Forum AlphaDxD

Bonjour à toues et tous,
J'ai un petit souci d'incompréhension...
Lorsque j'utilise mes deux flashs en déporté, HVL 42 et 56 et je suis en priorité vitesse, quand je suis à 200, pas de problème. Lorsque je passe à 250, le boitier m'indique alors "HSS". Ce mode est sur ON sur les 2 flashs, mais là, c'est presque noir... Pourtant la différence de vitesse n'est pas énorme du coup, je ne comprend pas.
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi ? Merci à vous.

le soucis en HSS c est que tu perds énormément de puissance
alors selon ta config c est peut être possible

Ce serait donc ça...
Le but était de prendre un visage en mouvement et d'avoir les cheveux très net. Chose que je n'obtiens pas à 200. Une parade à cela ?
Merci pour la réponse dje !

Plus précisément, chaque boitier possède une vitesse de "synchro flash" définie, dépendant du fonctionnement de son obturateur (souvent 1/160, 1/200, 1/250...)
Dès qu'on sélectionne une vitesse supérieure à cette vitesse de synchro, l'obturateur n'est plus complètement ouvert à un moment donné de l'expo (le second rideau commence à se fermer avant que le premier n'aie fini sa course, l'expo se fait par une fente qui défile devant la surface sensible), donc un éclair de flash unique n'éclairerait plus toute la photo. C'est pourquoi il faut passer en mode flash haute vitesse (HSS), où le flash va envoyer une salve d'éclairs qui se suivent (un éclair de flash dure entre 1/1000 jusqu'à seulement moins de 1/10000 selon la puissance nécessaire), pour assurer un éclairage continu uniforme pendant tout le défilement de la fente de l'obturateur. Cette fente étant d'autant plus étroite que la vitesse sélectionnée pour la photo est faible (juste au-dessus de la vitesse de synchro, l'obturateur s'ouvre encore presque entièrement, à 1/4000 ou 1/8000 elle devient très étroite).

Donc plus la vitesse d'obturation est petite, plus il faut un grand nombre d'éclairs pour éclairer toute la photo, donc moins le flash peut donner de puissance à chacun de ces éclairs... Bref en HSS, la portée utile du flash baisse très vite dès qu'on monte un peu au-dessus de la vitesse de synchro.

Ok, merci pour vos réponses.
Et voilà une semaine qui s'achève avec un poil de connaissance en plus !

ouais merci jr56 pour cette intervention et pour toutes celles ou tu nous fais partager ton expérience et tes connaissances.

De rien, c'est un plaisir!

Ouaip, il me faudrait plusieurs vies pour arriver à acquérir ce package de savoir...Encore faudrait-il être à chaque fois un humain et toujours aimer la photo !!

Ben, sans vouloir jouer au vieux c.., je me dis souvent en lisant ce forum et d'autres que si dans ma jeunesse internet et ses forums avaient existé, j'aurai appris la photo beaucoup plus vite Dans les années 60/70, on en etait réduit à guetter la parution mensuelle d'une revue photo et acheter un ou deux bouquins, quasi introuvables quand on n'habitait pas dans une grande ville (en plus fallait convaincre ses parnts de l'acheter ).
Heureusement mon père était ausi un amateur éclairé et a pu m'initier.

L'avantage par contre, c'est qu'on expérimentait soi-même beaucoup plus en prenant son temps, et les résultats se gravaient dans la mémoire pour la durée...

jr56 a écrit :L'avantage par contre, c'est qu'on expérimentait soi-même beaucoup plus en prenant son temps, et les résultats se gravaient dans la mémoire pour la durée...

Il fallait aussi être patient.... quelques jours d'attente entre la prise du cliché et le résultat visible après développement et tirage du film argentique par un labo.
Je prenais également de nombreuses notes au moment de la prise de vue (pas de métadonnées exif dans l'argentique)...
On faisait (plus) attention au sujet, au cadrage, à la lumière car le déchet en argentique (film + développement) était économiquement ruineux.
C'était une autre époque, une autre approche de la photographie mais on apprenait sans doute mieux de ses erreurs et expérimentations.

Flash a écrit :Je prenais également de nombreuses notes au moment de la prise de vue (pas de métadonnées exif dans l'argentique)...

J'ai encore deux ou trois exemplaires des petits carnets avec un crayon qui ne quittaient pas mon sac photo, les exifs manuelles de l"époque !

Car en plus d'attendre le développement pour voir le résultat, ce développement c'était parfois plusieurs semaines plus tard, si on n'avait pas fini sa pellicule 36 poses (dont la photo unitaire revenait mloins cher qu'avec les pellicules 24 voire 12 poses... ). Donc pour se souvenir des paramètres de PdV...

Pour l'histoire, un boitier Minolta argentique a inventé l'ancêtre des exifs, le dynax 7 qui mémorise les paramètres de PdV des 7 dernières pellicules.