[Bibine] Le choc
Publié : Mar 09 Juin 2009 22:25
Ça faisait pas mal de temps que je le traquais. Des semaines ou des mois je ne sais plus et toujours il m'échappait, fuyait mon objectif, comme si la volonté farouche qui émanait de moi devenait si palpable qu'il la percevait de loin et s'éloignait avant que j'aie pu le fixer.
J'ai pris des cours d'affût avec un Corse, j'ai emprunté un bazooka à un mangeur de confit, mais malgré cela, il m'a fallu mettre en œuvre les techniques de pistage enseignées par un vieux Navajo.
Ce soir, je suis en mesure de mettre fin à une mascarade qui n'a que trop duré.
Je veux faire tomber les masques et j'aime autant vous dire que ça va faire mal.
Le lieu d'abord : Une zone reculé d'une région marécageuse et désertique.

un pays hostile infesté de moustiques où il m'a fallu affûter des journées interminables.
Et puis dans la brume immuable d'un soir comme les autres, sans raison, il est apparu.
Fébrilement, oubliant tous ce que mes vieux maîtres photographiques m'avaient appris, j'ai mitraillé jusqu'à ce que mes doigts engourdis n'aient plus la force de presser le déclencheur. A moins que ce ne soit ma carte mémoire qui ait rendu l'âme, je ne me souviens plus.

CET INDIVIDU EST ear_78

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Et ça le fait marrer en plus...
J'ai pris des cours d'affût avec un Corse, j'ai emprunté un bazooka à un mangeur de confit, mais malgré cela, il m'a fallu mettre en œuvre les techniques de pistage enseignées par un vieux Navajo.
Ce soir, je suis en mesure de mettre fin à une mascarade qui n'a que trop duré.
Je veux faire tomber les masques et j'aime autant vous dire que ça va faire mal.
Le lieu d'abord : Une zone reculé d'une région marécageuse et désertique.

un pays hostile infesté de moustiques où il m'a fallu affûter des journées interminables.
Et puis dans la brume immuable d'un soir comme les autres, sans raison, il est apparu.
Fébrilement, oubliant tous ce que mes vieux maîtres photographiques m'avaient appris, j'ai mitraillé jusqu'à ce que mes doigts engourdis n'aient plus la force de presser le déclencheur. A moins que ce ne soit ma carte mémoire qui ait rendu l'âme, je ne me souviens plus.

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Et ça le fait marrer en plus...