Le fil sous l'eau
Publié : Jeu 13 Fév 2020 14:56
Suite aux image postées sur le fil "Best of 2019" je vous présente ici ma pratique de la photo sous-marine avec le Sony reflex SLT A55V.
Peu de fabricants de caissons sous-marins s'y sont intéressés car seuls les Canonikon trouvaient grâce à leurs yeux il y a 10 ans. Je ne connais quasi personne qui a photographié avec ce type de matériel et c'est bien dommage de part le confort qu'a apporté l'EVF pour mon utilisation. Il n'y a eu que Ikelite pour les A55/65 et kinetics pour les A77 mais peu ergonomique. Mais depuis l'arrivé des A7, A6xxx, leurs succès a changé la donne, les plus réputés des fabricants de caisson comme Nauticam, Aquatica, seacam ... ont embrayé et sortent des caissons quasi en même temps que la disponibilité du boîtier. C'est surtout leurs grandes capacités en vidéo qui a fait basculer la demande.
Le parc optique utilisable en photo sous-marine n'est pas très grand. La contrainte est qu'on a besoin de se rapprocher le plus près possible du sujet pour diminuer la quantité d'eau entre le boîtier et celui-ci. L'eau dégrade l'image et plus elle est chargé en particule pire c'est, de plus on est obligé d’emporter des flashs (2) pour rétablir les couleurs qui ont disparues avec la profondeur. L'eau diminue aussi la porté des flashs, un NG 24 ne fera plus qu'un NG 12 environ, ce qui nous oblige a être au plus prêt du sujet.
on a généralement 2 types de photo sous-marine , le grand angle et le proxy.
En grand angle, j'utilise essentiellement le fish-eye et très peu les rectilinéaires grand angle. Ces objectifs sont placés derrière un dôme + ou - grand suivant la distance mini de map de l’objectif, les rectilinéaires ont tendance à avoir des bords et coins peu défini voir même flou dans ces conditions, même en fermant l’objectif. De plus on a besoin d'AF qui soit réactif lorsqu'il est utilisé sur de gros sujets en mouvement ( requin , manta etc...)
En aps-c il n'y a que le sigma 10mm fish-eye. Il manque un objo de type Tokina 10-17 fish-eye mais qui n'est jamais sortie en monture A.
En proxy, on va utiliser 2 types d'objectif macro a encombrement constant. Un 50/60 macro pour des portraits de poisson et un 90/105 macro pour du petit < 5 cm. Sur ce dernier on rajoutera une lentille humide que l'on pourra manipuler sous l'eau pour des sujet < 1 cm. Celle-ci est généralement un diopter de +10 à +15, voire +25 mais là ça devient très chaud à utiliser sous l'eau. une +15 ramène la distance mini de map à 3-5 cm de la lentille (rapport de grossissement 2,2:1 environ), pour un +25 il faut a mon avis un 105 (map mini un peu plus grande) pour éviter le risque de taper le sujet dut à la distance très courte ( pas cool pour lui ).
Le plan de netteté est de l'ordre du millimètre à ce niveau et en milieu aquatique avec un peu de courant c’est une bonne prise de tête.
J'ai un Tamron en 60mm macro et 90mm macro que j'avais longtemps mis en balance avec le 105mm de chez sigma.
J'utilise rarement le transtandard, uniquement pour des sujets de bonne taille mais timide à l'approche comme les requins marteaux. La + grande distance avec le sujet donne des images peu piquées impossible à éclairer à cause de l’éloignement, c'est juste pour ramener le souvenir.
En flash, on a du matériel spécifique pour le milieu. Ils sont à tube circulaire ou linéaire, je préfère les circulaires pour l'homogénéité de la lumière. Ensuite il y a la température de couleur et leur puissance qui rentre dans les critère de choix. Et de la puissance, il en faut surtout en grand angle. Après c'est une affaire de compromis en fonction du prix que l'on prêt à mettre.
Lorsque l'on part en plongée j'ai une configuration d'objectif spécifique au site, le choix vient de la discussion avec le guide qui nous donne des informations sur les espèce que l'on pourra rencontré. Ça peut être un dilemme de choisir parfois.
En configuration de boîtier, c'est simple c'est tout manuel sauf pour l'AF. Les boîtiers reflex sont développés pour des utilisations terrestres et leur balance des blancs auto ne fonctionne pas très bien sous l'eau, donc en enregistre en RAW sinon c'est pas très exploitable en développement. De plus en grand angle on intègre souvent le soleil de surface dans la compo donc il faut trouver un équilibre dans l'exposition et déboucher les ombres et atténuer les hautes lumière en post prod. Il n'y a que le RAW qui le permet. J'utilise lightroom en catalogage et développement.
Une photo de la configuration en mode "grand angle" pour finir la présentation exhaustive.
Peu de fabricants de caissons sous-marins s'y sont intéressés car seuls les Canonikon trouvaient grâce à leurs yeux il y a 10 ans. Je ne connais quasi personne qui a photographié avec ce type de matériel et c'est bien dommage de part le confort qu'a apporté l'EVF pour mon utilisation. Il n'y a eu que Ikelite pour les A55/65 et kinetics pour les A77 mais peu ergonomique. Mais depuis l'arrivé des A7, A6xxx, leurs succès a changé la donne, les plus réputés des fabricants de caisson comme Nauticam, Aquatica, seacam ... ont embrayé et sortent des caissons quasi en même temps que la disponibilité du boîtier. C'est surtout leurs grandes capacités en vidéo qui a fait basculer la demande.
Le parc optique utilisable en photo sous-marine n'est pas très grand. La contrainte est qu'on a besoin de se rapprocher le plus près possible du sujet pour diminuer la quantité d'eau entre le boîtier et celui-ci. L'eau dégrade l'image et plus elle est chargé en particule pire c'est, de plus on est obligé d’emporter des flashs (2) pour rétablir les couleurs qui ont disparues avec la profondeur. L'eau diminue aussi la porté des flashs, un NG 24 ne fera plus qu'un NG 12 environ, ce qui nous oblige a être au plus prêt du sujet.
on a généralement 2 types de photo sous-marine , le grand angle et le proxy.
En grand angle, j'utilise essentiellement le fish-eye et très peu les rectilinéaires grand angle. Ces objectifs sont placés derrière un dôme + ou - grand suivant la distance mini de map de l’objectif, les rectilinéaires ont tendance à avoir des bords et coins peu défini voir même flou dans ces conditions, même en fermant l’objectif. De plus on a besoin d'AF qui soit réactif lorsqu'il est utilisé sur de gros sujets en mouvement ( requin , manta etc...)
En aps-c il n'y a que le sigma 10mm fish-eye. Il manque un objo de type Tokina 10-17 fish-eye mais qui n'est jamais sortie en monture A.
En proxy, on va utiliser 2 types d'objectif macro a encombrement constant. Un 50/60 macro pour des portraits de poisson et un 90/105 macro pour du petit < 5 cm. Sur ce dernier on rajoutera une lentille humide que l'on pourra manipuler sous l'eau pour des sujet < 1 cm. Celle-ci est généralement un diopter de +10 à +15, voire +25 mais là ça devient très chaud à utiliser sous l'eau. une +15 ramène la distance mini de map à 3-5 cm de la lentille (rapport de grossissement 2,2:1 environ), pour un +25 il faut a mon avis un 105 (map mini un peu plus grande) pour éviter le risque de taper le sujet dut à la distance très courte ( pas cool pour lui ).
Le plan de netteté est de l'ordre du millimètre à ce niveau et en milieu aquatique avec un peu de courant c’est une bonne prise de tête.
J'ai un Tamron en 60mm macro et 90mm macro que j'avais longtemps mis en balance avec le 105mm de chez sigma.
J'utilise rarement le transtandard, uniquement pour des sujets de bonne taille mais timide à l'approche comme les requins marteaux. La + grande distance avec le sujet donne des images peu piquées impossible à éclairer à cause de l’éloignement, c'est juste pour ramener le souvenir.
En flash, on a du matériel spécifique pour le milieu. Ils sont à tube circulaire ou linéaire, je préfère les circulaires pour l'homogénéité de la lumière. Ensuite il y a la température de couleur et leur puissance qui rentre dans les critère de choix. Et de la puissance, il en faut surtout en grand angle. Après c'est une affaire de compromis en fonction du prix que l'on prêt à mettre.
Lorsque l'on part en plongée j'ai une configuration d'objectif spécifique au site, le choix vient de la discussion avec le guide qui nous donne des informations sur les espèce que l'on pourra rencontré. Ça peut être un dilemme de choisir parfois.
En configuration de boîtier, c'est simple c'est tout manuel sauf pour l'AF. Les boîtiers reflex sont développés pour des utilisations terrestres et leur balance des blancs auto ne fonctionne pas très bien sous l'eau, donc en enregistre en RAW sinon c'est pas très exploitable en développement. De plus en grand angle on intègre souvent le soleil de surface dans la compo donc il faut trouver un équilibre dans l'exposition et déboucher les ombres et atténuer les hautes lumière en post prod. Il n'y a que le RAW qui le permet. J'utilise lightroom en catalogage et développement.
Une photo de la configuration en mode "grand angle" pour finir la présentation exhaustive.