Forum AlphaDxD

Bonsoir la compagnie,

Je souhaite assez simplement photographier des tableaux, et me pose la question de l'éclairage. Après pas mal d'essais, la solution "lumière du jour" ne me convient pas. Mon atelier est vraiment trop sombre

La bricole qui me va pour l'instant le mieux, c'est d'orienter deux néons daylight dos au tableau. Par contre, pour des tableaux de plus de 1m50 de diagonale, c'est dur à négocier.

Je me demande donc si acheter deux loupiotes serait intéressant. Genre ça : http://foto-walser.biz/shop/default.aspx?TY=item&ST=1&IT=181&CT=29

En fait, le but est d'éviter le moindre reflet sur la toile, le grain accrochant très vite la lumière directe. Je voudrais surtout savoir si l'utilisation de parapluies diffuse la lumière suffisamment, ou bien au contraire la concentre (je n'ai qu'une maigre expérience de l'affaire...)? Ou dois-je uniquement m'orienter vers de la softbox?

Maître ear m'a deja parler de lumière continue. Toutes les propositions et conseils sont vraiment les bienvenus, même si mon expérience du flash m'a laissé sur ce sujet un peu perplexe (lumière qui va "gratter" le fond du tableau, montrant TOUT, même l'esquisse... l'horreur!!!).

Ouf, et merci de votre compréhension

Question idiote, pourquoi ne pas les photographier dehors ?

As-tu essayé de les éclairer avec des simples néons pour essayer ?

Sinon, pour les flashes, il faudrait les mettre en puissance mini pour ne pas révéler l'esquisse... as-tu essayé aussi ?

Les poses longues sur pied ?

Ear, tu as une soluce à proposer ?

En fait, en extérieur, c'est vite ingérable, même si l'idée est sans doute une des meilleure qui soit en terme de simplicité et d'efficacité.
Le but est également de manipuler au minimum le tableau, et d'arriver sans trop de contrainte à placer l'environnement, lumières et appareil, assez facilement.

Et puis c'est vraiment difficile d'éviter ces petits reflets. sinon, les néons sont ce qu'il y a de mieux pour l'instant en effet, en utilisant la pièce elle-même pour diffuser. Mais les différences d'exposition d'un coin à l'autre du tableau, sur des formats même moyen, devient vite ingérable aussi.

Pourquoi vouloir utiliser un flash ??
Même si tu n'as pas de lumière, le simple fait que ton sujet (en l'espèce, des tableaux) soit complètement immobile (à moins qu'ils aient des jambes et qu'ils courent partout ), je pense qu'un trepied et une pose plus ou moins longue devrait amplement te suffire, non ?

Cette solution aurait l'avantage d'éviter tout risque d'éventuels reflets avec l'utilisation d'un flash.

mes tableaux ne courent pas, ils sèchent.

Le trépied, je l'utilise depuis un certain temps deja, mon sens pratique étant presque normal . Ça pose quand même un problème pour moi si le temps d'exposition dépasse la seconde... je trouve ça vite difficile à gérer. En plus, faire un bracketing avec des temps comme ça, le résultat risque d'être bizarre.

En fait je ne veux pas utiliser de flash. Le photographe qui photographie d'habitude mes tableaux le fait au flash, ce qui me pousse à vouloir le faire moi même, en lumière continue, afin de ne pas appliquer une règle. Je veux juste un truc contrôlé, moins violent et correspondant plus à un éclairage "de spectacteur". Donc je me demandais si deux loupiotes et un peu de diffusion feraient l'affaire. Mais pas une solution trop bricolée non plus. Pas de bougie, en somme

Bon, effectivement pas de flash... Le mieux c'est la lumière continue pour la repro de tableaux. Pas de diffusion non plus. Il faut des 'bols' normaux. Pour des tableaux de taille inférieure à 1,50m au carré, deux bols suffisent et 1000 w par lampe. Au-delà il faut quatre bols pour les grands tableaux.

Ensuite, un accessoire INDISPENSABLE, un simple lux-mètre d'agrandissement ! Tu trouves ca sur eBay pour pas cher.

Pour disposer les bols, tu commences par les mettre à 45° par rapport au plan du tableau (bien entendu l'axe du bol est à mi-hauteur du tableau...) et ensuite, en te mettant à la place de l'appareil tu contrôles les reflets éventuels et tu déplaces alors l'angle de quelques degrés dans un sens ou l'autre. Quand tu éclaires à 45° une surface plane tu as donc un point chaud correspondant à l'axe du bol vers le tableau. De part et d'autre tu as moins d'éclairement. L'astuce consiste à croiser légèrement les deux axes des bols pour avoir une quantité de lumière la mieux répartie et pour contrôler cela tu utilises tout bêtement le lux-mètre ! Comment interpréter le résultat ? Imagines que tu as 100 au centre et 70 sur les bords. Tu auras donc 1/3 de diaph d'écart et ca va se voir... 100 et 90, tu auras un 1/10 de diaph d'écart, ca cela ne se voit pas ! En réalité en-dessous de 1/4 de diaph faut avoir les yeux sacrément exercés ! Pour que le point chaud ne soit pas un problème il faut des bols LARGES et de la PUISSANCE ! Dans ce cas, tu recules les lampes et le tour est joué !

Si certains points te paraissent obscurs, je te ferai un croquis.

Maître ear_78, MERCIIIII

Je n'ai pas grand chose d'autre à dire

Je m'équipe, je m'y colle. C'est peut-être un peu tôt pour les questions. je reviens à la charge dès que mes avancées seront significatives.

Gérooooooniiiiiiimooooooooooooo

question idiote, mais pour des tableaux, justement, une grille nid d'abeille avec le spot assez éloiné, ça n'aiderait pas ?

Peut-être mais tu vas perdre beaucoup en puissance... En numérique c'est moins grave mais en argentique avec des émulsions peu sensibles on s'approchait alors de la seconde voir plus et donc il fallait corriger l'écart à la loi de réciprocité (l'effet schwarzschild)...