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En me documentant un peu sur les obturateurs, je suis venu à me poser une question.

Maintenant qu'on a des obturateurs électroniques, qui possèdent de nombreux avantage, pourquoi garde t'on encore les obturateurs mécaniques ?
Si on les gardes c'est qu'ils doivent avoir un avantage non ?

Au risque de paraitre un peu bête

de façon triviale : un obtu électronique c'est pouvoir éteindre et rallumer CHAQUE pixel du capteur, et de façon extrêmement rapide.

Plus il y a de pixel et plus le capteur est grand plus cela demande de ressource.

L'extinction des pixels, lignes par lignes provoque le rolling shutter en vidéo (cf google).

Donc pourquoi on ne le fait pas ? (sous entendu sur les reflex, vu qu'en compact c'est le cas), c'est parce qu'on ne sait pas faire.... ou plutôt pas assez bien (pas assez rapide).

Ça me va comme réponse, j'avais quelques uns des éléments, mais pas tous !

Merci

cela dit, c'est vers ça que planche tous les constructeurs.

Au mieux, on a le premier rideau électronique (Sony a7). Virer l'obtu physique sera une bonne nouvelle. Fiabilité ?, pas de vibration, moins de salissures (d600 style^^) et durée d'expo plus rapide possible.

Au niveau de la durée d'expo on devrait finir par être limité par le diaph aussi non ?
Sauf si on en reviens à une commande manuelle du diaph

Je vais peut-être dire un bêtise mais avec les viseurs électronique qui compensent l'obscurcissement à la fermeture du diaph, on pourra bientôt laisser le diaph à la valeur choisie en permanence et là, plus de limite mécanique à la vitesse... Encore quelques progrès sur le viseur électronique et ce ne sera plus trop délirant

Ce serait génial.... de revenir au début de la photo, où le diaph. restait toujours ouvert à sa valeur nominale La présélection du diaph. avec visée pleine ouverture avait été un grand progrès! (certes on avait ramé ensuite un peu pour faire un testeur de profondeur de champ qui exige de fermer le diaph.).

Il doit quand même rester au moins l'AF, qui nécessite un minimum de lumière (sauf à, dans le retour en arrière, renoncer à l'AF). Et si diaph. trop fermé, du bruit gênant apparait vite dans le viseur électronique qui doit trop amplifier. Et ne permet plus forcément une MaP manuelle aisée (même avec la loupe).

Quelque part, tout fonctionne quand même mieux, plus rapidement, de façon plus fiable et agréable quand il y a e la lumière.


Sinon, je me demande si Rascal ne visait pas plutôt la réactivité que la durée d'expo (très courte). Physiquement, plus on doit vider rapidement les photosites, plus il faut de puissance. Outre la rapidité de l'électronique, pour l'obturation électronique, on risque de buter là-dessus aussi.

jr56 a écrit : Et si diaph. trop fermé, du bruit gênant apparait dans le viseur électronique qui doit trop amplifier. Et ne permet plus forcément une MaP manuelle aisée (même avec la loupe)

C'est pour ça que je parlais de faire encore quelques progrès sur le viseur electronique.
Pour l'AF, il y a le spot IR qui permet déjà de faire la map de nuit au flash

Le rêve.... réussir à utiliser un boitier photo en plein jour comme s'il faisait nuit!

Pour le bruit, la physique implique aussi ses limites (et plus les photosites sont petits - car nomreux- plus on dégrade. Les améliorations, c'est avant tout ensuite du traitement logiciel... qui prend du temps et de la puissance de calcul.
Cf. le prime de DxO-DOP V9 qui fait des miracles sur les photos hauts iso (ou très sous-ex), mais qui met 10mn de traitement par photo pour réussir ses miracles.

Je viens de trouver un inconvénient à l'obturateur électronique aujourd'hui même, enfin je pense:

Couple A77 + Minolta 3600 HSD en WL et Synchro haute vitesse pour des vitesses de plus de 1/1000 j'ai des barres horizontales sur la photo, pour la même vitesse sans l'obturation électronique, pas de barres.

Oui, commenté dans plusieurs sujets ici.

Avec quel objectif? Il me semble que cela arrivait plus avec des objectifs un peu anciens et/ou dont le diaph. n'est pas assez réactif. (mais pas lié au flash ou le WL dans ce que j'avais l).

Ca semble logique, en obtu électronique l'intégralité du capteur n'est pas lue en même temps, et la HSS st une succession d'éclairs très courts. En addtionnant les deux on doit donc avoir des portions du capteur éclairées et d'autres pas sur la même photo

jr56 a écrit :Oui, commenté dans plusieurs sujets ici.

Avec quel objectif? Il me semble que cela arrivait plus avec des objectifs un peu anciens et/ou dont le diaph. n'est pas assez réactif. (mais pas lié au flash ou le WL dans ce que j'avais l).

Tamron 90 f2,8 Macro, pour la toute récente, celle juste avant.

jujucoline a écrit :Ca semble logique, en obtu électronique l'intégralité du capteur n'est pas lue en même temps, et la HSS st une succession d'éclairs très courts. En addtionnant les deux on doit donc avoir des portions du capteur éclairées et d'autres pas sur la même photo

Ça me semble logique aussi

jr56 a écrit :Ce serait génial.... de revenir au début de la photo, où le diaph. restait toujours ouvert à sa valeur nominale La présélection du diaph. avec visée pleine ouverture avait été un grand progrès! (certes on avait ramé ensuite un peu pour faire un testeur de profondeur de champ qui exige de fermer le diaph.).

Il doit quand même rester au moins l'AF, qui nécessite un minimum de lumière (sauf à, dans le retour en arrière, renoncer à l'AF). Et si diaph. trop fermé, du bruit gênant apparait vite dans le viseur électronique qui doit trop amplifier. Et ne permet plus forcément une MaP manuelle aisée (même avec la loupe).

Quelque part, tout fonctionne quand même mieux, plus rapidement, de façon plus fiable et agréable quand il y a e la lumière.


Sinon, je me demande si Rascal ne visait pas plutôt la réactivité que la durée d'expo (très courte). Physiquement, plus on doit vider rapidement les photosites, plus il faut de puissance. Outre la rapidité de l'électronique, pour l'obturation électronique, on risque de buter là-dessus aussi.

Ahhhh ! C'était l'époque ou certains boitiers fonctionnaient même sans pile