tudgur a écrit :Si par exemple IDC sait lire certaines infos dans les .ARW, ne vaudrait-il pas mieux les ouvrir avec IDC, les enregistrer en TIF et les rouvrir avec LR 3.3 pour le post traitement.
C'est d'ailleurs ce que propose jr56.
Euh... pas certain de m'être bien fait comprendre.
Il faut dissocier deux phases:
1) Le développement du raw. Il ne se fait qu'une fois, et conditionne la qualité maximale des photos qui en sont tiré.
Comme déjà dit, IDC permet d'exploiter au mieux les données "propriétaires" du boitier. Ceci dit, en bruit (notamment haut ISO), accentuation (le moteur d'accentuation d'IDC semble buggé depuis la version 2, ou en tout cas n'agit que très faiblement) LR et DxO pour ne citer qu'eux font bien mieux qu'IDC.
Je me suis longtemps contenté d'IDC, qui a l'avantage (outre d'être fourni avec le boitier) de permettre de développer ses raws même en se contentant des réglages par défaut d'IDC, donc sans rien toucher: pratique quand on débute en raw et qu'on hésite à trop déplacer les curseurs de réglage.
Mais quand on commrence à maîtriser le développement du raw, et qu'on n'a plus forcément besoin des fonctions spécifiques du boitier type DRO, on obtient vite mieux avec des logiciels plus puissants. Et en haut ISO, c'est le jour et la nuit depuis LR3 et Dxo6.5.
Va voir par exemple ici les comparatifs obtenus avec divers boitiers Sony et logiciels raws
2) Les formats dans lesquels tu travailles après le développement du raw. C'est là où je conseille de sortir du logiciel de développement en tiff (16 bits encore mieux si ton logiciel de développement ET de post-traitement supportent les 16 bits) pour toute la phase post-traitement. Mais cela est indépendant du logiciel de développement raw (à condition qu'il permette d'exporte un Tiff, mais à ma connaissance c'est le cas de tous).
PS: Un autre logiciel gratuit que j'ai pas mal utilisé avant DxO/LR:
Rawtherapee. Mais je ne sais s'il a suivi les progrès de ses confrères.