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Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 18:24
par torobouk
Bonjour à tous,

Cette semaine la Suisse et ses montagnards sont à la une, un splendide fil, de très belles aventures, pas forcément à la portée de tous, mais comme c'est partagé. Tout le monde fait le voyage avec Lionel et Welsch. Je vous laisse découvrir nos deux lascars et leurs aventures.

Un fil sublime à voir et revoir.

Voici les images choisies par nos deux montagnards
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1-Bon tout d'abord on est polis on se présente, enfin Welsch car Lionel commence à être connu !

    Welsch:Stéphane, 25 ans, étudiant et sur le forum depuis bien 10 ans maintenant. Arrivé à la photo et à la montagne par mon père, je trouve toujours autant de plaisir à combiner les deux. J’ai rencontré le grand chef lors de ses traditionnelles sorties Dxd en Valais et cela fait bientôt 10 ans que l’on s’organise des sorties de temps en temps, même si nous ne vivons pas forcément à côté. Concernant le sujet du fil, j’ai gravi mon premier 4000m en 2013. Je voyais alors l’alpinisme comme un monde presque inaccessible, réservé à une élite. Cette première expérience en «haute montagne», accompagné d’un guide pour la première et unique fois, a suscité en moi l’envie d’acquérir les connaissances nécessaires pour être autonome et moi aussi, faire partie de ce monde.

    Lionel: Hello, trop bien ça, une interview en aveugle, j’espère que l’on ne se répètera pas trop ! Lionel, comme le pseudo l’indique, pas de femme ni d’enfants (si non, je pourrais pas faire cette liste de 4000 ). Né en mille-neuf-cent-nonante-quatre, commencé la photo la même année que mon inscription au forum et tout appris ici-même.

2- Qui à eu cette idée de gravir une liste de 4000m aussi longue ?

    Welsch:Je pense que cela s’est fait assez naturellement pour nous deux durant l’été 2019 après l’année mémorable que j’ai eu la chance de vivre au Svalbard, où Lionel m’avait rejoint le temps de quelques sorties. Durant cette période, j’avais acquis énormément d’expérience sur le terrain en conditions «extrêmes» et de connaissances sur la neige, les avalanches, les glaciers, les crevasses, les manipulations de cordes et autres. Tout cela grâce à l’extrême proximité avec le froid et les éléments, qui sont ancrés dans le quotidien : enfiler des crampons full auto pour aller faire ses courses au supermarché ou emmener le fusil de chasse pour aller faire des photos à -25°C. C’est là-bas que j’ai vraiment acquis de la confiance et gagné mon autonomie en haute montagne, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Paradoxalement, c'est loin de mes sommets Suisses que je m'y suis le plus rapproché.

    Lionel: C’est de Welsch, il est accro à Strava qui est une plateforme permettant de charger ses parcours GPS. C’est très populaire chez les coureurs et les cyclistes (on a même actuellement un topic parlant que de ça en taverne). Welsch fait beaucoup de vélo de route et il a des projets de listes assez folles comme rouler dans toutes les rues de Lausanne et Fribourg (deux villes Suisses) ou encore toutes les grandes routes de Suisse. Dans la même démarche, il a eu l’idée de relier tous les sommets culminants à plus de 4000m en Suisse uniquement par la force musculaire sans guide. J’ai bien écris « relier tous les sommets » ce qui veut dire que l’on devra faire de longues traversées de vallées pour rejoindre par exemple un sommet dans les Grisons. Il faut donc être assez stratégique, c’est pourquoi lors des sommets dit « faciles » on préfère ne pas prendre les remontées mécaniques afin d’avoir la trace GPS faites pour avoir le luxe de prendre les remontées pour des sommets plus complexes dans la même région plus tard.
    Bref, quand il m’en a parlé, j’étais tout de suite motivé, une bonne manière de réviser sa géographie locale !


3- Comment organisez vous une sortie, le choix, le parcours, et enfin la préparation de chacun.

    Welsch:L’idée de gravir tous les 4000m de Suisse est un projet à long, voire très long terme. Je ne sais même pas si l’on aura un jour les connaissances et les capacités techniques pour le mener à terme. Logiquement, nous nous sommes mis d’accord pour les enchaîner par ordre croissant de difficulté. Nous avons ainsi en permanence une idée globale des 5 ou 6 sommets suivants. Ensuite, la décision se prend en fonction de plusieurs critères : les conditions d’enneigement, le bulletin d’avalanche, les glaciers à traverser qui sont crevassés ou plutôt bouchés, la saison (certains sommets peuvent se faire dans le creux de l’hiver (janvier-février), la majorité en avril, d’autres pas avant mai, etc). De plus, l’ascension d’un même sommet est totalement différente en été et en hiver.
    Personnellement, je suis un accro des cartes. Je garde à jour une heatmap qui regroupe sur une même carte toutes mes activités à force humaine (vélo, course, marche, ski, ...). Ma préparation d’itinéraire se base quasi entièrement là-dessus. Le but étant d’explorer des régions où l’on est pas encore allé ou de relier de manière esthétique deux points de la carte. On se fixe la règle de faire toutes nos premières entièrement à force humaine. Pour les sorties suivantes, on s’autorise parfois quelques remontées mécaniques à condition d’avoir déjà fait l’itinéraire une fois auparavant. Ensuite, la décision finale est prise quelques jours avant, de manière opportuniste, en fonction de nos disponibilités, de la météo du moment, des conditions de neige, etc.

    La préparation du jour J n’est pas ce qui prend le plus de temps : vérifier de bien avoir les tracés GPS sur les appareils, étaler l’ensemble du matériel et contrôler que rien ne manque. Le plus drôle vient ensuite, quand je prends le bus au beau milieu de ma banlieue urbaine de Fribourg (Je rejoins Lionel en train), parfois au mois de juin, avec corde, crampons et skis sur le dos. :mrgreen:

    Lionel: Je laisse tout organiser à Welsch et je chercher des moyens pour complexifier le truc :ange: pour rendre la sortie plus fun.

4- Physiquement ces sorties sont musclées, du dénivelé, la neige, l'altitude et le poids......vous faites comment ?

    Welsch:Je vois beaucoup de commentaires disant qu'il faut être au top physiquement. C'est sans doute un peu vrai, mais ce qu'on fait n'est pas extrême en soi. Nombre de skieurs font beaucoup plus de dénivelé ou de distance à la journée. Il faut avant tout avoir beaucoup de motivation. Nous ne recherchons pas la performance ni l’exploit mais voulons simplement vivre des expériences incroyables et c’est plutôt ça qui nous distingue. Le but est généralement simple : partir du plus bas possible (aspect authentique de l’ascension + heatmap), et être le plus haut possible pour le lever/coucher de soleil (aspect photographique). Ces deux contraintes à elles seules nous obligent déjà à étaler l’ascension sur plusieurs jours : au minimum un pour monter jusqu’à un bivouac en altitude (bien plus haut que les cabanes de départ habituelles) et un pour le sommet. Et là forcément, on est un peu seuls au monde. Aucun alpiniste n’a envie de se peler au mois de février, surtout à l’aube, pour faire un pauvre sommet «facile» techniquement, aucun n’a envie de porter son matos depuis le fond de vallée à 1600m alors qu’il existe un téléphérique pour l’emmener tranquillement à 3800m le lendemain matin, aucun skieur n’a envie de se farcir deux jours de montée avec 17kg de matos pour au final redescendre dans une neige parfois immonde ou faire du plat sur 10km.

    Lionel: On le fait de manière très progressive. Dans la liste au début du topic, en face de chaque montagne est indiqué la difficulté du sommet. Pour l’instant, on ne fait que des montagnes cotées en F (facile) et PD (peut difficile). Ça permet de s’entrainer au maniement de corde, à la course d’arête, à gérer les phénomènes météorologiques. On les faits sans guide donc en cas de problème, on ne peut compter que sur notre camarade de cordée. Pour la neige et les risques, on a les deux une formation de base, Welsch par sa formation sur les glaciers au Svalbard et moi des formations spécifiques comme prof de ski. Pour le physique, le dénivelé et autre, on a la chance d’être encore jeune et bien actif entre le vélo de Welsch et mes vadrouilles en montagne. On a la chance d’avoir une endurance un peu similaire (je dirais que j’en ai moins que Welsch qui doit me pousser par moment). Pour le poids, on en reparlera plus tard, mais le matos pour faire de l’alpi et du bivouac (sans parler de la photo) est ultra lourd et encombrant. On a fait le choix d’avoir du matériel ultra light (je dirais que l’on cherche à gagner tous les 50-100gr superflus). On rationnalise le matériel et on partage le poids (l’un prend la tente, l’autre le réchaud et la corde par exemple).
5 - Dans vos sacs, que trouve t-on, et quel matos photo vous emmenez?

    Welsch:Ha la fameuse liste de matériel. J’en ai une où je reporte l’ensemble de mon matériel outdoor et où chaque item est décrit et pesé au gramme près. Cela peut sembler être une obsession folle. Dans le monde anglophone, on parle de «weight weenie» en terme péjoratif, des personnes prêtes à dépenser des fortunes pour économiser 10g. Selon moi, c’est tout à fait le contraire, il faut impérativement faire une telle liste – qui me sert par ailleurs de check-list avant le départ - et avoir de vrais chiffres sous les yeux pour être rationnel. Cela permet d’identifier immédiatement ce qui est en surplus, ce qui est déjà optimal et les points précis où l’on pourrait gagner du poids, combien et à quel prix. Parce qu’un gramme est un gramme, cela n’a aucun sens d’acheter un matelas ultralight à 300 euros pour gagner 50 grammes quand changer de modèle de crampons en enlève 400. Niveau matériel photo, je suis récemment passé du a99 + 15-30 au a7II + 17-28 rien que pour le gain de poids (-1kg facile) et d’encombrement. Au final, gagner du poids et du volume est d’autant plus important que l’activité est engageante. Avec l’ensemble du matériel d’hiver (ski + sécurité glacier/avalanche + bivouac hivernal sur 2-3 jours), j’arrive généralement autour de 17kg. Le moindre kg de différence augmente le risque de manière significative aux endroits exposés. C’est également une question d’accessibilité : un reflex lourd restera dans le sac sur une course d’arête difficile, alors qu’un mirrorless pourra se ranger dans une poche frontale bien accessible.

    Lionel: On a le matos d’alpi (piolet, baudrier, mousquetons, prussique, sangles, corde, crampon, casque, coupe-vent, petite doudoune,), le matos pour la neige (ski, chaussures de ski, peaux, couteaux, grosse doudoune, moufle, balaklava), matos d’avalanche (pelle, sonde et dva), matos de bivouac (tente 2 places, kit réchaud, matelas, sac de couchage), matos premier secours (lampe frontale, couverture de survie, pansement compressif, médicaments spéléo) et finalement le matos photo (boitier sony a7rIII, batterie, 24mmf1.4 et en général, le 100-400 reste dans la voiture après avoir sous pesé le sac…)
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6- Vous devez composer avec le temps pour vos ascensions, comment gérez-vous les pauses photos?

    Welsch:Etant donné qu’on planifie généralement sur deux ou trois jours, le temps n'est pas le point critique. Lors de la préparation, on tente de trouver les spots intéressants sur la carte et de planifier la sortie en fonction. Par exemple : on veut être à tel point au lever du soleil, donc on fait un bivouac plutôt à cet endroit là et on part à telle heure précise. Le reste se fait sur le moment. Si par hasard on tombe sur une grotte de glace, on peut sans problème passer 30 minutes dedans à condition de ne pas être à la limite pour arriver à temps.

    Lionel: En général, c’est une bonne excuse pour faire une pause lorsque l’on est fatigué sans vraiment l’avouer, En vrai, lorsque l’on en chie ou dans les moments un peu techniques, on ne pense pas trop à prendre des images alors que ça serait des moments super intéressants. Je mets le boitier au sommet de mon sac dans une poche dédiée pour le sortir rapidement mais malgré ça, le seul fait de devoir enlever le sac pour sortir l’appareil photo décourage à le sortir très souvent. Welsch pense à créer un système permettant d’avoir l’appareil toujours sur soi mais ne gênant pas pour la progression. Les moments privilégiés pour la prise d’images sont donc les moments lorsque l’on est au camp de base (bivouac, local d’hiver ou cabane) ou au sommet.

7 - Votre plus beau souvenir.

    Welsch:Difficile d’en sortir un seul en particulier. Tous les levers de soleil à 4000m, seuls au monde, sont magiques. Ces moments-là à eux seuls valent tous les efforts et toute l’énergie dépensée pour y arriver. J’aime à penser que le plus beau reste à venir, avec les ascensions de plus en plus techniques que notre niveau nous permettra. Nous avons des projets en tête jusqu’en 2026 et au-delà !

    Lionel: Pfiouu, dur à dire tellement chaque ascension est différente et belle à chaque fois. Mais si je devrais dire un plus beau souvenir c’est au bivouac Rossi et Volante. Après 1600m de montée en ski de rando, on arrive juste trop tard après le coucher du soleil (toujours comme ça) au bivouac. Je trouve incroyable que l’on trouve une construction humaine accrochée on ne sait comment au milieu d’une falaise à 3700m d’altitude avec 12 lits ouvert à tous. On se rend compte qu’il y a une véritable passion pour la montagne et un respect qui passe au travers des générations et des frontières que l’on ne trouve pas vraiment ailleurs. Le panorama y était magnifique avec une vue sur Castor et Pollux.
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8 - Et le plus difficile ?

    Welsch:A chaque sortie, il y a inévitablement un moment difficile, quand de nombreux éléments changent subitement et simultanément. Souvent quand la nuit tombe, le froid arrive, la fatigue se fait sentir, du matos malfonctionne et une difficulté technique arrive (pente raide de glace, endroit exposé, etc.). C’est là que l’on compte l’un sur l’autre pour se sortir du mauvais pas. On a eu quelques close calls, notamment Lionel qui m’a bien fait peur lors de la dernière sortie lorsque je l’ai vu disparaître derrière la pente et son ski voler dans les airs. Heureusement, plus de peur que de mal. Jusqu’à aujourd’hui, je suis content de ne pas avoir eu d’accident grave et de ramener Lionel sain et sauf à chaque fois.
    Lionel: Je dirais que l’on a pas vraiment eu de moments difficiles. J’entends par là qu’en montagne, il peut y avoir des moments vraiment très difficiles et que pour l’instant, surtout grâce à la prudence de Welsch on en a pas eu. On a renoncé à faire un sommet en estimant le risque d’avalanche trop haut (et sous une avalanche ou secourir quelqu’un sous une avalanche est un moment très difficile). J’ai failli passer par deux fois dans une crevasse (ce qui aurait aussi été des moments très difficiles). On relativise beaucoup le difficile… des moments j’étais physiquement au bout de ma vie, on a passé des nuits difficile avec l’altitude mais aussi -21°C dans la tente mais tous ces moments son tellement vite oubliés lorsque l’on voit le jour se lever à l’horizon.

9- Pensez vous faire un bouquin, une expo?

    Welsch:Pour ma part, rien de prévu pour l’instant, je suis plutôt discret sur la scène publique. Mes photos finissent souvent dans un livre personnel, sur mes murs ou mon site internet. Lionel est plus actif, suivez son blog pour avoir les récits complets.

    Lionel: Je pense bien faire un livre en 2054 lorsque l’on aura fait tous les sommets >4000 de Suisse (et + si affinité (plus haut sommet des alpes et d’Europe ?))


10- Le mot de la fin c'est a vous les amis.

    Welsch:Merci pour cette sélection et cette interview en binôme. Comme en montagne, c’est toujours un plaisir de faire une cordée avec Lionel. Nous sommes assez complémentaires : je suis plutôt raisonnable et rationnel tandis que Lionel a l’expérience, l’instinct et l’œil du montagnard qui inspire confiance et aide à faire des choix d’itinéraire. Mais Lionel a également la fâcheuse tendance à être un peu trop fougueux et à vouloir aller un peu trop loin dans notre philosophie «Au pire, on meurt». Dans ces moments-là il faut le raisonner. Et de temps en temps je lui remontre comment faire un nœud de huit aussi. :mrgreen:

    Lionel: Un grand merci Torobouk d’avoir mis ce topic de la liste des 4000 à l’honneur et un grand merci à tous ceux qui suivent assidûment l’aventure à chaque nouvelle étape. Sans la photo et le retour positif des gens, c’est le genre de projet que je n’aurais pas le courage de faire. Un grand merci au forum qui en plus de m’avoir tout appris, m’a permis de rencontrer pleins de gens super sympa et passionné dont l’un d’entre eux, Welsch ! Sans le forum, pas de Welsch, sans Welsh, pas de 4000, sans 4000, pas de 4000.

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 18:54
par pschitt
Jolie et méritée mise en avant !! Bonne suite à nos deux montagnards !

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 18:56
par Tonio
Un grand bravo à tous les deux, autant pour les photos magnifiques que vous nous proposez que pour votre engagement physique ! :prosterne:
:commeca:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 18:56
par Sobek1er
Je vais faire court... Juste Magnifique :waw: !!! Et très intéressant :commeca:
Bravo à vous trois, je me suis régalé tout simplement :prosterne:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 18:59
par Puic
Une très belle interveiw : un tamdem qui marche à merveille. Merci. Vous nous régalez

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 19:37
par albatros34
WAOW,
une interview vraiment mérité. :commeca: :commeca:
Très intéressante, enrichissante et qui donne envie d'en faire autant.
Mais en bord de mer j'ai pas beaucoup de 4000, ou alors en millimètres :mdr:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 19:39
par sauveur.13
Comme Puic, une belle interview, on sent que le binôme fonctionne bien.
Continuez à nous ramener de belles images. ;)

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 19:58
par jmr80
La fougue de la jeunesse :clap: :clap: heureusement que Welsch tempère un peu notre bouillonnant Lionel :nonnon: :nonnon:
Bravo à tous les deux, et grand merci de nous faire partager vos aventures tranquillement au chaud et dans le confort de nos maisons :topla: :trinque:
Superbe interview :commeca: :commeca:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 21:48
par le_rico
:waw: :waw: :commeca: :commeca:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 21:56
par sommep
Super cette double interview.

J'adore la philosophie « Au pire, on meurt », ca pose tout de suite les bases :mrgreen:
Bon faites gaffe à vous quand même, vous faites flipper des fois :glups:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 21:59
par busoqueur
Je suis plus qu'admiratif devant ce que font Lionel et Welsch, les pieds dans la neige et l’œil au viseur pour ramener des photos qui ravissent tout ceux qui sont au raz des pâquerettes.
Bravo les jeunes et continuez avec prudence, à nous faire rêver.
:clap: :clap: :clap:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 22:54
par Magnolias
Tout à fait passionnant .
Chapeau bas pour l'effort physique et la sagesse qui assure + de sécurité.
Un gros + pour la photo 2.

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 23:29
par ben21
Géniale cette interview, avec nos deux jeunes super sympathiques :commeca:
Continuez à vous éclater et à nous raconter!

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Dim 14 Mars 2021 23:40
par blueh
superbes... les photos, l'esprit, les hommes
un art de vivre à contre courant :soleil:

:trinque:

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Lun 15 Mars 2021 10:00
par joulzy68
Schwizzz power, profitez en, tant que vous pouvez faire ce genre d'aventure, vous avez bien raison.
Je retiens la casquette TNF (The Nepal Face) de Lio :----)
Vos images nous font vivre de très beaux moments, merci de nous les partager.
A bientôt pour de nouvelles aventures.

Re: Mars 2021: Lionel & Welsch

Publié : Lun 15 Mars 2021 10:15
par jackez
:waw: Belles photos et témoignages intéressants, bravo Welsch et Lionel ainsi que Torobouk :commeca: :clap: :clap: :clap: