Semaine 42-2014 Le-Dude : Velkommen til Norge
Publié : Lun 13 Oct 2014 09:03
Bonjour à tous!
Cette semaine j’ai décidé de mettre Le-dude à l’honneur ! En partageant une des photos de ce fil sur un joli reportage en cours dans un pays froid, La norvège ! J’ai décidé de choisir cette photo car c’est tout à fait le genre de road trip (ou montain trip) que j’aimerais faire. Du kayak, de la neige, un tipi, en bref une vraie aventure !
- Salut à toi Le-dude, tu es assez peu présent sur le forum, mais quand on regarde ta production, quand tu viens, ce n’est pas pour rien !
Pour commencer cette interview j’aimerais en savoir un peu plus sur toi ! Dans ta présentation tu nous indique juste que tu es Savoyard. A part la fondue, qu’est-ce que tu fais dans la vie, tes passions, mensurations, dis-nous tout !
Bonjour et merci pour cet accueil! Je vous épargne mes mensurations, mais promis c'est du lourd (j'adore la fondue). Sinon, je vis en Savoie, dans la vallée de la Tarentaise et j'ai 30 ans. J'ai grandi en montagne, alors fatalement j'ai passé pas mal de temps sur des skis, un vtt, dans des chaussures de rando ou des chaussons d'escalade. J'adore les sorties au grand air entre potes ou avec ma femme, et j'ai la chance d'être bien entouré pour cela.
-Peux-tu nous parler un peu de ce voyage en Norvège ? tu as pas mal décrit dans le fil, mais si on parle de la préparation, ça se passe comment (prépa physique, programme, logistique pour le matos)
Peux-tu nous refaire une synthèse ici pour ceux qui on pas suivit le fil ?
Clairement, l'objectif n'a jamais été de faire une performance sportive. Mes 5 coéquipiers sont tous des fervents pratiquants de la montagne, donc il n'y a eu aucune préparation physique particulière. En revanche, le choix de mixer une voyage lointain en mobilité douce (départ en train de la maison), en autonomie (un unique ravitaillement en 15 jours sur le fjord) et avec un mix original de kayak de mer + ski de rando + bivouac en tipi : cela a été une grosse préparation logistique. La période entre décembre 2013 et le départ en mars 2014 a notamment été consacrée à restaurer les quatre embarcations (mis au rebut par une agence de voyage), rechercher des partenaires, établir la liste de matériel et se tester en situation, avec deux weekend de navigation hivernale sur les lacs d'Annecy et du Bourget (en vidéo ici : En attendant Tysfjord )
Ce qui a aussi été déterminant, c'est que ce type de voyage n'était pas complètement nouveau. Mes cinq coéquipiers avaient déjà réalisé la traversée du massif du Sarek en Laponie, avec des skis et des pulkas, déjà en mobilité douce avec des accès en train. Une partie de l'organisation avait donc déjà été "balisée". Et autre point important, chaque membre de l'équipe s'est impliqué dans la préparation et la logistique, notamment notre team leader qui a fait le choix de mettre ses projets professionnels en arrière plan pour consacrer un temps incalculable à la préparation du voyage.
Enfin, et c'est peut être le plus important, tout le groupe était sur la même longueur d'onde sur les objectifs et le programme du voyage. C'est important pour la cohésion du groupe quand on se retrouve sur place, en vase clos, dans des conditions de vie parfois un peu rustiques ou des situations un peu plus engagées que d'habitude.
- Pour revenir à la photo de l’interview, peux-tu nous raconter son histoire, ça à l’air d’un calme.. j’imagine pendant ce temps un feu de bois crépiter derrière en attendant la pêche miraculeuse !
C'était à la fin de la seconde vraie journée de navigation. Nous étions plutôt décontractés, parce que les conditions de mer avaient vraiment été superbes, nous avions été poussés par la marée, du coup le camp avait été installé assez tôt dans une petite crique sableuse et neigeuse. Là, Yann profite d'avoir quartier libre pour essayer de pêcher à la cuillère... enfin c'est surtout une excuse pour profiter de la belle lumière du soir. D'ailleurs nous sommes rentrés bredouilles, mais effectivement le feu de bois crépitait à notre retour, dans le poêle du tipi. Après ça, la tempête s'est levée, nous sommes restés 48h au même endroit le temps que ça se calme. Aucun poisson ne s'est jamais manifesté, nous avons mangé des bernicles (pas pire une fois cuisinés). C'est un bon souvenir.
- As-tu des anecdotes à nous raconter dans ce périple? Comme par exemple l’histoire d’un 5D qui veut apprendre à nager
? ou autre !
Ce voyage (comme le précédent à travers le Sarek) a été support d'un film documentaire; notre ami le réalisateur Bruno Peyronnet était donc à l'affut du moindre beau plan à mettre en boite. La difficulté pour lui à été, comme à son habitude, de devoir faire une double journée en tant que participant et en tant que pécheur d'image. Mais ça se complique sur l'eau : notre maitrise des kayaks est assez moyenne, les embarquations très chargés on beaucoup d'inertie, on tache de rester groupés pour des raisons de sécurité, on évite de multiplier les débarquements qui prennent un temps considérable, chacun de nous est quelque peu entravé dans une combinaison étanche... bref c'est compliqué pour le groupe d'être réactif au moment où la lumière est bonne et surtout il est difficile de varier le registre des plans (souvent en grand angle au raz de l'eau). L'idée a donc été à un moment donné de filmer sous l'eau, avec le 5DmkIII enfermé dans une housse étanche de plongée. Housse défectueuse ou trop de précipitation, toujours est-il que le matos prend l'eau et tombe en panne. C'est là que tu vois le professionnalisme : ça râle tout l'après midi parce qu'on rate une superbe lumière, et le soir magie : un autre 5D backup sort du fond du sac et assure la fin du voyage. Bruno terminera de retrouver son grand sourire à skis sur le hauts plateaux : la neige c'est son élément, et il a sa liberté de mouvement pour shooter sous tous les angles.
- En regardant tes photos, c’est simple, nous avons du reportage puis de l’animalier. Te cantonnes-tu juste à ça, ou tu vas un peu hors des sentiers battus tester d’autres types de photos ?
Effectivement j'essaye de retranscrire au mieux ce que je vois, avec mon appareil. Je considère que ces clichés sont de "simples documents", qui fonctionnent bien du moment que j'ai la chance de disposer d'un paysage magnifique. C'est facile d'appuyer sur le bouton quand on en prend plein la vue. J'admire en revanche tous ceux qui parviennent à composer des œuvres photographiques, colorés et poétiques avec des scènes des plus banales. Personnellement je suis bien incapable de faire une sortie photo au coin de la rue et de ramener quelque chose de potable, il faut d'abord passer une bonne journée, dans un bel endroit, avec les bonnes personnes et là pas de doute : il y aura des bonnes photos.
- Je trouve que tu composes très bien. Ton œil vise juste ! des cadrages très propres qui mettent en valeurs l’environnement où tu évolues (cf cette photo qui montre l’envergure de ce qui se passe derrière avec tes amis en ski au premier plan )
Tu réfléchis beaucoup avant d’appuyer afin d’avoir la bonne photo tout de suite, ou tu joues sur la quantité, puis gros triage ensuite ?
Pour le moment, je crois que j'en suis encore à l'étape "gros triage". Sur un voyage comme Tysfjord, j'ai du prendre environ 450 photos en 3 semaines. Bon ce n'est pas la mitrailleuse non plus, de toutes façon je suis parti avec 3 batteries chargés... c'est beaucoup et peu à la fois, pour une hivernale.
- Quand est-il du post traitement ? plutôt Jpeg ou Raw ?
Je suis resté longtemps en Jpeg direct, faute d'un ordinateur capable de traiter confortablement des fichiers raw. Ca n'a jamais posé de gros soucis, notamment parce que je manque rarement de lumière en extérieur. Depuis 2 ans, je traite les raw sur LR4, sans une parfaite maitrise de la chose il faut l'avouer.
- Pour rester dans le reportage, j’ai vu également dans tes photos que tu es également allé sur l’Etna toujours avec la même ambiance de photos /amis/découverte. As-tu fais d’autre road trip de ce genre ?
Oui, le voyage à ski sur l'Etna a été dans le même esprit, beaucoup moins engagé, mais tout aussi rigolo. Autre genre mais aussi en mobilité douce, il y a eu une boucle sympa en amoureux : départ de valence TGV en train, voilier de Montpellier aux Baléares, ferry jusqu'à Barcelone, un weekend en ville et retour en train. Et puis quelques beaux voyages itinérants en montagne ces 10 dernières années : 1,5 mois en Alaska, 1 mois au Pakistan, 3 semaines au Népal.... les albums sont plein de bons souvenirs (à défaut de chef d’œuvre photographiques).
- J’ai quand même l’impression que l’Etna était moins en autonomie que pour la Norvège avec kayak/tipi etc.. me trompé-je ? (tu parles de refuge, mini bus etc..)
Carrément, nous avions voyagé "léger", sans contrainte d’hébergement et de nourriture. Ça ressemble plus à ce qu'on pratique le weekend dans les alpes : skier un sommet, profiter du panorama et redescendre boire un bière au refuge en se marrant!
Merci à toi d'avoir pris le temps de répondre à mes questions, je te laisse le mot de la fin, la parole est à toi!
Pour le mot de la fin, je voulais revenir sur la destination Scandinavie : on en entend beaucoup parler, effet de mode justifié à mon sens car c'est vraiment magnifique. Et cerise sur le gâteau, c'est le type de destination assez facilement accessible en transport en commun! Ceux qui veulent tester la mobilité douce trouverons beaucoup d'infos sur le site de l'association rail and ride http://railandride.org
De façon plus générale, les destinations lointaines font rêver (moi le premier), mais c'est bien de se poser la question de l'impact de nos petits loisirs. Nous sommes photographes, alors tachons de garder les yeux ouverts!
Cette semaine j’ai décidé de mettre Le-dude à l’honneur ! En partageant une des photos de ce fil sur un joli reportage en cours dans un pays froid, La norvège ! J’ai décidé de choisir cette photo car c’est tout à fait le genre de road trip (ou montain trip) que j’aimerais faire. Du kayak, de la neige, un tipi, en bref une vraie aventure !
- Salut à toi Le-dude, tu es assez peu présent sur le forum, mais quand on regarde ta production, quand tu viens, ce n’est pas pour rien !
Pour commencer cette interview j’aimerais en savoir un peu plus sur toi ! Dans ta présentation tu nous indique juste que tu es Savoyard. A part la fondue, qu’est-ce que tu fais dans la vie, tes passions, mensurations, dis-nous tout !

Bonjour et merci pour cet accueil! Je vous épargne mes mensurations, mais promis c'est du lourd (j'adore la fondue). Sinon, je vis en Savoie, dans la vallée de la Tarentaise et j'ai 30 ans. J'ai grandi en montagne, alors fatalement j'ai passé pas mal de temps sur des skis, un vtt, dans des chaussures de rando ou des chaussons d'escalade. J'adore les sorties au grand air entre potes ou avec ma femme, et j'ai la chance d'être bien entouré pour cela.
-Peux-tu nous parler un peu de ce voyage en Norvège ? tu as pas mal décrit dans le fil, mais si on parle de la préparation, ça se passe comment (prépa physique, programme, logistique pour le matos)
Peux-tu nous refaire une synthèse ici pour ceux qui on pas suivit le fil ?
Clairement, l'objectif n'a jamais été de faire une performance sportive. Mes 5 coéquipiers sont tous des fervents pratiquants de la montagne, donc il n'y a eu aucune préparation physique particulière. En revanche, le choix de mixer une voyage lointain en mobilité douce (départ en train de la maison), en autonomie (un unique ravitaillement en 15 jours sur le fjord) et avec un mix original de kayak de mer + ski de rando + bivouac en tipi : cela a été une grosse préparation logistique. La période entre décembre 2013 et le départ en mars 2014 a notamment été consacrée à restaurer les quatre embarcations (mis au rebut par une agence de voyage), rechercher des partenaires, établir la liste de matériel et se tester en situation, avec deux weekend de navigation hivernale sur les lacs d'Annecy et du Bourget (en vidéo ici : En attendant Tysfjord )
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Ce qui a aussi été déterminant, c'est que ce type de voyage n'était pas complètement nouveau. Mes cinq coéquipiers avaient déjà réalisé la traversée du massif du Sarek en Laponie, avec des skis et des pulkas, déjà en mobilité douce avec des accès en train. Une partie de l'organisation avait donc déjà été "balisée". Et autre point important, chaque membre de l'équipe s'est impliqué dans la préparation et la logistique, notamment notre team leader qui a fait le choix de mettre ses projets professionnels en arrière plan pour consacrer un temps incalculable à la préparation du voyage.
Enfin, et c'est peut être le plus important, tout le groupe était sur la même longueur d'onde sur les objectifs et le programme du voyage. C'est important pour la cohésion du groupe quand on se retrouve sur place, en vase clos, dans des conditions de vie parfois un peu rustiques ou des situations un peu plus engagées que d'habitude.
- Pour revenir à la photo de l’interview, peux-tu nous raconter son histoire, ça à l’air d’un calme.. j’imagine pendant ce temps un feu de bois crépiter derrière en attendant la pêche miraculeuse !
C'était à la fin de la seconde vraie journée de navigation. Nous étions plutôt décontractés, parce que les conditions de mer avaient vraiment été superbes, nous avions été poussés par la marée, du coup le camp avait été installé assez tôt dans une petite crique sableuse et neigeuse. Là, Yann profite d'avoir quartier libre pour essayer de pêcher à la cuillère... enfin c'est surtout une excuse pour profiter de la belle lumière du soir. D'ailleurs nous sommes rentrés bredouilles, mais effectivement le feu de bois crépitait à notre retour, dans le poêle du tipi. Après ça, la tempête s'est levée, nous sommes restés 48h au même endroit le temps que ça se calme. Aucun poisson ne s'est jamais manifesté, nous avons mangé des bernicles (pas pire une fois cuisinés). C'est un bon souvenir.
- As-tu des anecdotes à nous raconter dans ce périple? Comme par exemple l’histoire d’un 5D qui veut apprendre à nager

Ce voyage (comme le précédent à travers le Sarek) a été support d'un film documentaire; notre ami le réalisateur Bruno Peyronnet était donc à l'affut du moindre beau plan à mettre en boite. La difficulté pour lui à été, comme à son habitude, de devoir faire une double journée en tant que participant et en tant que pécheur d'image. Mais ça se complique sur l'eau : notre maitrise des kayaks est assez moyenne, les embarquations très chargés on beaucoup d'inertie, on tache de rester groupés pour des raisons de sécurité, on évite de multiplier les débarquements qui prennent un temps considérable, chacun de nous est quelque peu entravé dans une combinaison étanche... bref c'est compliqué pour le groupe d'être réactif au moment où la lumière est bonne et surtout il est difficile de varier le registre des plans (souvent en grand angle au raz de l'eau). L'idée a donc été à un moment donné de filmer sous l'eau, avec le 5DmkIII enfermé dans une housse étanche de plongée. Housse défectueuse ou trop de précipitation, toujours est-il que le matos prend l'eau et tombe en panne. C'est là que tu vois le professionnalisme : ça râle tout l'après midi parce qu'on rate une superbe lumière, et le soir magie : un autre 5D backup sort du fond du sac et assure la fin du voyage. Bruno terminera de retrouver son grand sourire à skis sur le hauts plateaux : la neige c'est son élément, et il a sa liberté de mouvement pour shooter sous tous les angles.
- En regardant tes photos, c’est simple, nous avons du reportage puis de l’animalier. Te cantonnes-tu juste à ça, ou tu vas un peu hors des sentiers battus tester d’autres types de photos ?
Effectivement j'essaye de retranscrire au mieux ce que je vois, avec mon appareil. Je considère que ces clichés sont de "simples documents", qui fonctionnent bien du moment que j'ai la chance de disposer d'un paysage magnifique. C'est facile d'appuyer sur le bouton quand on en prend plein la vue. J'admire en revanche tous ceux qui parviennent à composer des œuvres photographiques, colorés et poétiques avec des scènes des plus banales. Personnellement je suis bien incapable de faire une sortie photo au coin de la rue et de ramener quelque chose de potable, il faut d'abord passer une bonne journée, dans un bel endroit, avec les bonnes personnes et là pas de doute : il y aura des bonnes photos.
- Je trouve que tu composes très bien. Ton œil vise juste ! des cadrages très propres qui mettent en valeurs l’environnement où tu évolues (cf cette photo qui montre l’envergure de ce qui se passe derrière avec tes amis en ski au premier plan )
Tu réfléchis beaucoup avant d’appuyer afin d’avoir la bonne photo tout de suite, ou tu joues sur la quantité, puis gros triage ensuite ?
Pour le moment, je crois que j'en suis encore à l'étape "gros triage". Sur un voyage comme Tysfjord, j'ai du prendre environ 450 photos en 3 semaines. Bon ce n'est pas la mitrailleuse non plus, de toutes façon je suis parti avec 3 batteries chargés... c'est beaucoup et peu à la fois, pour une hivernale.
- Quand est-il du post traitement ? plutôt Jpeg ou Raw ?
Je suis resté longtemps en Jpeg direct, faute d'un ordinateur capable de traiter confortablement des fichiers raw. Ca n'a jamais posé de gros soucis, notamment parce que je manque rarement de lumière en extérieur. Depuis 2 ans, je traite les raw sur LR4, sans une parfaite maitrise de la chose il faut l'avouer.
- Pour rester dans le reportage, j’ai vu également dans tes photos que tu es également allé sur l’Etna toujours avec la même ambiance de photos /amis/découverte. As-tu fais d’autre road trip de ce genre ?
Oui, le voyage à ski sur l'Etna a été dans le même esprit, beaucoup moins engagé, mais tout aussi rigolo. Autre genre mais aussi en mobilité douce, il y a eu une boucle sympa en amoureux : départ de valence TGV en train, voilier de Montpellier aux Baléares, ferry jusqu'à Barcelone, un weekend en ville et retour en train. Et puis quelques beaux voyages itinérants en montagne ces 10 dernières années : 1,5 mois en Alaska, 1 mois au Pakistan, 3 semaines au Népal.... les albums sont plein de bons souvenirs (à défaut de chef d’œuvre photographiques).
- J’ai quand même l’impression que l’Etna était moins en autonomie que pour la Norvège avec kayak/tipi etc.. me trompé-je ? (tu parles de refuge, mini bus etc..)
Carrément, nous avions voyagé "léger", sans contrainte d’hébergement et de nourriture. Ça ressemble plus à ce qu'on pratique le weekend dans les alpes : skier un sommet, profiter du panorama et redescendre boire un bière au refuge en se marrant!
Merci à toi d'avoir pris le temps de répondre à mes questions, je te laisse le mot de la fin, la parole est à toi!

Pour le mot de la fin, je voulais revenir sur la destination Scandinavie : on en entend beaucoup parler, effet de mode justifié à mon sens car c'est vraiment magnifique. Et cerise sur le gâteau, c'est le type de destination assez facilement accessible en transport en commun! Ceux qui veulent tester la mobilité douce trouverons beaucoup d'infos sur le site de l'association rail and ride http://railandride.org
De façon plus générale, les destinations lointaines font rêver (moi le premier), mais c'est bien de se poser la question de l'impact de nos petits loisirs. Nous sommes photographes, alors tachons de garder les yeux ouverts!