Forum AlphaDxD

Bonjour !
Rassurez-vous, je ne vais pas parler d'orthographe, de calcul mental ou d'éducation civique.
De temps à autre gregdakt a la gentillesse de me donner quelques infos concernant le RX10 IV, que je possède depuis peu en remplacement de mon ancien reflex; je parcours aussi de nombreux sujets, même si je ne participe pas, notamment ces jours derniers le fil dédié à la sortie flamants roses-pont de Crau.
Et là, quelle n'est pas mon ahurissement en voyant les exifs: https://www.alphadxd.fr/viewtopic.php?p=2322970#p2322970, vitesse 1/6400
Certains qui me connaissent doivent se souvenir que j'ai posté d'anciennes photos (scannées) faites il y a au moins 50 ans avec un reflex + 35mm-50mm-135mm, ainsi que d'autres plus récentes faites avec A65, A77 et autres Canon 350D, bref, je n'ai jamais appris qu'on pouvait atteindre ces vitesses extravagantes limite retrait du permis , je ne crois pas avoir dépassé, ou très rarement (oiseau en vol, voiture...) les 1/250 ou 1/500.
Pour moi, c'était simple, vitesse rapide = ± sujet mobile, ouverture > lumière ou recherche de profondeur de champ limitée, le classique donc.
Mais là je suis ébranlé dans mes bases photographiques; à quoi peuvent bien servir d'aussi grandes vitesses (en particulier pour un flamant rose assez immobile - ces volatiles sont quand même bien laids vus de près -) , comment reconsidérer le "triangle ouverture-vitesse-focale", comment m'expliquer toussitoussa ? Eventuellement m'indiquer un lien vers un blog "cours de photo pour les vieux qui passent du reflex au bridge".
Merci à gregoire pour ses tuyaux, peut-être parviendrai-je un jour à faire d'aussi bonnes photos que lui avec le RX10 IV
Merci de vos éclairages, à vous les studios

il y a même 1/8000ème sur la plupart des apn et je crois que l'on arrive même à 1/32000 pour les apn les plus rapides.

Bah, la haute vitesse permet de ne pas cramer des images s'il fait vraiment très clair et que l'on veut tout de même une faible PDC?
Et ca permet de capturer des sujets à haute vitesse sans devoir utiliser des techniques complexes de flash (insecte en vol? explosion de divers objet?)
Après ca permet aussi de vendre des spec car un obturateur qui va au dessus de 1/4000ème = généralement hdg et permet de vendre plus cher :)

les vitesses extrêmement rapides servent dans plusieurs cas
- Sujet dont les mouvements sont très rapides et que l'on veut figer, exemple les ailes d'une libellule, la rapidité de ses mouvements nécessite même l'utilisation de flash très spéciaux (voir les images de Stephen Dalton et Ghislain Simard)
- Le déplacement apparent du sujet vis à vis du photographe, exemple une voiture de course dont la trajectoire et perpendiculaire à l'axe de prise de vue, plus le bolide est proche du photographe plus son déplacement est rapide
- Le sujet est très fortement éclairé et l'ouverture très grande pour avoir une faible profondeur de champ (une photo dans la savane avec un objectif ouvert à F1.4 ou un portrait en studio avec des flash puissants et une grande ouverture)
Voila 3 exemples type qui nécessite des vitesses d'obturation très élevée ou un temps d'obturation très court (ça dépend de comment on voit la chose) , mais je suppose qu'il y en a d'autres

Merci Lionel pour cette première et rapide réponse.
Pour simplifier, je résumerai ma question à "comment gérer au mieux selon les circonstances, le résultat espéré..." le triangle ouverture-vitesse-focale avec un bridge (ou un APN correct) ?
edit: je viens de voir la réponse de jmr80; l'intérêt des vitesses rapides ne m'a pas échappé depuis 1960/70 ! Mais 1/6400 pour un sujet immobile

bah, c'est comme tout, ca peut être voulu ou non. Mais en général les flammants roses sont en plein cagnard et si tu veux du flou d'arrière plan, pas le choix que d'augmenter la vitesse. Typiquement, je shoot toujours en priorité vitesse, ce genre de situation peuvent arriver.
Après, peut être que tu as la possibilité de brider la vitesse max et min de ton boitier si tu veux éviter de monter trop haut :)

alphatango a écrit :Merci Lionel pour cette première et rapide réponse.
Pour simplifier, je résumerai ma question à "comment gérer au mieux selon les circonstances, le résultat espéré..." le triangle ouverture-vitesse-focale avec un bridge (ou un APN correct) ?
edit: je viens de voir la réponse de jmr80; l'intérêt des vitesses rapides ne m'a pas échappé depuis 1960/70 ! Mais 1/6400 pour un sujet immobile

Pour les cas où une vitesse si élevée est indispensable, je ne dirais pas mieux que mes petits camarades.
Je vais juste citer un cas. J'ai suivi un cours de portrait donné par un ami. Les conditions : Bandol, juillet, tempête de ciel bleu, de 13h30 à 18h.
On a balayé la plupart des cas possibles (au soleil, à l'ombre, piscine, fond mur blanc ou terrasse blanche en plein soleil, arrière plan noir, studio,....).

Mon matos : GX80 + 45 f1.8 et as de filtre. Réglages, ISO 200 (le mini natif sur mon APN, car je n'aime pas top le 100 ISO artificiel) et bien sûr f1.8 (ça me semble mieux indiqué pour du portrait dans la plupart des cas)

La plupart de mes photos au soleil sont prise entre 1/8 000 et 1/16 000. J'ai essayé de d'interdire le déclencheur électronique (donc 1/4 000, j'ai 2 superbes photos toutes blanches).

Comment j'ai fini par procéder ? Tout simplement en me mettant en priorité ouverture. Je cadre, je fais ma MàP et je laisse l'APN faire le reste. Il faut savoir leur faire confiance.

Pareil de mon côté, je ne photographie pas de flamant roses, mais des mariés (c'est presque pareil ! )
Et lorsque qu'on veut jouer avec soit la lumière bien dure du midi, soit la douce du soir, à PO avec mon cailloux pour rendre le tout bien crémeux, je tape souvent dans le 1/8000 qui clignote en mode A (sous entendu, il aimerait bien monter encore plus haut..)

Donc pour le triangle en effet, si tu as un sujet fixe mais beaucoup de lumière + Iso bas + grande ouverture pas le choix que de monter la vitesse !

ou filtre ND :)

Hello alphatango

désolé de chambouler tes bases mais comme personnellement je n'ai pas, c'est plus simple pour moi

En fait tu parles du triangle ouverture/vitesse/focale mais comme les tiers du pastis c'est un triangle qui a un qutrième coté : les isos
Je te l'ai idiqué, je me mets en priorité vitesse et montée en iso bloquée (choix iso auto) entre 200 et 400 en général, 800 max si temps couvert : c'est donc l'apn qui fixe l'ouverture il ne me reste que la molette des vitesses pour jouer et je joue jusqu'à que l'expo me semble correcte (je regarde pas à quelle vitesse cela correspond)

Bon, j'ai compris qu'il n'y avait rien à comprendre; je n'étais pas au courant que ces vitesses hypersoniques étaient maintenant monnaie courante, je vais donc m'y faire; mais il est vrai que les échelles sont bien différentes, par exemple vitesses 1/30 > 1/6400 ou plus au lieu de 1/30 > 1/500 à l'époque, ouverture 2.8 ou 3.5 > 24 ou 32 (je ne me souviens plus, selon les optiques), et sur RX10 2.8 > 16 maxi. Enfin l'essentiel restant le résultat.
Merci de vos commentaires

pas sûr d'avoir compris mais ces toujours des multiples. entre 1/15ème et 1/30ème tu as un 1Il comme il y a aussi que 1IL entre 1/8000ème et 1/16000ème
C'est des chiffres impressionnant mais la différence n'est pas si énorme au finale (un peu comme les hauts iso)