Suis bien d'accord avec AlphaDream. Après lecture de l'interview de Jean-Marie Sepulchre sur
LE site d'Alpha, je me suis enfin fait violence

pour revenir à mes premiers amours, "le développement", côté "obscure" (avec ou sans jeu de mot) de la photo, disparu avec l'arrivée du numérique. Enfin, c'était mon résonnement de « néophite numérique lambda ».
Hors, en lisant entre les lignes de cet article fort intéressant, mes doutes concernant la partie "développement" du numérique ont été levés. Il ne faut pas négliger cette étape, au risque d'être déçu par le résultat du JPEG de notre cher boitier adoré, qui se fourvoie dans bien des cas. Le seul côté positif de ce que je viens de dire, c’est l’excuse concernant les « machins pas terribles » que j’ai extrait de ma memorystick avec lesquels j’ai passé des heures sur l’ordi pour essayer de rattraper les « machins pas terribles »… Alors je me suis dit, pas grave, maintenant je règle sur cRaw+Jpeg et si le Jpeg est bon, on garde, sinon on travaille, pardon, on développe le Raw. Bon, ok, j’ai un peu réfléchi, et tout compte fait, il vaut mieux étudier la bonne solution avec le bon package de logiciel pour développer directement le Raw, et au passage voir la latitude des traitements pour le bruit et la Balance des blancs, qui, pour faire l’analogie avec le labo argentique, correspondent au développement du film, donc prioritaires. Les autres traitements s’apparentent plus au tirage et sont plus subjectifs. Quand je développais mes films, N&B ou Diapo, si les temps des bains de traitement n’étaient pas respectés, on se retrouvait avec clichés inexploitables ou presque, et quand on sait qu’un développement d’Agfa 50 S Pro durait 1h40 (de mémoire) et coûtait « bonbon », on n’avait pas le temps d’aller suivre le tournoi des 5 nations (il y avait pas l’Italie, à l’époque) et oublier le chrono du labo !!
Bref, je me suis mis un coup de pied où vous pensez, et maintenant le réglage du format, c’est RAW ! Et c’est pas drôle…(dRAWL)... Oui, mais les roros (ou rawraw, comme on veut), avec quoi je les traite pour obtenir de bons Jpeg finaux ? Et je me suis lancé dans ma p’tite étude du bon package de « développement », car, comme le souligne JM Sepulchre dans l’article, ce n’est pas avec les softs fournis par Sony que l’on va exploiter les possibilités du capteur de nos Alpha, ou Minolta, d’ailleurs. Et ne dites pas que je me prends pour un pro, car, quand je vois les premiers essais de DxO ou DFine (NikSoftware) sur des 1600iso et même 3200iso, je suis sur le c*l. Quel imbécile j’ai été, avec mon Jpeg d’ignorant, que je réserve désormais aux repas de famille quand il y a une Tata qui veut voir les photos sur la TV au moment du café… Faites des tests comparatifs et trouvez la bonne suite logiciel. DxO est super, les plugins de NikSoftware sont fabuleux mais plus chers que DxO qui est en promo à moins de 100Euros (118Euros pour DFine de NikSoftware). Et tous sont dispo en démo, limité dans le temps mais pas en termes de capacités.
En conclusion pour ma part, même si je n’ai pas fini mes tests, c’est :
Format d’enregistrement : RAW (voir Raw+Jpeg pour la Tata)
Développement :
Soit DxO (Dématriçage + traitement du bruit + choix de la BdB + autres corrections que je n’ai pas testées)
Soit Camera Raw avec choix de la BdB et le reste à 0, puis traitement du bruit avec DFine, ensuite le reste.
(plein d’autres solution, mais on peut pas tout tester…)
Dans la solution 1, DxO suffit à lui seul pour les corrections/améliorations. La solution 2 utilise le flux de traitement de Photoshop, version Element ou CS3/CS4, donc la partie « développement » achevée, on continue dans le même environnement pour les effets « artistiques ». Quant aux performances de l’un et de l’autre, elles sont fabuleuses, mais chacun doit essayer et trouver celui qui lui convient le mieux.
Ma bonne résolution pour 2009, j’arrête de faire de l’instamatic, et je recommence la photo. Et que j’en entende pas un dans mon dos dire « chique, va bientôt avoir du matos en plus dans la rubrique ventes du forum !! ».