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J'envisageait d'essayer un objectif manuel 35mm sur mon A7C II ...
Je fais principalement de la photo dite de rue et donc je compte bosser souvent en hyperfocale ...
Dans ce cas, et avec un objectif sans contact, pour une ouverture donnée, quand est-il des iso et vitesse ? Le boitier se débrouille-t-il seul ou dois-je aussi les configurer manuellement ?

Il peut se débrouiller tout seul ou tu peux les fixer manuellement selon le résultat que tu veux obtenir.

le principe de la photo de rue au grand angle manuel est d'utiliser l'hyperfocale de l'objectif et donc de choisir un diaph le plus fermé possible. par exemple avec un 28mm fermé à f11 tu as une zone de netteté de 1m à l'infini (c'est son hyperfocale, indiquée par une échelle graduée sur le barillet de l'objectif).


sur cette photo, en plaçant le symbole infini face à f8 (qui est le diaph que tu choisis), le barillet t'indique la zone de netteté, ici à partir de 1,6 m : toute cette plage de distance de 1.6m à l'infini sera nette à f8

tu peux donc prendre des images nettes à la volée. en conséquence il faut que le boitier adapte la vitesse d'obturation à l'éclairage ambiant. autrefois, en argentique on avait uniquement le mode priorité diaphragme et le boitier jonglait avec la vitesse adapté en fonction de la plage ISO de la pellicule (et en fonction aussi de la cellule pondérée centrale ou matricielle), aujourd'hui les boitiers jonglent non seulement avec les vitesses mais aussi avec la plage des ISO (en programmant une limite haute des iso à ne pas franchir) et possède des cellules en nid d'abeille beaucoup plus précises. on a aussi le braketing sur X vues et les rafales hyper rapides pour réussir à choper des images nettes et bien exposées prises à la volée.

Federico a écrit :le principe de la photo de rue au grand angle manuel est d'utiliser l'hyperfocale de l'objectif et donc de choisir un diaph le plus fermé possible. par exemple avec un 28mm fermé à f11 tu as une zone de netteté de 1m à l'infini (c'est son hyperfocale, indiquée par une échelle graduée sur le barillet de l'objectif).


sur cette photo, en plaçant le symbole infini face à f8 (qui est le diaph que tu choisis), le barillet t'indique la zone de netteté, ici à partir de 1,6 m : toute cette plage de distance de 1.6m à l'infini sera nette à f8

tu peux donc prendre des images nettes à la volée. en conséquence il faut que le boitier adapte la vitesse d'obturation à l'éclairage ambiant. autrefois, en argentique on avait uniquement le mode priorité diaphragme et le boitier jonglait avec la vitesse adapté en fonction de la plage ISO de la pellicule (et en fonction aussi de la cellule pondérée centrale ou matricielle), aujourd'hui les boitiers jonglent non seulement avec les vitesses mais aussi avec la plage des ISO (en programmant une limite haute des iso à ne pas franchir) et possède des cellules en nid d'abeille beaucoup plus précises. on a aussi le braketing sur X vues et les rafales hyper rapides pour réussir à choper des images nettes et bien exposées prises à la volée.

Merci !
Du coup, dans le cas d'un objectif manuel sans contacts, peut-on corriger les éventuels défauts (déformations) sur lightroom, par exemple ?
Je suis intéressé par le Kipon Iberit 35mm f2,4 Mk II ... Pour le prix et le fait que les graduations sont plus affinées (plus nombreuses) ...

un 35 de bon aloi sur FE n'aura pas une distorsion très gênante. l'idéal, à réception, c'est de photographier face à un mur de brique bien calé perpendiculairement à l'axe optique sur son trépied et d'analyser/mémoriser ensuite la correction à apporter en distorsion et vignetage. mais pour de la photo de rue, aucune gêne de distorsion ne sera perceptible sur des scènes vivantes.

pour te donner une idée, voici une vue à la va-vite du tamron 35 f2.8 (F/2.8 Di III OSD M1:2) que j'avais rapidement testé dans ma cuisine avec mon A7II




comme on voit, c'est une distorsion très peu perceptible (avec un bémol cependant, je viens de réaliser que le boitier apporte des corrections auto avec cet objo... donc exemple pas pertinent)

Ce type d’objectifs se monte avec un adaptateur qui est dans 99% des cas trop étroit afin d’être sûr de pouvoir faire une mise au point sur l’infini . Cette tolérance évite de rendre l’adaptateur inutilisable. L’infini est en fait atteint avant le repère gravé.
En conséquence les distances indiquées sur la bague de l’objectifs sont érronées et ne peuvent pas servir ni pour faire une mise au point ni pour indiquer la profondeur de champ et donc l’hyperfocale.

Par ailleurs la profondeur de champ dépend de la taille de cercle de confusion utilisé qui lui-même dépend de la taille de l’image et de la distance d’observation.

Je recommande donc de calibrer soi même l’hyperfocale en tenant compte de ces deux remarques. C’est du boulot mais ça marche.

PS : pour la photo de rue on n’a pas vraiment besoin de l’hyperfocale . L’infini n’a pas d’intérêt contrairement aux distances courtes. On peut se contenter d’une vingtaine de mètres.