Forum AlphaDxD

Bonjour à tous,

Je poste ici car mon sujet concerne un appareil à monture m42 et son objectif. Si je ne suis pas au bon endroit en postant ici, merci de me déplacer.

Je viens de retrouver au fond d'un placard un zenit b... Il parait en très bon état, tous les mécanismes semblent fonctionner et il n'est pas sale (resté dans sa housse en cuir).
Pour le visuel :


Connaissez-vous cet appareil, l'avez-vous eu ou utilisé? Est-ce un bon appareil ou un truc pas top?
Moi je le découvre et je n'ai pas de mode d'emploi, et je ne connais pas le maniement de ces engins...
Est-ce qu'une âme charitable peut m'expliquer comment il fonctionne et comment le régler. J'aimerai bien le faire fonctionner pour voir ce qu'il peut donner!

Idem pour le posemètre qui est avec, c'est un Chauvin-Arnoux... J'ai compris le principe pour l'utiliser, que les chiffres en bas de la roue indiquent la vitesse ou l'ouverture, mais à quoi correspondent les autres valeurs au dessus?

Voici quelques photos complémentaires :






Merci de votre aide!

A bientôt,

Seb

Bonjour à toi

Je ne connais pas ce boitier, mais pour le posemètre j'ai ma petite idée: les systèmes ASA et DIN sont deux échelles de mesure de sensibilité. L'échelle ASA est la même que l'échelle... ISO! Pour les DIN, n'y prête pas attention.
Selon le film que tu charges dans le boitier, si c'est un 400 ASA, tu règles la molette du haut sur 400 ASA, et les valeurs d'en bas vont réagir en conséquence.
Forcément: un IL dépend du temps de pose, de l'ouverture, et de la sensibilité. Donc si tu ne lui en donnes pas au moins un des trois, celui qui est ta contrainte (car la pellicule est chargée dans le boitier et que tu ne peux pas changer sa sensibilité!), il ne saura pas t'aiguiller!

A son époque ce boitier permettait de démarrer à faire de la photo à un cout faible.un vrai tank.

de mémoire

Cette version n'a pas de cellule d'ou l'utilisation d'une cellule à main pour déterminer vitesse et ouverture en fonction des isos.

Au niveau fonctionnement c'est très simple.
vu de dessus

A gauche cette molette te permet de fixer les iso en fonction de la pellicule

Au centre la molette noire sert à régler la vitesse que tu désires ( de mémoire il faut soulever avant de tourner)
30X correspond à la synchro flash

A droite un compteur de vue, au milieu le déclencheur avec un pas de vis qui permet de mettre un déclencheur à distance.

vu de face
le retardateur mécanique
Pour l'utiliser du abaisse la manette puis tu déclenches à l'aide du petit bouton juste au dessus au bout de quelques secondes l'appareil déclenche

le petit connecteur sert à mette le cordon qui est relié le flash pour le faire déclencher

La map se fait manuellement par le viseur

La manette de réarmement pour faire avancé le film d'une vue

Pour ouvrir le dos tu appuies sur un bouton plat sur le côté du boitier


voir tu sais tout pour le boitier je pense

RefleXx a écrit :Bonjour à toi

Je ne connais pas ce boitier, mais pour le posemètre j'ai ma petite idée: les systèmes ASA et DIN sont deux échelles de mesure de sensibilité. L'échelle ASA est la même que l'échelle... ISO! Pour les DIN, n'y prête pas attention.
Selon le film que tu charges dans le boitier, si c'est un 400 ASA, tu règles la molette du haut sur 400 ASA, et les valeurs d'en bas vont réagir en conséquence.
Forcément: un IL dépend du temps de pose, de l'ouverture, et de la sensibilité. Donc si tu ne lui en donnes pas au moins un des trois, celui qui est ta contrainte (car la pellicule est chargée dans le boitier et que tu ne peux pas changer sa sensibilité!), il ne saura pas t'aiguiller!

OK. J'ouvre donc le capuchon blanc, je dirige la cellule vers mon sujet...
L'aiguille bouge et se fixe... Je tourne la roue pour définir l'ouverture que je veux, et la vitesse m'est indiquée dans l'encoche?
Ou alors je défini la vitesse que je souhaite sur l'échelle jaune et il me donne mon ouverture dans l'encoche?
C'est bien comme ça?
A quoi correspond alors la graduation jaune de 1à18 au dessus des vitesses?

Et question bête, il faut nécessaire enlever le cache blanc ou on peut obtenir des mesures si il est fermé (parce l'aiguille bouge aussi quand il est fermé... ).

Merci!

fabco a écrit :A son époque ce boitier permettait de démarrer à faire de la photo à un cout faible.un vrai tank.

de mémoire

Cette version n'a pas de cellule d'ou l'utilisation d'une cellule à main pour déterminer vitesse et ouverture en fonction des isos.

Au niveau fonctionnement c'est très simple.
vu de dessus

A gauche cette molette te permet de fixer les iso en fonction de la pellicule

Au centre la molette noire sert à régler la vitesse que tu désires ( de mémoire il faut soulever avant de tourner)
30X correspond à la synchro flash

A droite un compteur de vue, au milieu le déclencheur avec un pas de vis qui permet de mettre un déclencheur à distance.

vu de face
le retardateur mécanique
Pour l'utiliser du abaisse la manette puis tu déclenches à l'aide du petit bouton juste au dessus au bout de quelques secondes l'appareil déclenche

le petit connecteur sert à mette le cordon qui est relié le flash pour le faire déclencher

La map se fait manuellement par le viseur

La manette de réarmement pour faire avancé le film d'une vue

Pour ouvrir le dos tu appuies sur un bouton plat sur le côté du boitier


voir tu sais tout pour le boitier je pense

Merci de ces précisions Je vais l'utiliser dès que possible pour voir ce que ça donne! Pis bon c'est très formateur pour moi!

Sur le boitier...
Je viens de lire que le "M" et le "X" correspondent à des positions de synchro pour le flash... Quand j'en utilise pas je le met comment le sélecteur? Peut-il rester en M ou X?
Et où est placé le repère pour définir la valeur iso?
Thanks

Seb

mark lytle smith a écrit :[
Sur le boitier...
Je viens de lire que le "M" et le "X" correspondent à des positions de synchro pour le flash... Quand j'en utilise pas je le met comment le sélecteur? Peut-il rester en M ou X?
Et où est placé le repère pour définir la valeur iso?

Tu règles la vitesse avec la molette noire sur le dessus du boitier tu as : Pose B - Synchro X au 30ieme - 60eme - 125eme - 250eme - 500eme de seconde.

La molette de droite t'indique combien tu as pris de photo, ou combien il t'en reste à prendre..

La molette de gauche t'indique le rapport ASA/DYN (dyn augmente de trois quand asa double). Mais il doit uniquement s'agir d'un pense-bète. La bète étant entièrement manuelle, il n'y a pas de réglage des asa qui pourrait influer sur le réglage manuel des diaph/vitesse


Pour le posemètre, soit tu laisses le capuchon blanc, et tu fais la mesure depuis le sujet en dirigeant le posemètre vers le photographe, soit tu fais la mesure en enlevant le capuchon, et depuis l'appareil photo, tu diriges le posemètre vers le sujet. La première méthode est la plus efficace (mais pas toujours possible).

mark lytle smith a écrit :Connaissez-vous cet appareil, l'avez-vous eu ou utilisé? Est-ce un bon appareil ou un truc pas top?

Dans les années 60-70 c'était le "reflex du pauvre" de conception soviétique pour ceux qui ne pouvait pas s'offrir du matériel allemand ou japonais. Un peu comme le Lada Niva vs Range Rover.

Donc, n'en attend pas des miracles.

Un conseil : étalonne le par rapport à un appareil moderne et reporte sur le Zenit les réglages qu'il choisit pour le même sujet.

jlonzeweb a écrit :
Dans les années 60-70 c'était le "reflex du pauvre" de conception soviétique pour ceux qui ne pouvait pas s'offrir du matériel allemand ou japonais. Un peu comme le Lada Niva vs Range Rover.

Certes certes mais la Lada Niva a été dessinée par le bureau d'étude Porsche. Le Zenit lui l'a été par un patriote de la Rodina.
Par contre pour la fiabilité de fonctionnement, je photographierai en Zenit plutôt que de roulerr en Lada sur lees chemins de Haute Loire.
Cordialement

certes...

Donc la prochaine fois que tu passes en range rover, je te prends en photo au Leica

Mouais, mieux vaut ne pas avoir une lada et un zenit... J'le note.

Je vais m'acheter une péloche, shooter et j'espère qu'il me fera un résultat bien crade, ça pourrait être accessoirement marrant

mark lytle smith a écrit :

RefleXx a écrit :Bonjour à toi

Je ne connais pas ce boitier, mais pour le posemètre j'ai ma petite idée: les systèmes ASA et DIN sont deux échelles de mesure de sensibilité. L'échelle ASA est la même que l'échelle... ISO! Pour les DIN, n'y prête pas attention.
Selon le film que tu charges dans le boitier, si c'est un 400 ASA, tu règles la molette du haut sur 400 ASA, et les valeurs d'en bas vont réagir en conséquence.
Forcément: un IL dépend du temps de pose, de l'ouverture, et de la sensibilité. Donc si tu ne lui en donnes pas au moins un des trois, celui qui est ta contrainte (car la pellicule est chargée dans le boitier et que tu ne peux pas changer sa sensibilité!), il ne saura pas t'aiguiller!

OK. J'ouvre donc le capuchon blanc, je dirige la cellule vers mon sujet...
L'aiguille bouge et se fixe... Je tourne la roue pour définir l'ouverture que je veux, et la vitesse m'est indiquée dans l'encoche?
Ou alors je défini la vitesse que je souhaite sur l'échelle jaune et il me donne mon ouverture dans l'encoche?
C'est bien comme ça?
A quoi correspond alors la graduation jaune de 1à18 au dessus des vitesses?

Et question bête, il faut nécessaire enlever le cache blanc ou on peut obtenir des mesures si il est fermé (parce l'aiguille bouge aussi quand il est fermé... ).

Merci!

Pour tes de questions:

- La graduation de 1 à 18, ce sont les IL (indice de lumination), c'est la mesure de base, brute, de la lumière. A cet Il correspondent plusieurs combinaisons ouverture/vitesse pour une sensibilité donnée: pare exemple à l'IL 10 à100 ISO correspondent aussi bien les combinaisons 1/2000eme à f:1,4 ou 1/1000eme à f:2 ou 1/500eme à f:2,8 ou 1/250eme à f:4 ou 1/125eme à f:5,6 ou 1/60eme à f:8 etc.. Dans tous ces cas, c'est la même quantité de lumière qui atteindra la surface sensible, film ou capteur. Dans le principe une cellule à main, l'aiguille se déplace lors de la mesure sur une échelle graduée en IL. une fois la mesure faite, on reporte cet IL sur un cadran, après avoir affiché la sensibilité du film (en ASA=ISO ou en Scholl ou en DIN sur ta cellule - l'est pas jeune, mémère...) et un autre cadran t'indique les combinaisons possibles. Comme sur ma vielle Sixon:



Il semble que sur la tienne il y ait un système de lecture direct par chevauchement de cadrans commandé par les molettes sur le coté. Je ne la connait pas et je ne peux pas t'en dire plus.

- Le cache blanc sert à faire la mesure en lumière incidente, c'est à dire qu'on ne mesure pas la lumière réfléchie par le sujet (méthode classique en photo), mais la lumière qu'il reçoit. C'est une méthode utilisée principalement en cinéma (et par quelques photographes tordus - j'en suis - en cas d'éclairage difficile). En photo, on enlève donc ce cache et on pointe la cellule vers le sujet.

Important: Vu son âge, ta cellule est probablement au sélénium (et fonctionne sans pile). Il faut donc impérativement la remettre dans son étui ou dans un endroit sans lumière lorsqu'elle n'est pas utilisée. Sinon elle se dégradera plus ou moins lentement mais surement jusqu'à ne plus fonctionner.

RefleXx a écrit :Bonjour à toi

Je ne connais pas ce boitier, mais pour le posemètre j'ai ma petite idée: les systèmes ASA et DIN sont deux échelles de mesure de sensibilité. L'échelle ASA est la même que l'échelle... ISO! Pour les DIN, n'y prête pas attention.
Selon le film que tu charges dans le boitier, si c'est un 400 ASA, tu règles la molette du haut sur 400 ASA, et les valeurs d'en bas vont réagir en conséquence.
Forcément: un IL dépend du temps de pose, de l'ouverture, et de la sensibilité. Donc si tu ne lui en donnes pas au moins un des trois, celui qui est ta contrainte (car la pellicule est chargée dans le boitier et que tu ne peux pas changer sa sensibilité!), il ne saura pas t'aiguiller!

Ah ben non, ce sont les combinaisons temps de pose/ouverture/sensibilité qui dépendent de l'IL (voir explication ci-dessus). Les bases, jeune homme, les bases, il n'y a que ça de vrai...

stiller a écrit :Important: Vu son âge, ta cellule est probablement au sélénium (et fonctionne sans pile). Il faut donc impérativement la remettre dans son étui ou dans un endroit sans lumière lorsqu'elle n'est pas utilisée. Sinon elle se dégradera plus ou moins lentement mais surement jusqu'à ne plus fonctionner.

Bonjour
Si la cellule est au sélénium on peut le reconnaître à ce qu'elle marche sans pile (contrairement au CDS, ASG, et silicium).
Attention j'ai entendu dire que les cellules au Sélénium avait une durée de vie de 25 ans environ. Elles ont toutes dépassé cet âge.
Donc comme mentionné plus haut dans le fil étalonne là/compare la avec une autre ou celle te ton boîtier moderne.
Cordialement

Les cellules Selenium peuvent durer plus longtemps si elles sont relativement peu utilisées et sont rangées dans le noir: c'est l'exposition à la lumière qui entraine peu à peu la dégradation de l'élément photosensible. Il s'use, quoi...

On trouve encore aujourd'hui des cellules sélénium de la fin des années 50 qui fonctionne encore...

Bon, ben tout a été dit. Même pour le posemètre.

J'ajouterai simplement que ce fut mon premier reflex (acheté d'occase en magasin photo). Le mien était en 39 vissant (et non pas en 42). Si le boîtier était fragile (notamment le rideau en tissu - il est d'ailleurs mort de ça), il était équipé d'un objectif standard Helios à présélection manuelle, ouvrant à f/2, réputé à l'époque pour son piqué. Et cet objectif, je le possède toujours ! Dans la naphtaline bien sûr. Je l'ai longtemps utilisé sur un boîtier 24x36 Chinon 42 vissant, avec une bague d'adaptation avec laquelle le calage était obtenu avec les indications orientées à 45° à gauche !

stiller s'est éclaté sur ce fil. Il s'est senti rajeunir de 50 ans