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Bonsoir,

Avec le A850, il était conseillé de faire un décalage d'exposition de +0.3 pouvant aller jusqu'à +0.7 pour limiter la montée du bruit.

Est-ce qu'il est conseillé de faire un décalage avec A7 III ?
si oui de combien.

Je ne décale pas l'exposition avec l'A7 III (excepté pour les oiseaux en vol avec ciel bleu +1 à +1.7)
Le bruit est n'importe comment très faible avec l'A7 III.

Bonsoir,

Merci jackez pour ces renseignements.

Si tu as des sujets 'normaux' avec le mode de mesure multizone de l'A7 III, je dois pousser sous LR le curseur Exposition de 0,20 à 0,33 systématiquement. Mais je le fais en post traitement, jamais à la prise de vue. Et c'était vrai avec l'A7r II, l'A7r et l'A7. Curieusement c'était toujours juste avec l'A7s et pareil avec l'A7s II. Bien entendu avec un sujet très clair ou très sombre qui occupe plus des 2/3 de la scène je surexpose ou je sous expose généralement d'au moins 1 IL, et là je le fais à la prise de vue.

Merci pour ces commentaires.
Sous photolab3, je fais sensiblement la même chose.

Sur A7III, perso à 80 % du temps à la prise de vue je monte de 0,7 à 1 Il supplémentaire. Je trouve que l'A7III a tendance à sous exposer.

0,7 à 1 IL, ça me semble beaucoup... Les hautes lumières sont quand même plus difficiles à récupérer que les basses.
Mais si ça fonctionne de ton côté.

Idem pour moi, 0.7 à 1IL c'est beaucoup.Je reste à 0 et je remonte de 0.3 IL suivant le cas en traitant.

On le faisais sur les boitiers A900 et A850 pour empêcher d'avoir du bruit qui monté rapidement à 1600 iso.

Sur un A7 il y a peu de risque , vu que le bruit est très faible.IL faut monter au-dessus de 12800 et encore .

Comme dit ear_78, il décale quand la zone de sur-exposition ou de sous-exposition est très importante soit environ les 2/3 de la prise de vue.

Je verrais quand j'aurais le cas.

Aucuns problèmes pour récupérer les hautes lumières. Même quand vous avez des alertes surex, on peut monter encore sans problèmes. Et la règle qui veut que l'on calle l'expo à droite etait valable avec les réflex, elle l'ai tjrs avec les hybrides. Il faut mieux réussi son expo à la prise de vue que de devoir relever l'expo en post traitement et risquer de voir arriver du bruit numérique. Perso je préfère baisser l'expo que la monter en post traitement. l'image ne se dégradera pas.

J'ai acheté un A7-III il y a 2 semaines (pour profiter du cashback de Noël à 300 EUR).
Effectivement, comme pour mon A900, le A7-III sous-expose d'environ 0,7 IL. En appliquant une correction d'expo à +1 (donc expo à droite), je n'ai pas de zone cramée au dématriçage (Capture One 20 & DxO Photolab 1)
J'ai également fait des PDV à ISO 1000, en me référant aux zébras : j'ai donc réglé jusqu'à disparition complète des zébras. Résultat : expo fort sous-exposée, mais pas trouvé de bruit au dématriçage. Les zébras sont apparemment hyper sensibles ! Bonne approche, mais en accepter un peu n'est pas rédhibitoire.

Au final, je fais comme avec l'A900 : expo à droite en toute confiance. Cela permet aussi de monter un peu plus en sensibilité et éviter au mieux le bruit en PT.

sinon tu peut régler l'expo directement pour les hautes lumières...

Effectivement sur A7RII les zébras sont pessimistes ( réglés à 100%) si je les fais disparaitre l'image est sous-exposée.

En même temps, étant donné que les zébras servent à éviter une surex, je peux comprendre que Sony ait poussé un peu leur sensibilité, quitte à sous-exposer au final (surtout que rattraper une sous-ex est plus facile).
Ça serait plus frustrant dans l'autre sens (a priori en tout cas, après, quand on connaît l'appareil).

Beje a écrit :sinon tu peut régler l'expo directement pour les hautes lumières...

Effectivement, c'est la bonne méthode. Cela revient d'ailleurs à "exposer à droite", avec la sempiternelle problématique que "le choix" du blanc (ou de la HL) que tu "acceptes" (sera obligé) de brûler t'appartient à 100%. Pour ce qui me concerne, je n'applique ce choix que dans des cas particuliers où la scène aura besoin de toute la dynamique possible (mariage, contre-jour avec parties très sombres & blanches dans le sujet photographié, paysage sombre avec ciel très lumineux ou nuages blancs, lumières dans le champ de la PDV, etc.)
En effet, la dynamique des appareils n'étant jamais suffisante, il y aura toujours des HL qui seront hors champs si on recherche "la bonne exposition". Si on ne fait pas ce choix, c'est en PT que le problème se posera, mais avec une hausse de bruit vu la sous-ex qu'on aura dû choisir à la PDV pour éviter toute HL hors dynamique (piège récurrent).
L'avantage avec une expo réglée sur les HL que tu ne veux en aucun cas brûler permet de décider ce qui est définitivement hors champ et qui a peu d'importance (ou moins) dans la scène que l'on photographie. Et bien souvent encore, il faudra encore déboucher les ombres en PT pour récupérer un maximum de la scène (quoique là aussi c'est une question de choix).

Pour ce qui me concerne, j'ai constaté que le Minolta D5D était très (beaucoup trop) vite en sur-ex, mais que pour tous les appareils DSLR Sony que j'ai eu, on pouvait exposer à droite jusqu'à 1,5IL, ce qui n'était pas destructif (1IL pour l'@100, toutefois). Une correction d'exposition en PT récupérait facilement les données éventuellement cachées dans les HL.
Je constate qu'il en va de même avec l'A7-III.

Insight a écrit :En même temps, étant donné que les zébras servent à éviter une surex, je peux comprendre que Sony ait poussé un peu leur sensibilité, quitte à sous-exposer au final (surtout que rattraper une sous-ex est plus facile).
Ça serait plus frustrant dans l'autre sens (a priori en tout cas, après, quand on connaît l'appareil).

Plus facile ? Une faible sous-ex OK, mais rattrapper une sous-ex "pour éviter des HL brûlées" est bien souvent impossible ou entraîne une bouillie de gros bruit numérique. Prenons, par exemple, un amphithéâtre éclairé moyennement avec la scène (orchestre, artistes, etc) très éclairée. Bonjour les dégâts si on veut rendre l'ambiance de la salle. Il faudra choisir ! Et là, si je sous-expose, les spots ne seront "peut-être" pas brûlés, mais de la salle je n'aurai rien. Je n'aurai donc pas choisi "la bonne exposition". Si j'expose à droite, je suis certain de récupérer bien plus de données des parties les plus lumineuses(donc plus grande aptitude à récupérer des données apparemment perdues dans la sur-ex) que dans le cas précédent.

Cela a été démontré à maintes reprises (discussions récurrentes depuis l'apparition du numérique où la sensibilité fluctue linéairement alors qu'en analogique la fluctuation était exponentielle) : il y a plus de données dans les HL que dans les BL. Il y a plus de bruit en débouchant les BL qu'en redressant les HL (dans lesquelles il y a rarement du bruit). Et la plus grande plage dynamique possible s'obtient en surexposant (pas trop, éidemment), jamais en sous-exposant.

Pour ce qui me concerne, le bruit numérique reste bien plus frustrant que des noirs bouchés ou des ombres tellement sous-exposées qu'on perd beaucoup de la scène.
Déboucher des ombres entraîne aussi très vite une solarisation, ce qui est aussi très frustrant car très moche. Je récupère donc tout ce qu'il est possible de récupérer dans les HL et ce qui ne l'est pas ne fait que "trahir" la luminosité de la scène. Un photographe compose avec la lumière (autant qu'il le peut) pas avec les ombres, mais à l'impossible, nul n'est tenu. Je préfère montrer de la lumière que laisser penser un seul instant que je n'ai pas fait le bon choix d'exposition.

Dans tous les tests d'appareils, outre la perte des détails fins, un des critères le plus analysé est... le bruit numérique par la montée en sensibilité.