C'est même pire.
Bon, c'est vrai que pour la MaP en photoastro, on a l'habitude de minimiser "à la main" la 'largeur à mi-hauteur" de la courbe en cloche qui traduit l'étalement spatial sur le capteur de l'image d'une étoile (source lumineuse théoriquement ponctuelle. Les déformations non régulières/non symétriques (astimatisme) de l'optique rendent l'opération plus complexe (le pic n'est plus régulier/symétrique). Sauf que là, on travaille directement sur l'image du sujet -car on dispose de sources ponctuelles sur fond noir que sont les étoiles-, tandis qu'un boitier photo travaille sur les pics dérivés de transitions (contours) dans l'image.
Effectivement toutes ces aberrations optiques font que les mêmes rayons ne convergent pas au même endroit, donc diminuent le contraste par rapport au fond des deux pics jumeaux que le système AF fait apparaitre sur la barette CCD d'AF. La distance entre ces deux pics comparée à l'écart qu'ils doivent avoir quand la MaP est bonne permettant au logiciel du boitier de déterminer à la fois l'ampleur du déplacement du groupe mobile de lentille et sa direction (selon que les pics sont trop rapprochés ou trop écartés).
Et bien sur, sur deux objectifs de deux modèles/marques différents, pour la rapidité, la réalisation mécanique du groupe mobile (plus ou moins lourd, avec plus ou moins de lentilles mobiles, nécessitant un déplacement plus ou moins grand pour la même correction de MaP) influe certainement au moins autant, voire beaucoup plus que les différence dans l'optique. Ainsi que la plage totale de mise au point (donc la distance de MaP mini, la quasi totalité des objectifs allant de l'autre coté jusqu'à l'infini).
Tellement évident, que je n'ai pas pensé à le préciser (désolé), mais la question et le début de la discussion semblaient se focaliser sur les seuls aspects optiques et l'accroche sur la barette CCD du collimateur AF (pas lu la discussion en lien qui a suscité la question

je vais y aller!, et le cas aussi cité de deux exemplaires du même objectif élimine les différences de conception mécaniques, qui sont alors les mêmes).
Pour les mêmes raisons, les comparaisons ne peuvent être valables que sur un même boitier, sans cela la conception des moteurs d'entraînement des boitiers pour la rapidité, et leurs algorithmes de calcul de l'AF pour la détection et la rapidité deviennent certainement prépondérants.
En cas de sujet peu discriminant, sur lequel l'AF a du mal à "accrocher", cf. par ex. les tests de Mero sur 70-400 SSM sur l'alpha700 (à 400mm

private joke pour ceux qui ont suivi à l'époque), qui mettaient en évidence que selon les situations, l'alpha 700 utilisait différentes stratégies de recherche du point avec des modes rapide et lent pour parfois d'abord dégrossir le problème et trouver un début d'accroche, puis faire le point de façon précise.
D'une façon générale, je pense que plus les pics jumeaux correspondant à un même détail sont formés et ressortent du fond, plus l'AF les détectera facilement et pourra faire la MaP plus vite. Donc des compromis à trouver dans les algorithmes (et qui dépendent aussi des réalisations physiques) pour trouver la meilleure stratégie entre prendre plus ou moins son temps pour détecter avant de lancer un déplacement du groupe mobile...