pschitt a écrit :Lubna a écrit :si tu te trouves à la place de l'objectif et que tu regardes le modèle.... il y'a bien des chances que le bras te parraisses aussi gros....
Tu as assurément raison. Mais en "live", notre cerveau supprime le phénomène et nous ne le voyons pas ou certainement beaucoup moins alors que sur une photo, ça saute aux yeux car notre cerveau n'est plus que spectateur et regarde alors la scène dans de toutes autres proportions...
Enfin, c'est comme ça que je le ressens tout au moins...

Cette démarche de faire du portrait à 24mm sur un FF était l'une des chose qui m'avait le plus dérangé sur un de tes clichés précédents.
Je partage totalement l'avis de pschitt qui a bien résumé les différences de perception qu'il peut y avoir avec la vie réelle et l'observation d'une photo en 2D, et je ne retrouve pas du tout pour ma part ce sentiment que tu semble avoir de passer au coeur de l'image.
Je m'explique : si je suis convaincu que cela peut fonctionner pour des photos d'espaces, où les déformations liées au grand angle vont venir envelopper le spectateur en donnant une impression de continuité, je pense qu'ici où l'attention se retrouve limitée au centre de l'image avec le visage du modèle, ou même plus généralement dans le genre même du portrait, on aura plutôt l'idée d'un
face à face avec le sujet qu'à une réelle
intégration dans l'image.
Dès lors, ce bras amené au premier plan ne vient pas envelopper mais plutôt faire obstacle au regard, détournant l'attention, et étant plutôt malvenu dans le rapport "surface de l'image occupée / intérêt de l'élément" qu'il peut revendiquer, tout épais, flou et grossier qu'il est par rapport à la finesse et à la complexité du visage relégué au second plan.