Forum AlphaDxD

Salut !

J'ai une question bète. Tout le monde sait a quoi sert d'activer le Super Steadyshot du a100 mais ma question est plutot a quoi ça sert de le desactiver.

Y a t'il un inconveniant à le laisser activé pour tout type de photo ?

Merci de votre réponse


a+

jm

Ton mode d'emploi doit te conseiller de le désactiver pour usage sur trépied, car il y a risque de corrections en boucle inutiles, avec risque d'image floue et d'affolage du système SSS.

Merci EGr, j'avais vu ça pour le trepied. J'avais besoin d'une précision.

Donc, ça veut dire que si on n'utilise pas de trepied, on peux toujours le laisser activé.

Oui bien entendu, toujours activé.

Ca ne limite pas la vitesse avec le flash comme sur le D7D? (1/125 avec, 1/160 sans)

EGr a écrit :Ton mode d'emploi doit te conseiller de le désactiver pour usage sur trépied, car il y a risque de corrections en boucle inutiles, avec risque d'image floue et d'affolage du système SSS.

Respectueusement pas d'accord, Eric. Et tu sais que l'on en a parlé sur un autre fil [Stab capteur ou stab optique ?]
Sur un trépier, le boîtier est immobilisé, donc l'AS n'a simplement rien à rattraper. Ça ne risque pas de partir en boucle, puisque le trépier est inerte, il ne corrige rien.
Si une allusion est faite dans la notice (pas pris le temps d'aller voir...), il s'agit certainement encore d'une mauvaise traduction visant à dire qu'il est inutile d'engager l'AS quand ce n'est pas nécessaire...
Car tout simplement, son activation consomme un peu, et réduit l'autonomie de la batterie.

Ensuite, et toujours par rapport à l'autre fil de discussion, il faut le décommuter lorsque l'on utilise un objectif optiquement stabilisé.

Enfin, on pourrait se poser la question pour les photos dynamiques, durant la phase d'accélération ou de décélération imprimé au boîtier pour suivre une cible mobile (par exemple en latéral pour suivre une voiture de course). Car si cette accélération (ou décélération) est égale ou supérieure à la gamme de mesure de l'accéléromètre horizontal du boîtier, il sera saturé, donc inopérant. Toutefois, inopérant, c'est ce qu'il est aussi si on décommute l'AS ! Or, il pourrait être intéressant de conserver le rattrapage des mouvements parasites de l'autre axe (verticaux dans mon exemple).

Sur les objectifs stabilisés "haut de gamme", on peut ainsi annuler l'asservissement au choix sur l'un des axes. Voire en changer l'échelle, comme sur le zoom Canon d'un de mes potes.

Perso avec l'Alpha et sur les circuits, j'ai essayé les deux méthodes sans jamais voir de différence. On peut donc philosopher sur le sujet, par ailleurs intéressant, en récoltant, non pas les avis théoriques, mais les expériences concrètes de chacun.

J'en reste pour l'heure à ne gérer que la consommation. Et comme j'ai 2 batteries, l'AS est enclenché par défaut.

merci cloclo pour cette explication détaillée

Cloclo a écrit :Respectueusement pas d'accord, Eric.
Sur un trépier, le boîtier est immobilisé, donc l'AS n'a simplement rien à rattraper. Ça ne risque pas de partir en boucle, puisque le trépier est inerte, il ne corrige rien.

Respectueusement pas sur...

Trépied d'artillerie lourde ou pas, la vie est vibration... La circulation à 25m de toi fait vibrer le sol, de façon imperceptible, mais elle le fait... Des vibrations, un boitier en reçoit, même posé sur le plus lourd trépied du monde. J'ignore si la stabilisation "se met off" en-dessous d'un certain seuil de vibrations ou si elle essaie malgré tout de les compenser, mais si la seconde hypothèse est la bonne, alors, ces compensations peuvent à mon sens entrer en raisonnance avec le socle du boitier solidarisé avec le trépied.
C'est ce que je pense intuitivement, et suis bien sur incapable de te démontrer plus avant à quel point j'ai raison... puisque j'ignore si j'ai raison...

Pour le reste, rien à redire.

C'est d'autant plus recevable que j'avais simplifié en éludant d'éventuelles vibrations du trépied.

Par contre, compte-tenu de l'architecture de celui-ci (forme, rigidité et matière), je pense que la fréquence de résonance se situe dans une plage plus haute que celles TBF communiquées au boitier par les mains de l'opérateur. Quant au fréquences demontées via le sol, leur amplitude sera très basse au regard du domaine de fonctionnement de l'AS.

Certes, en ne considérant donc qu'une éventuelle résonance du pied, il pourrait y avoir battement fréquentiel avec celle du boitier. On peut donc partir très loin dans la réflexion et dans les hypothèse mathématiques. Il nous manque toutefois une donnée essentielle : les caractéristiques du filtre passe bande en aval de l'ampli de charge qui traite les signaux délivrés par les accéléros, et la bande passante des moteurs déplaçant le capteur ; bref la réponse en amplitude et fréquence de ce couple.

Nous en sommes donc réduits à élucubrer en observant simultanément les signaux du barregraphe et la netteté de nos clichés pour statuer... Ou à trouver un japonais parlant parfaitement notre langue pour avoir une traduction précise des termes de la notice de l'Alpha.

Cloclo a écrit :les caractéristiques du filtre passe bande en aval de l'ampli de charge qui traite les signaux délivrés par les accéléros, et la bande passante des moteurs déplaçant le capteur ; bref la réponse en amplitude et fréquence de ce couple.

je le savais... je le savais que j'aurais du bucher un peu mieux mes cours de physique de première...


Mais tu as certainement raison... il nous manque des inconnues dans l'équation... J'espérais unp eu que quelqu'un était tombé sur un lien magique qui nous explique tout ça...

Il y a eu des articles de vulgarisation sur le sujet. Mais je suppose que le reste est couvert par la protection industrielle. Je ferai une recherche à l'occasion, mais sans conviction.