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Un flashmètre est une cellule à main te donnant le couple vitesse/ouverture relatives à une sensibilité choisie. La diffèrence avec celles de ton boitier c'est qu'elle n'est pas TTL et ne prendra pas en compte l'optique etc..Par contre il peut travailler en mesure ambiante ( mesure directe des sources lumineuses ) ou réflèchie ( lumière renvoyée par le sujet ) alors que les cellules de ton boitier ne mesure que la lumière réfléchie. Intéressant dans le cas d'éclairages multiples en studio afin d'équilibrer ou de disposer ceux-ci.
Quant à la différence entre les divers modèles je possède un Minolta IV F et je ne sais même pas les différences techniques qu'il a avec un IV alors je laisse le soin aux experts de te répondre. Je pense toutefois que les plus anciens te donnent les infos par diodes alors que les derniers ont des écrans LCD

Bonsoir Honey,

Je pense que Le Bison sera le (ou un des) plus à même pour expliquer les fonctionnement et les subtilités du flashmetre.
Lors d'une conversation avec lui, il m'avait expliquer ce en quoi les boitiers numériques les plus récents ne suppléent pas en toutes circonstances l'usage d'un flashmètre. Cela l'avait plusierus fois sorti de situations épineuses: contrejour, sous-bois...
Il m'avait ajouté que de son point de vue, le Minolta Flashmeter IV est celui qui est le plus complet et le plus intéressant y compris face aux versions ultérieures et face aux aux concurrents. Plus de 1200 € quand il était vendu neuf...

On en trouve entre 150/180 € aux USA et entre 200 et 350 € en Europe.
J' en ai donc acheté un premier, puis j'ai eu l'occasion d'un second...
Je pense en remettre un sur le marché prochainement.
Je n'en connais pas encore suffisamment le mode de fonctionnement pour pouvoir te faire un topo.
je dois m'y coller dans les jours qui viennent car mariage de ma filleule le 30/08 et j' ai été réquisitionné.

Voici quelques liens utiles:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Posem%C3%A8tre
Le lien pour télécharger le mode d'emploi du Minolta Flashmeter IV
http://dl.free.fr/getfile.pl?file=/CpxCUOX0/FlashmeterIV.pdf
Il te donnera de précieuses infos sur le fonctionnement de ce flashmètre et aussi sur son utilité en général

Ci-dessous le résumé des fonctions du Minolta Flashmeter IV

CELLULE FLASHMETRE POSEMETRE MINOLTA IV PRO

MESURE LA LUMIERE AMBIANTE ET LE FLASH, AINSI QU’UNE MESURE CONTINU EN CINEMA. PARFAIT ETAT DE MARCHE AVEC SA DRAGONNE ET SA POCHETTE D’ORIGINE MINOLTA.

Fournie avec son manuel utilisateur et ses 2 accessoires : diffuseur plat « lumière réfléchie » et le dôme diffuseur sphérique.

Le Flashmètre/Posemètre fonctionne soit en priorité vitesse soit en priorité à l’ouverture. Fonctionne également en simple éclair ou multiples éclairs pour une mesure cumulée. Et possède une fonction mémoire, ce qui est très pratique pour la mesure quand on utilise des lumières réfléchies.

Description :
Posemètre multifonction pour mesure en lumière ambiante et au flash

Méthode de réception
Incidente par dôme diffuseur sphérique.
Réfléchie : champ 40° avec accessoire « lumière réfléchie ».
Récepteur : Cellule photosensible au silicium, tête réceptrice orientable 270°.

Mode de mesure
« Ambi » : pour source d’éclairage continu.
« Cord » : pour flash éléctronique
« Non Cord » : pour flash électronique sans cordon de synchronisation, ,cordon de déclenchement non indispensable.

Echelle de mesure au flash à 100 ISO
Incidente : de f/0.7 à f/90.
Réfléchie : f/1.0 à f/90.

Echelle de mesure continue à 100 ISO
Incidente : de IL – 2 à IL 19.5.
Réfléchie : de IL 1 à IL 22.5.

Affichage numérique sur ACL
Ouverture de f/0.7 à f/90.
Valeurs d’ouverture (ExIN) : de -15.9 à 45.6.
Vitesses : de 1/8000s à 30s.
Cadences cinéma : 8, 12, 16, 18, 24, 32 et 64 images/secondes.
Sensibilité de film : de 8 à 644 ISO par 1/3 de valeur normalisée.
Expositions cumulées : de 0 à 9 (au-delà de 9 mesures affiche la dernière en mode « priorité à la vitesse »).
Valeur Guide : 8 à 8 par valeur entière.

Fonctions spéciales
« Analyse » pour mesure en lumière mixte (continue et flash).
Mesure en « priorité à l’ouverture » (ambiance et flash).

Autres
Prise pour récepteur extérieur, vis d’étalonnage, filetage pour pied, éclairage de l’affichage.

Bonsoir
Alpinlover

Numériquement... Un simple lux-mètre devrait te convenir.

Franchement, la mesure d'expo spot désormais rend quasiment inutile un autometer/flashmeter. Et en numérique, tu fais une photo test, tu regardes ton résultat et ton histo et tu corriges.
Le seul intérêt résiduel est lors de shootings studio ou quand le boîtier est sur pied et que tu ne veux pas bouger son calage pour faire une mesure spot sur un endroit qui n'est pas celui où la MAP sera faite...

Non.

Un lux-mètre mesure une quantité d'éclairement et il te permet par exemple de régler tes gamelles quand tu fais une repro pour avoir une répartition parfaite de la lumière. Il te permet aussi sous l'agrandisseur, à partir d'un tirage 'calé' de caonnaître les variations de temps de pose à appliquer.

Un flash-mètre ou un posemètre va te proposer un couple vitesse/ouverture pour une sensibilité donnée. Ce n'est pas la fonction d'un lux-mètre.

Et comme le rappelle AlphaDream, c'est inutile maintenant avec l'histogramme sur l'écran LCD... Par contre un lux-mètre pour régler ses lumières et connaître les variations d'éclairement quand on ne veut pas enlever l'appareil du pied et le balader en mesure spot dans la scène, c'est très utile...

L'utilité des Spotmètres, Flashmètres, Thermocolorimètres n'est plus à démontrer.

Si Kenko a repris la fabrication/commercialisation des instruments de mesure de notre marque préférée, ce n'est pas pour rien. Il y a un marché pour les gens qui recherchent efficacité et précision. Il n'y a qu'à voir à quel prix partent les Flashmètres VI, Thermocolorimètres et Spotmètres M et F.

Un posemètre ne sert pas uniquement à offrir un couple durée d'exposition/diaphragme. Ce serait réducteur de penser cela.
Un flashmètre est un véritable outil qui permet, entre autres:

-le calcul du dosage "lumière artificielle/lumière ambiante" et ceci très précisément, sans tâtonner. Ceci permet de selectionner selon ses propres goûts l'ambiance que l'on veut donner à la tof et ceci en pourcentage!!!
-le calcul du cumul d'éclairs necessaires à l'exposition d'une scène. C'est simple, vous utilisez un couple durée d'exposition/diaphragme. La source de lumière electronique n'est pas suffisante pour le couple utilisé. Le flashmètre vous dira combien de fois faire partir le flash afin d'obtenir une expo correcte. Idem en utilisation hors flash.

Les boîtiers numériques n'offrent pas de telles possibilités.

Il y a plein d'autres applications pour lesquelles ces instruments sont indispensables. Et, en particulier, les Thermocolorimètres, ce qui pourrait surprendre le novice.

Oui mais le cumul d'éclair reconnais qu'en-dehors du studio et l'utilisation d'objectifs fermés à f/45... A moins qu'on se soit monté un studio avec peu de puissance lumineuse là c'est utile.

Pour le dosage ambiant/flash, l'écran arrière ou le déport sur un laptop permet quand même un bon contrôle a posteriori.

Pour le thermo tu as raison seulement on change de gamme de prix en appareils de mesure... C'est cher un thermo Minolta même d'occasion !

Et on a un thermo très efficace désormais sur les Alpha...

ear_78 a écrit :Oui mais le cumul d'éclair reconnais qu'en-dehors du studio et l'utilisation d'objectifs fermés à f/45... A moins qu'on se soit monté un studio avec peu de puissance lumineuse là c'est utile.

Pour le dosage ambiant/flash, l'écran arrière ou le déport sur un laptop permet quand même un bon contrôle a posteriori.

Pour le thermo tu as raison seulement on change de gamme de prix en appareils de mesure... C'est cher un thermo Minolta même d'occasion !

Et on a un thermo très efficace désormais sur les Alpha...

1°) Oui, mais la fonction "cumul d'éclairs" (sur certains flashmètres) permet aussi la fonction "cumul d'expos". Bon, avec le numérique... aucun interêt puisque les boîtiers ne permettent pas la surimpression .
De plus, d'accord avec toi si le photographe possède des flashes puissants. Mais, si tel n'est pas le cas (flashes cobras), cette fonction sera très utile.

2°) Concernant le dosage, certains préfèrent le calculer avant plutôt qu'après afin de ne pas perdre leur temps. Les pros ne travaillent pas de façon empirique (enfin, certains). De plus, les écrans des boîtiers ne sont pas toujours bien réglés... et ne restituent pas toujours correctement ce qu'il y aura sur la tof. Attention, nous parlons là de matériel professionnel et, qui dit matériel pro dit utilisation pro. Si c'est pour faire mumuse, aucun interêt, d'accord avec toi. Par contre, si ces instruments existent toujours, c'est qu'ils ont bien une utilité, non? Leurs possibilités et précision reste inégalée et les pros les utilisent afin de paufiner et d'offrir un travail de grande précision.

3°) Tiens, tu peux expliquer la fonction "Thermo" des Alpha, ce sera utile pour beaucoup d'entre nous . Plusieurs membres m'ont posé la question. Ne m'étant pas penché sur la question.. je n'ai pas apporté de réponse. Déontologie oblige.

Petit oubli, les Automètres et Flashmètres disposent d'une gamme d'accessoires étendue. Je pense, en particulier au fameux Booster Amplificateur II qui offre, entre autres, la possibilité d'effectuer des mesures jusqu'à IL-7... C'est, peut-être d'une utilisation marginale mais, pour qui fait de la photo nocturne... c'est le TOP!

Et bien ce qui est bluffant avec l'Alpha 700 et 900 (les autres je ne sais pas comment ca marche ?), c'est que si tu fais une BdB manuelle, le boitier te donne la valeur en °K à utiliser et le filtrage... J'ai comparé avecun bon vieux Thermocolorimètre II Minolta et c'est nickel ! A ma connaissance, seul le photographe a insisté sur cette possibilité dans leur présentation des Alpha 700 et 900. CI, RP, Déclic Photo, DPR, etc, sont passés à coté...
Tous les jours je lis que cela ne sert à rien de s'occuper de la BdB en RAW sauf que si on développe 15 jours après on peut oublier la colorimétrie du moment... On est bien content alors d'avoir shooté au plus près, même en RAW.

Tu sais, en studio, malgré le flashmètre et l'habitude de l'utilsier, je n'ai jamais shooté un 4"x5" sans faire un pola de controle avant... Le flashmètre/posemètre perfectionné comme les modèles Minolta, c'est surtout les pros en photos de mode pas faciles (défilés) qui l'utilisent. Là je suis entièrement d'accord avec toi.

honeybadger a écrit :Ca fait quoi, çà fait pas quoi, bref qui peut me faire un "Flashmètre pour les nuls"

Bon, bah pour résumer, à nous autres, amateurs, ça ne sert à rien !

Tout dépend de l'utilisation.
Le top, c'est la mesure incidente!

Exact.

Rien de tel que la mesure incidente. Précise, fiable... pour l'exposition de tofs sans souci.

Nous sommes d'accord je pense : ces appareils ont une utilité, mais pour les simples amateurs que nous sommes, ça ne sert à rien.

Tu l'as toi même dit d'ailleurs : c'est du matos de pro.

LE BISON a écrit :Attention, nous parlons là de matériel professionnel et, qui dit matériel pro dit utilisation pro. Si c'est pour faire mumuse, aucun interêt, d'accord avec toi. Par contre, si ces instruments existent toujours, c'est qu'ils ont bien une utilité, non? Leurs possibilités et précision reste inégalée et les pros les utilisent afin de paufiner et d'offrir un travail de grande précision.