Idem, faut une vue en transversal avec dans la photo, en avant plan de préférence, des repères (poteaux et filets dans la photo au-dessus) qui "parlent" au cerveau, lui donnent les bons repères.
La forte contre plongée du bas peut-être tentée, mais en l'absence de repères objectif de l'horizontale et de la verticale pas évident qu'on arrive à faire ressentir la pente.
Un grand angle va aussi diminuer l'impression de pente, en repoussant tout ce qui est lointain dans la perspective.
Le phénomène de noire qui ressemble à une bleue n'est pas propre à la photo. Vu d'un télésiège qui passe au-dessus d'une noire, la pente parait souvent assez "faible". Expérimenté encore voici 15j avec mes fils: voyant pour la première fois une noire au-dessous du télésiège, ils l'ont trouvé pas si dure vu d'en haut. On est donc allé la faire une fois arrivé en haut (je rigolais à l'avance, car moi je la connaissais bien de séjours antérieurs

mais rassurez-vous, je ne suis pas inconscient, je savais que mes fils avaient le niveau technique pour y faire face!). Une fois arrivé en haut du mur principal qu'ils avaient vu du télésiège, ils ont compris! Quand une fois en bas, on a repris le même télésiège, arrivé au-dessus de ce mur, je leur ai dit déjà de se retourner pour regarder en arrière dans le sens de la descente: il ont constaté qu'on appréciait mieux la pente réelle, déjà du fait de la référence de l'armature du siège, des pylônes plus bas et de la pente du câble. Vu vers l'avant dans le sens de la montée, ce n'est pas le même ressenti.
D'ailleurs aussi classique quand on descend de tels murs raides l'œil rivé sur la position du virage suivant, sans avoir le loisir de jeter un coup d'oeil d'ensemble: arrivant vers le bas où la pente diminue, on ne s'en rend pas toujours compte (tout en étant content d'enchaîner plus facilement les virages...

jusqu'à ce qu'on réalise qu'on est arrivé en bas!).
Bref, dans tous les cas, il faut donner des références objectives au cerveau.