Pour compléter:
1) Les ppp (ou dpi; = points par pouce en français, dot per inch en anglais) c'est le nombre disons (schématiquement) de pixels qui s'affichent par pouce du support.
Par ex. un fichier de 4000 pixels imprimé en 200 dpi/ppp va occuper 4000/200 = 20 pouces, soit 20 x 2,54 = 50,8 cm sur le papier.
Sur un écran, c'est la carte d'affichage qui gère en fonction du pilote de l'écran, sans te demander ton avis ni tenir compte de la valeur "encapsulée" avec le fichier. La plupart des écrans affichent entre le fameux 72 ppp et une centaine de ppp (écrans récents). Par ex. toujours avec mon fichier de 4000 pixels de large, si tu demandes un affichage 100% (ou "taille réelle des pixels") sur un écran qui affiche en 100 ppp, tu vas regarder un morceau d'image correspondant à une image de 4000/100 = 40 pouces de base, soit 1,02m de large!
(c'est pourquoi on dit de ne pas aller juger de la qualité en crop 100% sur écran, car cela revient à regarder un tirage géant à 30 cm de distance; on voit pleins de défaut et d'artefacts qui ne se verront pas sur un tirage même 50x75!).Pour une bonne impression sur jet d'encre, il faut 300ppp, mais surtout en grand format on peut descendre jusqu'à 220 ppp. En général, les logiciels d'impression permettent de fixer le format du papier ou de l'image imprimée en cm ou pouces, et se chargent de redimensioner le fichier (modifier le nombre de pixels) pour arriver au format voulu en fonction de la résolution (ppp/dpi) choisie.
Mais on peut aussi redimensiuonner soi-même le fichier en fonction des ppp voulus et de la taille d'image recherchée... cela revient au même. Sur le web, les tireuses utilisent des algorithmes puissants de redimensionnement, autant les laisser faire en envoyant le fichier pleine résolution et le format souhaité

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2) Pour exploiter au mieux les capacités de son capteur, l'idéal est que les zones les plus lumineuses soient à la limite de ce que le capteur peut encaisser sans saturer. Le plus simple est de caler l'expo pour que l'histogramme de la photo prise aille jusque sur la droite, mais sans pic tout à droite qui indiquerait des blancs brulés.
Et si le résultat est trop clair (par ex. par rapport à une ambiance sombre, scène intimiste), on rabaisse l'exposition en post-traitement (mais c'est en procédant ainsi qu'on a le plus de détails dans les ombres et le moins de bruit aussi).
A l'inverse sous exposer à la prise de vue (l'histogramme s'arrête nettement avant la limite droite) et remonter la luminosité en post-traitement sacrifie les détails dans les zones les plus sombres et fait monter le bruit dans l'image.