Rien à ajouter à EGr.
Comme l'apport de l'ADI est marginal, donc qu'on a quasiment la même chose en se mettant en TTL avec un objectif (D), que l'ADI n'améliore éventuellement bien évidemment une photo qu'avec un objectif (D), que parfois un objetif non (D) avec le boitier en ADI donne des expo faussées, qu'à l'inverse je n'ai jamais vu le réglage TTL poser un pb. avec un obj. (D), pour toutes ces considération,
je suis toujours en TTL par défaut quel que soit l'objectif.
Je me dis que si un jour l'expo flash est défectueuse en TTL et que j'ai un obj. (D), je passerai ponctuellement en ADI, mais le cas ne s'est jamais présenté! (en gros, selon les revues spécialisées, cela peut arriver si l'éclair du flash se réfléchit dans un miroir ou une surface métallique brillante qui serait dans le champ de la photo, mais même en mitraillant miroir et robinets chromés dans ma salle de bain, je n'ai jamais mis en défaut le "simple" réglage TTL!

)
EDIT: Pour répondre quand même à la 1ère partie de la question: Les objectifs (D) ont un encodeur qui en fonction de la position de la mécanique de MaP calcule la valeur de la distance de MaP et la renvoit au boitier, dans lequel la fonction ADI permet au boitier d'en tenir compte pour calculer l'expo (ambiante ou au flash), en partant du principe que le photographe fait la MaP sur le sujet principal. Autrement dit, connaissant la distance du sujet principal, le boitier va doser le flash pour optimiser l'éclairage à cette distance, alors qu'il pourrait être piégé par ex. par une surface très claire bien plus proche, qui lui renverrait beaucoup plus de lumière que le sujet principal. Il limiterait alors l'expo pour cette surface rapprochée, mettant le sujet principal plus lointain dans la pénombre.
Le fait que cela n'améliore pas grand chose signifie simplement que les algorithmes habituels de la TTL au flash savent déjouer maintenant ces pièges sans utiliser l'info de la distance de MaP (notamment en détectant au niveau du boitier sur quels collimateurs la MaP est bonne et sur lesquels elle est floue (ce qui se fait en interne au boitier, sans rien demander à l'objectif), et donc en en déduisant où dans l'image se trouve le sujet principal (net par hypothèse) et en utilisant les différentes zones du système d'expo pour exposer correctement cette zone là.
Certes si dans ces zones existait une reflection trop importante, renvoyant beaucoup plus de lumière qu'un sujet "standard (les reflets cités plus hauts), le boitier pourrait être piégé, et là seul l'info supplémentaire de la distance à laquelle se trouve le sujet lui permet de se rattraper, mais en pratique, il n'est pas piégé même dans ces cas extrêmes (il faut savoir aussi que le système d'expo au flash a maintenant plusieurs dizaines de milliers de situations "type" possibles en mémoire, et que visiblement cela lui suffit!)