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Voilà, j'en ai parlé sur ce fil, je poste ici mon petit reportage des championnats du monde de cyclisme sur route 2009. Ce fut très frustrant de faire une sélection, j'ai regroupé certaines images en un seul fichier pour éviter de surcharger le post.

On a donc fait la route jeudi soir et, après une première nuit de camping sauvage, on part se balader le long du circuit. Les vitrines sont décorées pour l'occasion; le héros de la semaine est évidemment Cancellara, médaille d'or au contre-la-montre et qui ne cache plus ses ambitions sur les courses en ligne. Pas de course aujourd'hui, c'est l'occasion pour les amateurs de rouler avec les pros.







à suivre...

...suite...

Vendredi matin, course en ligne des féminines. La météo n'est pas de la partie et la pluie promet de brouiller les cartes. On fait quelques tours de chauffe, on vérifie les ganivelles...



Les supporters sont là aussi.


Et c'est parti. Les filles attaquent très fort, certaines sont lâchées dès le premiers tour et sont assurées de passer une très mauvaise journée. La pluie et les chutes de la première descente se chargent de calmer (un peu) le peloton.




De petits groupes se forment rapidement à l'arrière du peloton pour s'entraider, seul moyen de finir la course.


La première montée de l'Aqua Fresca, 12% sur un kilomètre, fait déjà mal aux cannes.




Elle pourrait être la mère de pratiquement toutes ses concurrentes, oui, Jeannie Longo est toujours là. Elle mène même la course au sixième ou septième tour, mais ne survit pas à sa banderille. C'est finalement l'Italienne Tatiana Guderzo qui rafle la mise, suivie de la Néerlandaise Marianne Vos et de sa compatriote Noemi Cantele.


À suivre. Épisode 3: les jeunes branleurs les moins de 23 ans.

Très beau reportage .
Belles photos de cyclisme,pros connus ou anonymes ... J'aime
Meme ce diable de supporter était là
Elle souffre Jeannie,belle championne,dommage que l'on ne voit pas son vélo en entier .
Merci du partage,si il y a une suite, n'hésite pas

Suite. Vendredi après-midi, la catégorie des hommes de moins de 23 ans (hormis ceux qui auraient déjà un contrat avec une équipe pro, auquel cas ils courent avec les élite quel que soit leur âge).

Les supporters profitent de la courte pause pour se reposer un peu, les photographes reprennent leurs positions et c'est reparti pour une dizaine de tours.





Le niveau est aussi hétérogène que chez les dames, beaucoup sont là pour la première fois et ont surtout en tête de terminer la course. Se côtoient les nations les plus improbables.



Et même un Érythréen qui est devenu notre coqueluche, on le cherchait à chaque tour.



Et c'est Romain Sicard (France), suivi de Carlos Betancur (Colombie) et d'Egor Silin (Russie) qui passe la ligne en tête.

Suite et fin. Dimanche, course en ligne des hommes. Pour pas mal de monde, les choses sérieuses commencent et pour les photographes, c'est la journée la plus dure qui s'annonce. Beaucoup de monde sur la route comme sur les côtés et ça ne roule pas du tout comme la veille. Tout le monde a une saison à finir, on ne se met pas dans le rouge pour rien, on ne termine pas pour l'honneur, on met pied à terre dès qu'on ne peut plus rien faire pour ses leaders. Le peloton reste très dense jusqu'aux derniers tours, compliquant singulièrement la tâche pour les photos.

Départ à 10 heures 30, ce qui permet de commencer par un petit tour aux stands. On se rince l'œil sur du beau linge et de la belle mécanique.




"Jaja" et là:


"Zaza" aussi:


Romain Sicard, le champion de la veille:


Montage d'une roue libre:


Personne n'a l'air stressé.


Départ dans moins de 20 minutes, on vient chercher les vélos.


Andy Schleck:


Carlos Barredo:


Et j'ai atteint la limite de 10 fichiers, la suite au véritable dernier épisode.

Suite et vraie fin.

Les musettes sont prêtes au ravitaillement.


Quand je vous dis que c'est compact...




Mais ne vous y trompez pas, là, ça roulait à peine. Les échappés ont compté jusqu'à 10 minutes d'avance, soit quasiment un demi-tour, avant que le peloton se réveille. Une contre-attaque se forme avec trois Italiens à bord, ce qui fait que ceux restés dans le peloton ne roulent plus, ça chauffe, ça se chamaille, des tas de choses qui ne passent pas sur les photos... Cancellara démontre qu'il a désormais son mot à dire en montagne, on attend Valverde ou Cunego au tournant et c'est Cadel Evans qui dépose tout le monde à quelques kilomètres de l'arrivée, sur ses routes d'entraînement.

Bilan de ces trois jours: 920 photos, un kilo perdu malgré un régime de pizza-saucisse-frites (je ne suis décidément pas faite pour la vie sédentaire), une otite (aaaaah, le camping sous la pluie) et surtout des couleurs plein la vue.

Prochain épisode: le salon international de philatélie nan, je rigole .

Merci,merci ...
Belles vues d'ensemble de ces championnats.

Merci...

On attend celles de Firebird maintenant!

très beau reportage. On s'y croirait !