Le château de la solitude
Publié : Dim 06 Mars 2011 23:36
Le Plessis Robinson (92)
J'ai habité quelques années en face de ce château que j'ai hélas vu bruler en 1977...
Historique, trouvé sur le net :
Bâtiment néo-gothique maintenant à l'abandon, cette folie est construite par M. Marquis, un riche chocolatier à la fin du XIXe siècle, dans un endroit à l'époque encore très sauvage et difficile d'accès. À la mort de M. Marquis, sa fille, carmélite, y fonde momentanément un couvent. Malgré les nombreuses zones d'ombre dans l'histoire de ce bâtiment mystérieux, on sait que pendant la Première Guerre mondiale il abrite un bal clandestin, lorsqu'ils sont partout interdits. Le conseiller Viviani qui avait signé l'ordre de mobilisation générale de 1914 y meurt en 1925 ' sur un canapé Louis XV, marmonnant des prières, lui qui, dans son discours sur la séparation de l'Église et l'État, prétendait éteindre certaines étoiles au firmament '. En 1937, il retrouve sa vocation religieuse en abritant à nouveau un carmel. En 1956, il devient collège d'enseignement technique féminin. C'est sa dernière utilisation, car désormais ce n'est qu'une demeure abandonnée aux intempéries et aux malveillances. Un permis de démolir est accordé en 1984, mais il n'a pas eu de suite. Raymond Radiguet (1903-1923) s'est inspiré de cet endroit à l'histoire mouvementée pour abriter Le Bal du comte d'Orgel, son second et dernier roman publié en 1924, un an après sa mort.
J'ai habité quelques années en face de ce château que j'ai hélas vu bruler en 1977...
Historique, trouvé sur le net :
Bâtiment néo-gothique maintenant à l'abandon, cette folie est construite par M. Marquis, un riche chocolatier à la fin du XIXe siècle, dans un endroit à l'époque encore très sauvage et difficile d'accès. À la mort de M. Marquis, sa fille, carmélite, y fonde momentanément un couvent. Malgré les nombreuses zones d'ombre dans l'histoire de ce bâtiment mystérieux, on sait que pendant la Première Guerre mondiale il abrite un bal clandestin, lorsqu'ils sont partout interdits. Le conseiller Viviani qui avait signé l'ordre de mobilisation générale de 1914 y meurt en 1925 ' sur un canapé Louis XV, marmonnant des prières, lui qui, dans son discours sur la séparation de l'Église et l'État, prétendait éteindre certaines étoiles au firmament '. En 1937, il retrouve sa vocation religieuse en abritant à nouveau un carmel. En 1956, il devient collège d'enseignement technique féminin. C'est sa dernière utilisation, car désormais ce n'est qu'une demeure abandonnée aux intempéries et aux malveillances. Un permis de démolir est accordé en 1984, mais il n'a pas eu de suite. Raymond Radiguet (1903-1923) s'est inspiré de cet endroit à l'histoire mouvementée pour abriter Le Bal du comte d'Orgel, son second et dernier roman publié en 1924, un an après sa mort.