Seuls certains films le permettent vraiment, et souvent que de 1 IL ou 2 max. (en fait, de mémoire des 400 ISO qu'on peut pousser à 800 voire 1600, ou des 800 à 1600). Je ne sais plus exactement, mais il y avait un ekta 800 il me semble qu'on pouvait pousser à 1600 (voire 3200). Il faut voir s'il est encore fabriqué...
En fait, cela revient à sous exposer à la prise de vue d'un ou 2 IL. Il faut ensuite compenser en prolongeant le développement (c'est là où se situe la possibilité ou pas, selon les pellicules et les chimies de développement). Et en couleur, sauf à se lancer soi même dans le développement couleur, encore faut-il trouver des labos qui proposent encore ce traitement poussé (labos pro peut-être).
Bien évidemment, pas de miracles, cela fait monter le grain.
On procède en afichant des ISO doubles ou quadruple sur le boitier: attention il faut donc de boitiers qui prmettent d'outrepaser la lecture automatique des ISO codés par des carrés noir et gris argenté sur les pellicules. Pas de pb. avec des boitiers argentiques anciens (le codage et la lecture auto des ISO n'existait pas encore), mais il me semble que des boitiers argentiques d'entrée de gamme récents ne le permettaient pas (bon on peut toujours coller des carrés noir ou blanc sur le boitier de la pellicule pour modifier le code...).
Attention, je préfère souligner vu la diversité des lecteurs que c'est TOUT le film qu'il faut pousser de façon homogène!

J'ai rencontré plusieurs fois des photographes habitués au numérique qui passant à l'argentique et ayant découvert la possibilité de pousser la sensibilité, la modifiaient d'une vue à l'autre sur la même pellicule!
