f16 a écrit :Comme je l'ai dit je suis novice.
Donc il est possible de ne pas mettre l'appareil en Adobe RVB pour prendre une photo et de traiter dans LR2.
Merci
Tu peux mettre ton boitier en AdobeRVB ou sRVB, cela fixe simplement l'ampleur de l'espace des couleurs utilisé (le web et la plupart des imprimantes ou tireuses sur le web utilisant sRVB, moins grand que Adobe RVB).
En raw, de toute façon, le fichier est constitué de pixels monochromes correspondant à chaque photosite. Devant chaque photosite il y a un filtre Rouge, Vert ou Bleu (l'ensemble de ces filtres formant ce qu'on appelle la matrice de Bayer), la valeur d'un pixel correspond donc à la luminosité dans la couleur R, V ou B atteignant le photosite selon le filtre qui est devant lui.
Le développement raw fait des interpolations (calculs) en reconstituant pour chaque pixel les deux valeurs de couleurs RVB qui lui manquent, à partir des photosites voisins.
Par ex. pour un pixel avec le filtre vert, au développement, le logiciel va calculer une valeur de Bleu à partir des pixels bleus voisins, et une valeur de rouge à partir des pixels rouges voisins.
A la fin de ce calcul (dématriçage), chaque pixel a donc de nouveau trois valeurs R, V,et B.
Le choix de la balance des blancs consiste aussi à déterminer les poids relatifs de R, V ou B utilisés pour reconstituer les autres couleurs. Par ex. pour une BdB plus rougeâtre, on donnera plus d'importance au rouge, ou pour une lumière très froide, on donnera plus d'importance au bleu.
Bref, tu fais de toute façon tout le travail en RVB, simplement en raw, tu agis séparemment sur chaque composante couleur (notamment à travers le choix de la BdB), tandis qu'en Jpeg, c'est le boitier qui fait tout cela tout seul (avant en plus de coder en jpeg pour réduire la taille du fichier, ce qui entraîne des pertes d'informations).
L'espace des couleurs (sRVB ou AdobeRVB), c'est autre chose, tu fixes la valeur (saturation) maximale que peut prendre chacune des couleurs (pour simplifier...). La différence portant sur les couleurs très saturées, assez rares dans les scènes naturelles.