J'aimerai bien avoir des secrets type recette miraculeuse à cacher....
Beaucoup d'empirisme et de pifomètre, amélioré constamment j'espère par l'expérience (si vous retrouvez mes posts de 2005, vous verrez que j'ai du commencer par demander ce que c'est que l'accentuation, puis quelques règles standard... et j'en ai eu autant quasiment que de réponse....

Lu pas mal d'article ou de bouquin, là aussi autant de réglages que d'auteurs, voire dans certains bouquins plusieurs dizaines de recettes d'un même auteur pour chaque cas d'image...)
Je ne fais quasiment jamais de A3 ou plus, mais ear_78 me dit à chaque occasion qu'à ce niveau il n'accentue quasiment plus ou même plus du tout pour ses 50x75 ou plus.
Ma production de tirages est avant tout du A4, j'accentue sous toshop entre 60 et un peu plus de 100%, rayon entre 0,6 et 1,2 (le rayon compte autant que le taux. Je touche rarement au seuil, mais certains le font abondamment...).
Les réglages dépendent beaucoup du contenu de l'image et de sa qualité initiale...
En pratique on apprend à repérer les transitions critiques (fins détails type cheveux sur fond sombre, forte transition type vêtement sombre sur fond clair ou inversement., fins feuillage lointain en paysage...) qu'on regarde en crop pour voir que n'apparaissent pas des effets gênants (notamment surlignement blanc).
Difficile d'analyser scientifiquement le fonctionnement de mon pifomètre, c'est de l'instinct maintenant.
Allez je tente quelques chose: Je regarde alternativement le résultat sur ces zones critiques et sur les zones importantes du ou des sujets principaux, ou encore de l'arrière plan, éventuellement moins critiques mais qui doivent aussi rester correctes (par ex. sur une surface assez unie très sombre, on peut voir arriver des petits points clairs quand on pousse l'accentuation).
Quand j'arrive à un compromis satisfaisant, je baisse presque toujours un peu les curseurs, car j'ai constaté que j'ai tendance à en faire plutot un peu trop sur l'écran.
Pour apprendre, ne pas hésiter à pousser les curseurs beaucoup plus loin pour apprendre à repérer où apparaissent les problèmes et quelle allures ils ont pour chaque type de paramètre et chaque type de détail dans l'image. Ensuite, cela permet de savoir où regarder à priori et d'apprécier leur apparition dans la gamme de réglage plus habituelle...
Pour le web (ou rarement des 10x15 pour ma famille ou des amis), je pousse nettement plus les curseurs, et regarde ce que cela donne au besoin sur l'image redimensionnée réduite (en utilisant l'algorithme "adapté à la réduction" de toshop).