Exact pour le D9. Cela ne m'avait pas frappé, ce n'était plus une nouveauté... 6 ou 7 ans plus tard

(mais je n'ai pas du plus l'utiliser sur le D9)
Oui, en obturation mécanique, l'écart entre valeur théorique et valeur réelle peut devenir important à partir de 1/4000 il me semble, voire 1/2000 (il n'y a qu'à penser à la précision requise pour l'écart en mm ou sans doute dixième de mm entre les deux rideaux qui défilent (et peut-être aux inévitables irrégularités de défilement de chaque rideau...). J'ai en tête des écarts de 1/3 voire 1/2 IL aux plus hautes vitesses sur des tests de chasseurs d'image voici longtemps...
De toute façon, en argentique, l'écart de réciprocité du bon vieux Schwarzschild commence à jouer parfois dès 1/2000 (autrement dit, comme en pose longue, il n'y a plus équivalence pour l'expo par ex. entre 1/4000 - f/5,6 et 1/8000 - f/4: il fallait appliquer en toute rigueur un facteur de correction augmentant avec la vitesse, dépendant de la pellicule). Autant on se tapait le calcul en pose très longue (astronomie, voire photo terrestr de nuit), autant je n'ai jamais rencontré d'amateur en tt cas qui le faisait en vitesse très rapide. Mais combiné à l'incertitude mécanique, cela limitait de fait l'intérêt des vitesses trop rapides (en plus on ne découvrait l'expo réelle qu'après développement

)
Par contre, avantage du numérique, le capteur est là aussi totalement linéaire (dans ses limites de fonctionnement), pas d'écart à la loi de réciprocité.
Donc, en numérique + obturation électronique, on doit pouvoir mieux maîtriser les très hautes vitesses.
Reste la question initiale: Pour quoi faire, en pratique courante?
