A6000, premières observations
Publié : Mar 25 Mars 2014 17:52
Bon, reçu en début d'après-midi, tout chaud de chez Sony Europe au départ d'Endoven, NL.
La boîte est minuscule. J'ai commandé le boîtier nu, donc j'ai eu droit à un bouchon, faudra que les acheteurs de kit nous disent si M. Sony les a enflés sur ce coup ?
Premier geste : protéger l'écran. Je suis victime d'une ahurissante malédiction avec les écrans de NEX (je vous raconterais que vous n'y croiriez pas...), et de plus il a toutes ses chances de repartir chez Sony sous 30 jours, donc je prends zéro risque.
L'oeilleton caoutchouc n'est pas monté dessus au déballage, prenez soin de régler la dioptrie avant de le mettre en place. Au sujet de cette dernière, son réglage est bcp plus fin que sur aucun autre boîtier jamais testé, donc d'une précision très agréable. L'EVF de prime abord fait nettement plus petit que celui du N7. Il est aussi bcp plus "propre" de rendu, sans la granulosité en intérieur, ou alors faut vraiment baisser les lampes. Après trente minutes d'utilisation la différence de taille me paraît bcp moins importante. L'oeilleton amovible a rigoureusement la forme et les dimensions de celui du N7, mais il paraît d'un matériau plus dur. Un reviewer a noté en avoir souffert en usage prolongé, et je veux bien le croire.
Pour moi ce boîtier semble emprunter énormément à l'A7/R, la bosse et le FF en moins. Les menus sont les mêmes, les options de customisation sont proches, le toucher très raide de l'articulation écran et des roues du dessus sont idem, j'espère très fortement qu'ils s'assouplissent à l'usage, parce que tel quel le plaisir d'utilisation est nettement dégradé, par rapport aux roues très fluides (trop pour certains) du N7.
Question customisation des contrôles le niveau est excellent, et grâce au choix de l'action de la molette de réglage du dessus, on retrouve quasiment un schéma en TriNavi, il faudra simplement presser le coté droit de la roue arrière pour changer les ISO, plutôt que de la tourner directement, ce qui évitera des changements intempestifs, car il est vrai que celle-ci est vraiment très molle sur le N7.
L'emplacement de la molette de Modes et de réglages devrait impérativement être échangé, afin que ce soit cette dernière qui tombe naturellement sous le pouce. Tous les premiers possesseurs/reviewers l'ont remarqué, et je ne peux qu'abonder dans ce sens. Toutefois, on s'y fera
Côté AF, il faut le dire, je suis sur le c...
Le mode "maître" de ce boîtier, c'est AF-C avec la zone wide. C'est dans ce mode que vous voyez les 179 points de PDAF dédiés danser sur l'écran ou dans l'EVF, et il est vrai que l'acquisition de la map ainsi est *instantannée*, y compris à grande ouverture et en basse lumière. Les seuls exemples de (léger, très léger) pompage que j'ai eu ont été à grande ouverture, basse lumière, mais en mode AF-S ou en zone autre que Wide. En gros, pour mettre l'AF de ce bébé en défaut... faut vraiment tout faire pour. Inutile de dire qu'avec le 16-70 àF4, c'est zim bam boum ! ça dépote.
Côté qualité d'image et comportement de l'affichage je ne peux parler que de mes habitudes, à savoir jpeg et mode M. Exactement comme l'A7, l'A6K semble perdre 1/3 stop de vitesse pour une expo similaire par rapport au N7, et de plus a une vicieuse tendance à avoir une image finale un poil plus sombre que la prévi à l'écran, j'ai donc tenté de régler la luminosité de celui-ci pour compenser un peu, mais ne pas hésiter à shooter plutôt un peu plus clair que ce qu'on souhaiterait au final (vers la droite de l'histo, pour ceux qui gardent un oeil dessus). La fonction Zebra est très utile dans ce domaine une fois apprivoisée, et on la retrouve avec bonheur sur le boîtier. Le menu Fn entièrement configurable est un bonheur, de même que les deux boutons C1 et C2, et la touche AEL.
La loupe en playback est toujours aussi agaçante que sur l'A7, et ce point n'a pas été réglé sur ce dernier par le nouveau firmware, malgré les plaintes d'une grande partie des utilisateurs à ce sujet... Là encore, on s'y fera.
Tendance également à écraser les détails en hauts ISO malgré une réduction de bruit mise sur LOW, donc je la passe sur OFF, mais pour les utilisateurs de RAW, le pb ne devrait pas se poser. A part les trois photos de ma chienne partagées dans le fil dédiées, pas encore eu le temps de shooter quoi que ce soit de valable, et je laisse les pots de Nutella à mes camarades
Le Peaking semble très réactif et très fin, autant sur le LCD que dans l'EVF, ce qui est une excellente nouvelle pour tous les amoureux de vieilleries manuelles.
En gros au premier abord très satisfaite, c'est un bon boîtier pour le prix, surtout pour ceux qui prennent patience et l'auront discounté chez PSC, ou ont bénéficié de la réduc étudiante.
La boîte est minuscule. J'ai commandé le boîtier nu, donc j'ai eu droit à un bouchon, faudra que les acheteurs de kit nous disent si M. Sony les a enflés sur ce coup ?

Premier geste : protéger l'écran. Je suis victime d'une ahurissante malédiction avec les écrans de NEX (je vous raconterais que vous n'y croiriez pas...), et de plus il a toutes ses chances de repartir chez Sony sous 30 jours, donc je prends zéro risque.
L'oeilleton caoutchouc n'est pas monté dessus au déballage, prenez soin de régler la dioptrie avant de le mettre en place. Au sujet de cette dernière, son réglage est bcp plus fin que sur aucun autre boîtier jamais testé, donc d'une précision très agréable. L'EVF de prime abord fait nettement plus petit que celui du N7. Il est aussi bcp plus "propre" de rendu, sans la granulosité en intérieur, ou alors faut vraiment baisser les lampes. Après trente minutes d'utilisation la différence de taille me paraît bcp moins importante. L'oeilleton amovible a rigoureusement la forme et les dimensions de celui du N7, mais il paraît d'un matériau plus dur. Un reviewer a noté en avoir souffert en usage prolongé, et je veux bien le croire.
Pour moi ce boîtier semble emprunter énormément à l'A7/R, la bosse et le FF en moins. Les menus sont les mêmes, les options de customisation sont proches, le toucher très raide de l'articulation écran et des roues du dessus sont idem, j'espère très fortement qu'ils s'assouplissent à l'usage, parce que tel quel le plaisir d'utilisation est nettement dégradé, par rapport aux roues très fluides (trop pour certains) du N7.
Question customisation des contrôles le niveau est excellent, et grâce au choix de l'action de la molette de réglage du dessus, on retrouve quasiment un schéma en TriNavi, il faudra simplement presser le coté droit de la roue arrière pour changer les ISO, plutôt que de la tourner directement, ce qui évitera des changements intempestifs, car il est vrai que celle-ci est vraiment très molle sur le N7.
L'emplacement de la molette de Modes et de réglages devrait impérativement être échangé, afin que ce soit cette dernière qui tombe naturellement sous le pouce. Tous les premiers possesseurs/reviewers l'ont remarqué, et je ne peux qu'abonder dans ce sens. Toutefois, on s'y fera

Côté AF, il faut le dire, je suis sur le c...
Le mode "maître" de ce boîtier, c'est AF-C avec la zone wide. C'est dans ce mode que vous voyez les 179 points de PDAF dédiés danser sur l'écran ou dans l'EVF, et il est vrai que l'acquisition de la map ainsi est *instantannée*, y compris à grande ouverture et en basse lumière. Les seuls exemples de (léger, très léger) pompage que j'ai eu ont été à grande ouverture, basse lumière, mais en mode AF-S ou en zone autre que Wide. En gros, pour mettre l'AF de ce bébé en défaut... faut vraiment tout faire pour. Inutile de dire qu'avec le 16-70 àF4, c'est zim bam boum ! ça dépote.
Côté qualité d'image et comportement de l'affichage je ne peux parler que de mes habitudes, à savoir jpeg et mode M. Exactement comme l'A7, l'A6K semble perdre 1/3 stop de vitesse pour une expo similaire par rapport au N7, et de plus a une vicieuse tendance à avoir une image finale un poil plus sombre que la prévi à l'écran, j'ai donc tenté de régler la luminosité de celui-ci pour compenser un peu, mais ne pas hésiter à shooter plutôt un peu plus clair que ce qu'on souhaiterait au final (vers la droite de l'histo, pour ceux qui gardent un oeil dessus). La fonction Zebra est très utile dans ce domaine une fois apprivoisée, et on la retrouve avec bonheur sur le boîtier. Le menu Fn entièrement configurable est un bonheur, de même que les deux boutons C1 et C2, et la touche AEL.
La loupe en playback est toujours aussi agaçante que sur l'A7, et ce point n'a pas été réglé sur ce dernier par le nouveau firmware, malgré les plaintes d'une grande partie des utilisateurs à ce sujet... Là encore, on s'y fera.
Tendance également à écraser les détails en hauts ISO malgré une réduction de bruit mise sur LOW, donc je la passe sur OFF, mais pour les utilisateurs de RAW, le pb ne devrait pas se poser. A part les trois photos de ma chienne partagées dans le fil dédiées, pas encore eu le temps de shooter quoi que ce soit de valable, et je laisse les pots de Nutella à mes camarades

Le Peaking semble très réactif et très fin, autant sur le LCD que dans l'EVF, ce qui est une excellente nouvelle pour tous les amoureux de vieilleries manuelles.
En gros au premier abord très satisfaite, c'est un bon boîtier pour le prix, surtout pour ceux qui prennent patience et l'auront discounté chez PSC, ou ont bénéficié de la réduc étudiante.