Merci le_rico pour le like
Lava Tronic a écrit :Je viens de reprendre ce fil depuis le début et je comprends mieux la démarche mais j'avoue que sur cette dernière expo, je ne comprends pas la présence de la 85 ou la famille qui passe dans la rue n'a aucune interaction avec l'exposition puisqu’on ne voit aucune œuvre.
D'autre part, je trouve que le coté "centré" de la 86 fonctionne vraiment bien avec les œuvres alors que sur la 88, c'est pas vraiment un plus mais chacun sa vision.
Je suis curieux en revanche de savoir si vous avez pu avoir un cliché intéressant avec l’œuvre principale présente au sous sol.
Enfin, j'espère que vous n'avez pas mal pris les interrogations de mon message précédent qui n'étaient pas forcement toutes très réfléchies.
Bonne continuation
Hello Lava Tronic,
Non absolument pas, je n'ai absolument pas mal pris tes remarques, au contraire je te remercie pour ton intérêt et ta curiosité que je vais tenter de satisfaire.
Il y a quelque temps, j'ai écrit un petit texte à propose de ce travail, toutefois il demeure peut-être un peu long pour être posté ici, aussi je pense que ces quelques phrases devraient le résumer
J'ai commencé à réaliser cette série en 2013, au cours de promenades dans des expositions-temporaires, laissant flâner mon regard au gré des œuvres exposées.
Il s’agit pas au cours de ces visites de photographier les œuvres elles-mêmes, mais de saisir mon ressenti dans une géométrie de situation.
Cette géométrie de situation se veut être la cristallisation, prise dans son sens stendhalien.
Elle exprime le processus de fixation d’une soudaineté de mes sensations vis-à-vis de l’œuvre dans son rapport au lieu physique (la scénographie) et temporel (public, lumière, reflets, etc.) qui se concrétise dans un instantané photographique.
Commencé il y a maintenant une dizaine d'années, il est vraisemblable que ma manière de photographier les expositions ait un peu évolué, mais peut-être pas tant que ça. Sans réfléchir plus que cela à cette question, j'ai la sensation qu'il y a moins d'évolution que dans la série sur Sète en 4 étés.
En 2013, j'avais en même temps une activité en photographie de concert, et je pense que celle consacrée aux expositions était comme l'autre face d'une pièce. A propos de ce rapport il y a les quelques questions que J.C m'avait posées à cette époque (2014). Comme c'est sur ce forum, plutôt que de les retranscrire ici, je mets le ien si ça t'intéresse.
viewtopic.php?f=173&t=94690Pour l'histoire de la famille, je suis tout à fait d'accord. Cette photo ne fait pas vraiment partie de la série. Je l'ai posté un peu comme un clin d'œil mais je ne compte pas la garder. Peut-être aurais-je du la poster plutôt dans mon fil générique.
Toujours est-il que je peux, néanmoins, expliquer ce qui a justifier sa présence. Lors de ma première visite, je faisais quelques photos à l'extérieur, lorsque cette famille est passée. Les couleurs vives de ces personnes m'a rappelé celle du parasol de "Couple Under an Umbrella", une sculpture Ron Mueck qui étéait présentée à la Fondation Cartier lors de la précédente expo en 2013. Comme de plus ils étaient bien disposés sous son nom, cela m'a incité à prendre cette photo.
La 86 est une manière de rentrer dans l'œuvre qui m'est davantage personnelle que la suivante par exemple, pour s'en tenir aux plans serrés. D'une certaine manière j'y projette le travail que j'ai entamé sur les Vanités (ainsi qu'une reflexion sur la reproductibilité).
Les 2 crânes isolés que l'on voit dans la 87 et clairement dissociés des autres multitudes, m'ont interpellés.
J'avoue que les chiens au sous-sol ne m'ont pas inspiré plus que cela, j'ai peut-être une ou deux photos, mais rien d'intéressant selon moi. Peut-être une histoire de couleur...