23 ans qu'il me nargue !
Publié : Ven 17 Jan 2014 02:38
Soit je passe devant sans matos photo (9 fois sur 10), soit il n'y a pas de lumière, soit je ne peux pas m'arrêter !
Le plus souvent, toutefois, est que je n'y pense pas et que je m'en veut chaque fois que je passe devant (de temps en temps).
Mon gaillard trône dans un grand pré. Il est parfaitement isolé et ne souffre aucune concurrence alentours. Toutefois, il ne révèle
sa plus grande beauté qu'à partir d'un seul endroit, qui permet de le voir ainsi penché et résister de toutes ses forces contre
l'attraction terrestre pour ne pas encore s'effondrer.
Vous me direz que ce n'est pas bien terrible comme photo et, qu'en plus, le cadrage (ou la MEP) n'est pas des plus seyante.
Pas faux, mais voici donc ce qui ne permet pas de faire beaucoup mieux:
- pour prendre cette photo, il faut se placer au milieu d'une grand-route à forte circulation, rapide de surcroît et les conducteurs,
toujours pressés, ne sont en rien compréhensifs et passent devant vous pour vous éviter, sans même freiner. Si un autre véhicule
devait suivre, son conducteur n'aurait pas le temps de réaliser et le bolide vous happerait sans espoir d'en réchapper;
- le pré est en contrebas de la chaussée et de beaux gros câbles électriques et de télédistribution pendent entre deux poteaux de
béton, le long de la route. De plus, entre ces poteaux, tant à gauche qu'à droite, il y a encore des arbres.
Il n'y a donc aucune possibilité de recul pour permettre un plan plus large, si ce n'est en incorporant ces intrus et en masquant la
base du tronc.
- shooter avec un plus grand-angle ? Vous n'y pensez pas ! L'arbre devient "tout petit" et perd toute sa majestuosité;
- avec le 70-200 alors ? Bein oué... mais plus de plan large possible;
- dans le champ ? Bein non puisqu'alors on ne voit plus combien il est penché ou, alors, à l'opposé de l'endroit où je me trouve, on
aura en fond : la route, les arbres, les potaux et les câbles et la même chose de l'autre côté de la route. Il y aura aussi les
passages des véhicules. Mieux vaut alors abandonner que de faire du vraiment mauvais !
Enfin, l'important pour moi est que j'ai finalement pu le prendre en photo. En fait, j'ai profité de ce que j'avais trouvé quelques objos
en brocante pour m'arrêter et me forcer à tenter le coup. Je ne le regrette pas du tout.
1. Voici le gaillard dans toute sa splendeur hivernale...
2. Et dans sa robe bicolore (oui, c'est une autre photo)...
3. Vue d'un autre angle... bein non, ce n'est plus ça !
Allez, tant qu'à faire, j'en profite pour vous montrer également deux photos prises avec un Helios 135/2,8 acheté ce même
jour contre... 3 EUR (c'est Japonais; rien à voir avec les objos russes).
Je trouve qu'il a fait un bon boulot pour un bouzin dont on ne connaît même pas l'origine.
4.
5.
Le plus souvent, toutefois, est que je n'y pense pas et que je m'en veut chaque fois que je passe devant (de temps en temps).
Mon gaillard trône dans un grand pré. Il est parfaitement isolé et ne souffre aucune concurrence alentours. Toutefois, il ne révèle
sa plus grande beauté qu'à partir d'un seul endroit, qui permet de le voir ainsi penché et résister de toutes ses forces contre
l'attraction terrestre pour ne pas encore s'effondrer.
Vous me direz que ce n'est pas bien terrible comme photo et, qu'en plus, le cadrage (ou la MEP) n'est pas des plus seyante.
Pas faux, mais voici donc ce qui ne permet pas de faire beaucoup mieux:
- pour prendre cette photo, il faut se placer au milieu d'une grand-route à forte circulation, rapide de surcroît et les conducteurs,
toujours pressés, ne sont en rien compréhensifs et passent devant vous pour vous éviter, sans même freiner. Si un autre véhicule
devait suivre, son conducteur n'aurait pas le temps de réaliser et le bolide vous happerait sans espoir d'en réchapper;
- le pré est en contrebas de la chaussée et de beaux gros câbles électriques et de télédistribution pendent entre deux poteaux de
béton, le long de la route. De plus, entre ces poteaux, tant à gauche qu'à droite, il y a encore des arbres.
Il n'y a donc aucune possibilité de recul pour permettre un plan plus large, si ce n'est en incorporant ces intrus et en masquant la
base du tronc.
- shooter avec un plus grand-angle ? Vous n'y pensez pas ! L'arbre devient "tout petit" et perd toute sa majestuosité;
- avec le 70-200 alors ? Bein oué... mais plus de plan large possible;
- dans le champ ? Bein non puisqu'alors on ne voit plus combien il est penché ou, alors, à l'opposé de l'endroit où je me trouve, on
aura en fond : la route, les arbres, les potaux et les câbles et la même chose de l'autre côté de la route. Il y aura aussi les
passages des véhicules. Mieux vaut alors abandonner que de faire du vraiment mauvais !
Enfin, l'important pour moi est que j'ai finalement pu le prendre en photo. En fait, j'ai profité de ce que j'avais trouvé quelques objos
en brocante pour m'arrêter et me forcer à tenter le coup. Je ne le regrette pas du tout.
1. Voici le gaillard dans toute sa splendeur hivernale...
2. Et dans sa robe bicolore (oui, c'est une autre photo)...
3. Vue d'un autre angle... bein non, ce n'est plus ça !
Allez, tant qu'à faire, j'en profite pour vous montrer également deux photos prises avec un Helios 135/2,8 acheté ce même
jour contre... 3 EUR (c'est Japonais; rien à voir avec les objos russes).
Je trouve qu'il a fait un bon boulot pour un bouzin dont on ne connaît même pas l'origine.
4.
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