Merci pour ce lien fort intéressant
Ce procédé (caméra ou appareil photo avec fonction video + fish eye+ soft+ écran tactile) est ingénieux et va dans le sens des technologies tactiles et d'immersions dans l'image, pourquoi pas et comme dit Jujucoline, les cinéastes peuvent en faire une sacrée utilisation.
Quant à une remise en cause de la photo traditionnelle, je n'en saisis pas le sens.
Pour moi l'atout et la grande force de la photo est sa fixité et la possibilité de gestion personnelle du temps qu'elle nous procure.
A partir du moment où, à partir d'une photo, l'on bouge dedans, ce n'est plus une photo, à la limite c'est du recadrage en live (les bancs d'animation utilisent ce principe depuis fort longtemps).
Dans l'article, le photographe qui explique qu'il était frustré de ne pas ramener un maximum d'images de ses reportages et de ne pas être partout en même temps, avec tout le respect que je lui doit, qu'il devienne vidéaste et laisse tomber la photo. Le voyeurisme et le "toujours plus" de nous tous y sont pour quelque chose dans sa réflexion.
Il y a une photo qui me hante et m'émeut encore depuis 25 ans : celle du regard d'une petite fille colombienne allant mourir noyée de froid et d'épuisement, seule sa tête émergeant de l'eau, ses jambes coincées dans des gravas après une inondation.
Je ne peux plus regarder cette photo

. Jamais un film ne m'aura fait ça.