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La procédure indiquée par Photoweb concerne uniquement Photoshop. Il semble que celà ne puisse pas se faire sur Eléments ou alors c'est bien caché. Y a moyen ?
De plus je trouve mes tirages toujours un peu sombres alors que mon écran est calibré avec Spyder2. Y a moyen de baisser la luminosité de l'écran de manière précise après l'étalonnage. Il parait qu'il faut la baisser d'environ 10%.

Ce n'est pas après une calibration qu'il faut commencer par modifier un réglage.
La luminosité d' un écran dépend de son environnement, elle varie entre 80 et 120 candella pour un LCD.
La spyder2 n'est peut être pas la meilleurs non plus au niveau sonde.
Avec le sonde de ta spyder tu fais une calibration auto ou d'après tes propres paramètres.

Chez photoweb, pour ma dernière commande, les noirs sont à éclaircir et les blancs à foncer...sinon l'exposition d'ensemble est plutôt bonne.

1) Je ne sais si Element intègre une gestion de la couleur comme toshop. Il faut bien qu'il y aie des différences de fonctionnalités vu la différence de prix et il faut reconnaître que peu d'utilsateurs non experts se préocupent de la gestion de la couleur ou savent ce qu'est un profil ICC.

2) Quand on calibre un écran, les réglages de base (luminosité, contraste...) sont à faire AVANT que le logiciel ne calcule le profil de l'écran. Normalement il y a une séquence initiale qui permet de faire ces réglages (ou de la sauter par ex. dans le cas d'écrans de portables qui n'ont pas de réglages accessibles à l'utilisateur).

Après calcul du profil ICC, il ne faut surtout plus toucher aux réglages de l'écran, sinon le profil ICC n'est plus bon.S'il y avait des écrans qui font varier automatiquement leur luminosité selon l'éclairage ambiant, cela doit poser pb. si on calibre son écran: à mon avis, il faut regarder si on peut désactiver ce réglage automatique. A défaut mettre un scotch bien opaque sur la cellule d'ambiance!

C'est la première fois que j'entends cette légende de baisser de 10 % après calibration (si c'était le cas, les fournisseurs de logiciels de calibration l'aurait intégré dans leur logiciel ).
Par contre, rappel: ne jamais faire une calibration sur un écran qui n'est pas allumé, en fonctionnement continu (attention aux mises en veille avec écran noir), depuis moins d'une demi-heure...

3) Par contre, le rendu d'un écran peut varier selon l'éclairage ambiant. Les meilleures sondes tiennent compte de cet éclairage ambiant avec un capteur dirigé vers la pièce, mais dans l'idéal, il faut faire autant de profils ICC que d'éclairages ambiants (par ex. dans une pîèce bien éclairée par des fenêtre: jour avec soleil, jour par temps maussade/pluie, nuit avec éclairage artificiel de la pièce...). Ou mieux (mais rarement possible pour un amateur qui travaille dans une pièce de son lieu d'habitation), mettre son poste de travail à un endroit non soumis aux variations de luminosité extérieure, et éclairé par une source de lumière stable, type ampoules ou tubes lumière du jour...

jr56 a bien résumé.

Ta sonde Spyder2, ne permet pas de mesurer (corriger) la luminosité de ton écran mais uniquement sa colorimétrie.
En pratique, nos écrans sont très souvent trop lumineux pour un usage photographique, n'oublie pas au passage que l'image vue à l'écran l'est par "transparence" avec une source artificielle de lumière qui traverse l'image à la façon d'une diapo (plus la source de lumière arrière est intense plus le cliché va claquer) alors que sur un tirage papier c'est la lumière ambiante qui est simplement réfléchie par le support.

Comme le dit Fabco: 80 à 120 cd/m2 est largement suffisant pour un usage photo là ou les écrans LCD/LED sont capables de produire beaucoup plus de 300 cd/m2.

Avec ton tirage papier, corrige (diminue) la luminosité de ton écran pour avoir un rendu comparable; ensuite tu refais ta calibration et tu devrais être bon.

Merci à tous pour vos réponses. Je croyais que la sonde corrigeait aussi la luminosité. Indépendamment de son réglage de colorimétrie je peux donc corriger à postériori la luminosité de l'écran. Je pense qu'il faut bien éclairer le tirage papier pour le comparer à l'écran et réduire approximativement la luminosité de l'écran. Pourtant je me base sur l'histogramme dans photoshop mais bon, ça donne une info moyenne. Je pense qu'il faut refaire tirer le même cliché après correction de la luminosité sous photoshop et comparer les 2 tirages. c'est assez empirique comme procédure non ?

DHAL a écrit :Merci à tous pour vos réponses. Je croyais que la sonde corrigeait aussi la luminosité. Indépendamment de son réglage de colorimétrie je peux donc corriger à postériori la luminosité de l'écran. Je pense qu'il faut bien éclairer le tirage papier pour le comparer à l'écran et réduire approximativement la luminosité de l'écran.

Non, tu dois régler la luminosité de l'écran impérativement avant de procéder à la calibration et ne plus toucher à l'écran après...
Pourquoi ?
Parce que le réglage de la luminosité influence directement la colorimétrie de l'écran du fait qu'elle va déterminer le calibrage du point blanc qui conditionne lui-même ensuite tout le reste.
De même, le réglage du contraste (pour autant qu'il y en ai un vrai et non un réglage de luminosité déguisé) conditionne également le réglage du point noir.

voir aussi:
http://www.guide-gestion-des-couleurs.c ... ecran.html

DHAL a écrit :Pourtant je me base sur l'histogramme dans photoshop mais bon, ça donne une info moyenne.

L'histogramme d'un cliché n'a rien à voir avoir la calibration.... il te donne simplement la distribution statistique des tons (les plus) sombres aux tons (les plus) clairs du cliché.

Baisser la luminosité de l'écran n'est pas une légende, c'est juste une astuce pour se caler par rapport à une impression papier (imprimante ou Offset). Tous les photograveurs et tous les imprimeurs connaissent ça mais c'est la même chose dans une labo pro.
De la même manière pour l'éclairage ambiant, les écrans professionnels destinés à la photo comme Lacie ou Barco sont équipés de capteurs mesurant la lumière ambiante et s'adaptent la luminosité de la pièce pour un confort optimal.

Lorsque l'on calibre son écran on commence par les réglages de luminosité et contraste enfin si les images sont déstinées à l'impression. Si c'est pour le Web ce n'est pas nécessaire.
On est obligé de faire ça car comme dit plus haut, entre une image vue à l'écran et un tirage il y a d'une part une perte importante car l'écran est rétro éclairé et le procédé d'impression fait qu'il y a une diminution du contraste. De plus les écrans actuels sont faits pour la vidéo et disposent d'écarts de contrastes bien trop importants et impossibles à reproduire à l'impression.

La meilleure sonde de calibration du monde ne connait pas le support que l'on va utiliser pour l'impression et ne sait pas d'avance si l'on imprime un tirage photo au labo, sur du papier journal ou sur une plaquette publicitaire ou si on se contente de regarder ces images à l'écran.
En fonction de chaque média on va trouver des différences. La sonde va surtout permettre de mesurer et rectifier les dérives de couleurs afin d'avoir quelque chose de juste.



Le profil de Photoweb lui donne quelques indications au niveau des couleurs. Cela permet de faire du soft proofing et de simuler le rendu obtenu par leurs machines. En général les profils sont bons mais il n'intégrent pas la luminosité de l'écran. C'est le cas chez Photoweb, il suffit de passer du profil d'origine au profil de simulation de photoweb pour voir que le contraste a sans doute bougé et que certaines couleurs ont été modifiées. Surtout pour ceux qui utilisent des profils de prises de vue comme RVB ou ProphotoRVB.
Pour les écarts dus à la luminosité il faut anticiper et baisser la luminosité de son écran.
Enfin pour l'histogramme, bien sur qu'il est important car il va pouvoir nous donner les niveaux de noir et de blanc présents sur l'image.
La plus part du temps j'utilise l'histogramme et les infos (couleurs RVB) de Photoshop sans passer par un réglage d'écran. Le résultat est bon cela demande juste un peu d'habitude.
Il permet également pour ceux qui souhaitent un jour éditer leurs photos en presse de connaitre les écarts de contraste et de se caler sur l'imprimeur.

Attention en tout cas à ne pas confondre;
1) le calibage et profil ICC de l'écran, qui est destiné à ce que l'écran affiche des couleurs les plus correctes possible,

2) et l'épreuvage ("soft proofing" en anglais) qui en utilisant le profil ICC du système d'impression permet de simuler sur l'écran (déjà lui-même calibré) ce qui sortira de l'imprimante, en tenant compte des imperfections colorimétriques de ce système d'impression.

Je me permet de le souligner car la différence n'est pas forcément très explicite dans le post au-dessus

Comme effectivement le visionnement d'une photo est très différent physiquement sur un écran (qui émet la lumière ) et sur un tirage (qui ne fait que réfléchir sélectivement la lumière ambiante qu'il reçoit), pour la luminosité, il y a l'astuce de réduire un peu celle de l'écran pour approcher l'impression subjective du visionnement d'un tirage papier, mais il faut savoir qu'alors la colorimétrie de l'écran n'est plus vraiment la bonne (expliqué plus haut). Donc avant de refaire des corrections colorimétriques (type TC ou saturation) sur son écran, il faut remettre sa luminosité à la valeur utilisée pour le calibrage de l'écran.

korrigan84 a écrit :Baisser la luminosité de l'écran n'est pas une légende, c'est juste une astuce pour se caler par rapport à une impression papier (imprimante ou Offset). Tous les photograveurs et tous les imprimeurs connaissent ça mais c'est la même chose dans une labo pro.

Je confirme. J'y suis régulièrement confronté avec les maquettes de magazines que je confie aux imprimeurs.