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bonjour!
depuis avril, date des clichés , et aujourd'hui, je trouve enfin le temps de vous raconter en images la rencontre de Nikita , jument de race poitevine mulassière, et de son maréchal-ferrant , Henry.
Depuis des années ce cousin me réclamait pour un petit reportage sur son métier, et sa venue dans un village proche de Cahors un beau jour de printemps a permis enfin la confection de ces quelques photos.
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Henry travaille seul; il s'est donc confectionné un "travail" pour ferrer dans les meilleures conditions:
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astucieux outil qui se remorque facilement et se fixe au sol une fois les deux roues démontées.

Le matériel mis en place, il faut aller chercher Nikita... qui se cavale , sachant ce qui l'attend!
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après un bon 1/4 d'heure de poursuite:
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bonne joueuse, elle se laisse sangler sans problème:
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Nikita a perdu le fer antérieur droit par arrachage; Henry va lui ferrer les antérieurs et nettoyer les postérieurs qui ne sont pas ferrés.
Un bon nettoyage fait apparaître un sabot bien abîmé , nécessitant un fer adapté à la blessure
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une fois choisi, le fer est passé au four:
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puis forgé pour une adaptation à la forme du sabot:
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le fer est appliqué plusieurs fois pour un ajustage plus fin et un repérage pour la fixation définitive:
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suivi d'un redressement à l'enclume avec perçage au carré du fer permettant la pose des clous de ferrage :
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Dernières phases: mise en place du fer et "finition":
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Aaaaaaaaaaaaaah ! La femme de mes baudets du Poitou ! Belle bête, Nikita ! Malgré l'âne, aucun rapport sans doute avec le film et Anne Parillaud.
Tu nous tends la perche alors je dirai ... : Beau travail ! Le cousin doit aussi être un peu charron, car un tel châssis de remorque ne se trouve pas chez Mr Bricàbrac.
Joli reportage ... et intéressant sur ce travail de manucure à domicile.

Sympa ce reportage !

Il ne met que 3 clous pour fixer le fer ?

merci Papou17 et Manus!
je poursuis....

je passe à l'antérieur gauche, où l'on voit cette fois tous les clous:
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19bis.

Nikita reste calme, c'est gênant mais indolore pour elle, le fer ne couvrant que la partie insensible du sabot, et les clous évidemment aussi!!! ils sont ensuite "retroussés" pour une fixation parfaite
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A la fin, sa propriétaire la gratifie d'une bonne rasade d'eau fraîche et d'un câlin bien mérité:
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sympathique ce reportage

Chouette reportage ; toujours émouvantes ces grosses bêtes.

Merci Cerise et vhl
une petite oubliée en route, sans l'odeur de corne brûlée...


et un petit crop sur le travail terminé!

Les cadrages serrés sont bien sympathiques
Une bien jolie mise en valeur de ce métier en tous cas.

Beau reportage

Intéressant ton reportage!!!

Manque que l'odeur!!