Etant personnellement sabreur je peut te donner mon expérience, tu es même le bienvenu si tu veux t'entrainer, la salle d'arme est ouverte tout les jours, personnellement j'y vais le mardi et jeudi soir.
La compétition qui te concerne est une compétition d'Epée et de Fleuret (

).
Ok je plaisante, l'épée est plus facile a appréhender pour un non spécialiste car les règle sont plus simple (il suffit de "piquer" dans n'importe qu'elle partie du corps et si les deux touchent les deux ont un point, le fleuret c'est moins simple, surface de touche limitée et système de priorité).
Mon expérience photographique se limite au club et aux compétitions régionales, où forcément j'ai un accès facilité et où je peux être très proche de la piste et par ailleurs aux championnats du monde où je suis allé comme spectateur mais où plusieurs pistes étaient très proche du public, j'ai même pu m'assoir au sol à deux metres du bord de la piste pour des match sur les pistes secondaires.
Le principal problème c'est la vitesse et la soudaineté des mouvements, tout le principe de l'escrime est justement dans le changement de rythme pour surprendre l'adversaire, autant dire que le photographe est souvent lui aussi surpris. DOnc a moins de faire un flou volontaire c'est vitesse élevée au moins 1/400 pour avoir la main nette, pour l'arme il ne faut même pas compter esperer l'avoir nette dans l'action.
Au Championnat du monde j'ai eu une multitude de photos des tireurs qui brandissaient le poing rageusement une fraction de seconde après avoir touché. Pour savoir ce qui s'était passé on pouvait toujours s'aider des lampes qui apparaisaient en arrière plan.
Pour le championnat du monde j'ai utilisé lorsque j'étais dans les gradins mon A550 avec le 70-200 à 200mm et seulement pour des plans larges (j'étais pourtant bien placé), lorsque j'étais en bord de piste le 24-70mm en jouant beaucoup de la bague de focale selon le sujet..
Sur une compétition locale j'ai opté pour mon 24-70 avec mon flash en HSS, je craignait que cela ne gène les tireurs mais ils n'ont pas semblé embêtés.
Les masques des tireurs de haut niveau sont souvents pourvus d'une "fenetre" ça permet de les reconnaitre, mais il faut savoir qu'avec un bon éclairage on voit parfois a travers la grille du masque.
Si j'y pense je vais regarder un peu mes photos pour te dire le genre de mode de prise de vue que j'ai utilisé.
Encore une fois tu es le bienvenu sur Lille pour une ou plusieurs seances photos, le maitre d'armes sera d'accord c'est un ami et puisqu'il m'a demandé de le faire pour faire une plaquette pour le club, je suis sur que si tu passe tu pourras bien nous passer quelques belles images.
Notre salle d'arme peut être un bon lieu d'entrainement pour la photo elle est entièrement en éclairage artificiel (Crypte de l'Eglise de la place du Marché de Wazemmes pour ceux qui connaissent), cela représente donc un challenge en soi.