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Bonjour à tous!

Une photo de rue prise hier lors d'une ballade à marseille. Pas vraiment, même pas du tout, habituer à ce genre photographique, à vrai dire je me sens très vulnérable mais faut que je travaille ça!
Pour ma part le vélo me dérange un peu (beaucoup!) mais pas vraiment le choix ( ni l'envie) de l'enlever

( Edit : image redressée )

Belle ambiance si je puis dire

J'ai fait un essai en redressant l'image pour que le bord soit parallèle au trottoir, je préfère.

Oui mais du coup le reste penche ?

Très poignant, tu as du courage pour faire ce genre de cliché.

Trop de misère, je ne touche pas à la dignité des gens. En face de l'hopital Estaing, sur un terrain vague à Clermont-ferrand, j'y ai vu des tentes ce dimanche. Dans quelque temps , à ce rythme-là, on verra réapparaitre les bidonvilles.
Non, décidément, ta photo, je l'aime pas

Bonsoir!

Merci à ceux venu voir la photo et aux com' et avis laissés!
J'aimerais, suite aux derniers commentaires, faire part de mon point de vue (et pourquoi pas lancé un débat) sur ce genre photographique ou les photos touchent à notre dure réalité.
Je comprends le point de vue de xg1956, moi même cette photo ne me plaît pas dans le sens ou elle renvoie à ce qui existe et est de plus en plus present au quotidien et autour de nous. Mais doit on pour autant fermé les yeux sur ce qui se passe et nous entoure?
Si aucune image ou quelqconque média ne parvenait jusqu'à nous, comment pourrions nous aider ou alerter pour aider ou nous questionner, que se soit pour le peuple des régions arabe, les rescapés des tsunamis ou des diverses guerres du monde ou un sans abris...
Bien évidemment je préfèrerais voir chaque jour le bonheur à la misère, la paix à la guerre, le beau temps aux catastrophes naturels. Mais malheureusement ce n'est tristement pas le cas dans ce monde...
Au delà de cette photo je n'ai pas cherché à discriminé cette homme ou à attaqué ça dignité de façon volontaire, mais montrer les choses telles qu'elles sont et qu'on les voient chaque jour, malheureusement c'est notre quotidien et si, de part cette photo, j'ai pu parmi les gens qui l'on vu ( et sans vouloir passer pour un prétentieu ou mère théresa ou quoi que ce soit de vaniteux) éveiller ou réveiller quelque chose, alarmer ou alimenter des débats tant mieux...
Autre chose, xg1956 tu dis : "En face de l'hopital Estaing, sur un terrain vague à Clermont-ferrand, j'y ai vu des tentes ce dimanche. Dans quelque temps , à ce rythme-là, on verra réapparaitre les bidonvilles." C'est triste et dure, mais pourtant tu as vu et regarder, tu n'as pas fait chemin inverse ou fermer les yeux sur ce qui nous entoure. Tu as, peut être, de l'empathie sur ce qui se passe et/ou tu te questionnes, mais sans pour autant dévaloriser ou dévisager ces personnes. Tu as eu, je pense, de l'humilité, humanité et respect pour ces hommes en situations plus que précaires.

Je suis conscient que c'est un débat et un thème dure et sensible, et je comprends pleinement ce commentaire auquel j'adhère, et j'espere avoir pu m'exprimer correctement (pas évident d'écrire correctement tout ce que l'on pense) et clairement quand à cette photo, et à d'autre qui nous entoure aux quotidiens..


Amicalement, kévin



(juste pour info perso au cas ou : je travaille dans le médico et social et j'ai et je cotoie en permanence la misère, la pauvreté, la maladie, la souffrance, le handicap, la mort... et la vie donc l'humilité et la dignité, je pense que c'est acquis...)

Bon allez , d'accord , je te pardonne.

La photo est aussi là pour témoigner.
Et j'ai apprécié la capuche qui anonymise le personnage.
Ce n'est pas lui qu'on contemple mais une situation.
Marginalisation ou misère, chacun se fait son idée.

La composition est vraiment fouillie
La démarche est belle....

perso je préférerais une mini série avec un vrai portrait de cet homme.
Je sais que c'est dur, mais je ne vois pas l'intéret d'aller photographier "La misère". Ce qu'il me parait important de montrer dans cette optique humaniste c'est les "misérables"....
Avoir le courage de regarder-et de faire regarder- ces humains dans les yeux.

Personnellement je n'en aurais pas le cran, mais le portrait photographique est une discipline de la rencontre et de l'échange.
Enfin c'est la vision que j'en ai.

Comme quoi les débats font avancer les choses (enfin, au moins une, moi). Je suis d'accord avec ton point de vue... aussi.
Personnellement les seuls portraits que j'aimerais faire (j'ai beaucoup de mal à m'assumer avec un apn face à quelqu'un) sont les "gueules", cuirs tannés et visages marqués par la vie, et on rejoint ce genre de situation.

anyany a écrit : Tu as, peut être, de l'empathie sur ce qui se passe et/ou tu te questionnes, mais sans pour autant dévaloriser ou dévisager ces personnes. Tu as eu, je pense, de l'humilité, humanité et respect pour ces hommes en situations plus que précaires.

Si chacun donne son point de vue alors j'en donne un, probablement fort répandu, et qui n'est pas forcément le mien :
beaucoup de spectateurs n'ont ni humilité ni humanité, mais rejet et peur, voir agressivité...
Demain cela peut être eux, donc rejet et peur. Ou jamais car on est dynamique et bosseur, ça peut pas nous arriver, donc ils ne peuvent être que des inadaptés qui finalement ne pouvaient pas mieux. Donc rejet et agressivité, mais ce n'est qu'une carapace pour se protéger de cette éventualité.
Au final dans les deux cas il y a la crainte d'arriver au même stade.
Pouvoir aller au delà et avoir un autre regard nécessite une certaine réflexion, démarche et un humanisme affirmé. Dans une volonté d'échange, de compréhension, et non de voyeurisme ou de misérabilisme bien sur.