Mes photos vous parlent ?
Publié : Mer 11 Mai 2011 04:59
Ben non, je suis un très mauvais photographe, alors je vous raconte mes photos.
Vulgaire canne ?
Non !
La meilleure qui n’ait jamais existée ; Au départ, deux morceaux de carbone poncés, ajustés, des dizaines d’heures pour placer et ligaturer les anneaux, la subir toute la saison suivante parce que d’une action trop dure et l’année d’après trop molle, recommencer encore pour arriver enfin l’année suivante, à l’action parabolique que je recherchais ; En diminuant la puissance, j’obtins douceur et précision.
Il est dit que cette action doit correspondre au tempérament de l’utilisateur, ceci est à moitié vrai.
Gonfler les ligatures pour un équilibre parfait, la vernir plusieurs fois jusqu’à la rendre parfaite et unique.
Pour le premier contact, lui adjoindre le meilleur automatique jamais créé, le seul qui équilibra mon poignet pour me permettre durant toutes ces années, de placer l’artificielle sur l’endroit souhaité, le viser, l’atteindre avec une tolérance si faible que je frôlais la perfection.
Des milliers d’heures dans l’eau jusqu’à la taille, des kilomètres de rivière remontés qui musclent et forment des jambes d’acier, des centaines de prises dont beaucoup furent relâchées et la recherche constante de l’équilibre et de la précision.
L’apprentissage durant des heures pour lancer aussi de l’autre main par crainte d’un éventuel accident qui m’aurait empêché et fait rater une saison.
Des centaines d’heures de montage d’artificielles, en étudiant les formes et les gabarits d’insectes pris par la reine des torrents et surtout leur niveau de flottaison, déterminant pour déclencher l’attaque.
Dans mes poches, un sécateur pour couper juste quelques centimètres de la ronce qui baigne dans l’eau, juste pour que je puisse passer mon artificielle, sans que personne ne soupçonne qu’à cet endroit, il y en a une.
Le posé délicat, la recherche de la plus longue dérive, sans dragage, sur la veine d’eau, le contact, le rush, formidable chandelle, la beauté de la reine aux joues d’un bleu métallique caractéristique à toutes celles de cette rivière.
Puis, sans la tripoter, la remettre délicatement dans son élément pour que l’aventure la transforme en une proie dorénavant plus sélective, plus difficile.
Vulgaire canne ?
Non !
La meilleure qui n’ait jamais existée ; Au départ, deux morceaux de carbone poncés, ajustés, des dizaines d’heures pour placer et ligaturer les anneaux, la subir toute la saison suivante parce que d’une action trop dure et l’année d’après trop molle, recommencer encore pour arriver enfin l’année suivante, à l’action parabolique que je recherchais ; En diminuant la puissance, j’obtins douceur et précision.
Il est dit que cette action doit correspondre au tempérament de l’utilisateur, ceci est à moitié vrai.
Gonfler les ligatures pour un équilibre parfait, la vernir plusieurs fois jusqu’à la rendre parfaite et unique.
Pour le premier contact, lui adjoindre le meilleur automatique jamais créé, le seul qui équilibra mon poignet pour me permettre durant toutes ces années, de placer l’artificielle sur l’endroit souhaité, le viser, l’atteindre avec une tolérance si faible que je frôlais la perfection.
Des milliers d’heures dans l’eau jusqu’à la taille, des kilomètres de rivière remontés qui musclent et forment des jambes d’acier, des centaines de prises dont beaucoup furent relâchées et la recherche constante de l’équilibre et de la précision.
L’apprentissage durant des heures pour lancer aussi de l’autre main par crainte d’un éventuel accident qui m’aurait empêché et fait rater une saison.
Des centaines d’heures de montage d’artificielles, en étudiant les formes et les gabarits d’insectes pris par la reine des torrents et surtout leur niveau de flottaison, déterminant pour déclencher l’attaque.
Dans mes poches, un sécateur pour couper juste quelques centimètres de la ronce qui baigne dans l’eau, juste pour que je puisse passer mon artificielle, sans que personne ne soupçonne qu’à cet endroit, il y en a une.
Le posé délicat, la recherche de la plus longue dérive, sans dragage, sur la veine d’eau, le contact, le rush, formidable chandelle, la beauté de la reine aux joues d’un bleu métallique caractéristique à toutes celles de cette rivière.
Puis, sans la tripoter, la remettre délicatement dans son élément pour que l’aventure la transforme en une proie dorénavant plus sélective, plus difficile.