Effectivement le tera octet de disque dur est en baisse constante.
Mais encore faut-il gérer tout cela, faire les sauvegardes régulières du stock...
Et quels raws reprendras-tu un jour? Dans la même situation que toi il y a quelques années, faisant presque systématiquement du raw+jpeg et où je ne développais pas toujours les raws quand les jpeg boitiers me suffisaient, j'avais fini pas supprimer sélectivement les raws selon 2 critères principaux:
1) Je n'avais pas développé le raw au bout de "quelques" mois (donc vu le flux de nouvelles photos, peu de chance que je m'y mette plus tard!).
2) Photos à "faible potentiel". Là c'est très subjectif, à toi de voir pour quelles photos tu pourrais ultérieurement vouloir reprendre le raw (photo importantes pour toi, ou ayant un fort potentiel esthétique, pouvant par ex. te donner envie un jour d'en faire un traitement poussé ou un agrandissement grand format). Sur une série, un sujet doinné, je ne supprimais jamais tout, mais gardais de toute façon quelques unes des meilleures en raw au cas où.
Il y a aussi l'amélioration des logiciels de développement: quand DxO a fait un très grand bond en avant dans le traitement des hauts ISO (avant même leur traitement "Prime" actuel), j'ai été bien content de reprendre des photos hauts isos d'années antérieures, que j'avais parfois laissé de coté car bruitées avec les capteurs et traitements de l'époque.
A l'inverse, quand je développe un raw (donc jpeg issu du raw et pas jpeg boitier direct), je garde systématiquement le raw original, ainsi que le fichier "sidecar" (.dop pour DxO) qui mémorise les paramètres de développement.
Mais je détruis le .tiff intermédiaire (plus de 100 Mo

) que je peux facilement refaire à partir du raw+fichier sidecar si je veux reprendre les traitements (par ex. photo moins ou peu accentuée pour faire un agrandissement grand format que je n'avais pas fait initialement).
Maintenant que je développe presque toujours les raws, mon critère de sélection est plutôt de savoir ne retenir que les meilleures photos dans une série, et de ne pas systématiquement garder toutes celles que je prends, raw ou jpeg.

. Quitte faire plusieurs passes, à repasser 4 ou 6 mois plus tard: on a plus de recul et on efface plus facilement que quelques jours après la prise de vue.