Bonsoir,
Sympa d'avoir un participant au Mexique
Je ne sais pas en détail sur l'alpha 500, mais d'une façon générale le DRO déforme la courbe qui traduit la façon dont les luminosités de la scène photographiée se traduisent en intensité sombres/claires sur la photo (dite courbe sensitométrique)
Le capteur a une dynamique (écart max. entre le noir le plus sombre et le blanc le plus lumineux) limité (typiquement 7 à 8 IL, indice de lumination). Cela le DRO ne peut pas y changer grand chose (ou à la marge). C'est une caractéristique physique du capteur.
Mais on peut jouer sur le contraste, la pente de la courbe dans ses différentes parties pour optimiser (le O de DRO) l'impression du rendu des images.
Deux exemples un peu schématiques pour faire comprendre: si la scène photographiée n'a qu'une faible dynamique, pas d'écart important entre le plus clair et le plus sombre (typiquement une photographie en studio avec un éclairage doux): pas la peine de chercher à donner des détails dans les plus hautes et plus basses lumières, puisque toute la luminosité de la scène se situe dans des luminosités plus moyennes. On peut alors déformer la courbe de restitution pour favoriser la restituion des fines variations de lumière dans les luminances moyennes, en acceptant des variations plus brutes dans les HL (puisqu'il n'y a pas de nuances dans les HL).
A l'inverse pour une scène à grande différence d'éclairements, on va au contraire chercher à détailler plus la zone des très hautes lumières, puisqu'elles comportent détails et nuances, quitte à sacrifier plus les luminances moyennes (l'oeil est plus sensible à des hautes lumières vite brulées, sans détail, et accepte mieux d'avoir moins de nuances dans les moyennes et basses lumières). Et idem pour garder des nuances dans les ombres.
Les boitiers proposent diverses variantes du DRO. Sur l'alpha700, le DRO simple auto présente au final peu d'avantage (son action est globale sur toute l'image et trop frustre), alors qu'il avait son utilité sur l'alpha 100 pour des scènes à forte dynamique (type paysage au soleil de midi avec des détails dans les ombres). Comme sur les scènes "normale" le DRO n'avait pas d'effet notable et en tout cas pas néfaste, j'avais le DRO auto toujours activé par défaut sur l'alpha100.
Le 700 a par contre un DR+ (auto aussi), peu documenté, mais qui découperait l'image en plusieurs centaines voire milliers de petites zones, dans laquelle il optimise un DRO très local (les déformations de la courbe sont donc très différentes d'une partie de l'image à l'autre, adaptée à chaque petite zone). Sur certaines scènes difficiles, son action peut être très positive.
Les courbes manuelles sont en pratique à tester au cas par cas (écran arrière et histogramme). Il faut y penser quand on a un problème de dynamique du capteur insuffisante. Mais à partir du "level3" (jusqu'au 5), la déformation de la courbe devient vraiment forte (de mémoire apparait un gros palier très plat dans les lumières moyennes), l'effet peut être caricatural, peu naturel en tout cas.
Le mieux est de prendre quelques scènes à forte dynamique dans le genre de photo qu'on a l'habitude de faire, et de tester les rendus des différents réglages DRO pour se faire une opinion, voire sa bibliothèque de situations où on essaiera telle ou telle courbe manuelle.
Il faut savoir que les DRO n'agissent qu'en jpeg, pas en raw (mais si on développe ses raw sous IDC, le logiciel Sony, celui-ci permet de recréer l'effet DRO au développement du raw).
Comme je fais de plus en plus de raw, je ne me préoccupe plus trop du DRO (mais je dois avoir le DR+ par défaut quand je fais du jpeg sur l'alpha700). Et je n'ai pas de 5xx.
A préciser donc par ceux qui ont exploré DRO sur les 5xx.