L'hyperfocale est la distance su laquelle régler la MaP pour avoir la plus grande profondeur de champ allant jusqu'à l'infini (autrement dit, si tu règles u poil plus loin, tu est toujours net à l'infini, mais moins près en distance minimalke, et un poil plus proche, tu n'est plus net à l'infini.
En reportage, MaP manuelle à l'hyperfocale, permet de ne plus du tout s'occuper de la MaP sans risquer de flou ni de rater le moment décisif le temps que l'AF fasse la MaP.
Il existe des tables ou calculettes web permettant de calculer cette distance hyperfocale en fonction de la focale et du diaph... Une autre façon plus approximative est de faire le point à l'infini, d'estimer la distance la plus proche ou l'image reste nette et de refaire le point à cette distance: c'est l'hyperfocale.
Sinon, comme au début: si première phase de chute libre, la vitesse de chute est de l'ordre de 180-200 km/h, mais plus ou moins dans ta direction (donc peu de déplacement latéral) et le parachutiste est à 1 km ou plus de toi... Même au 400 ou 500mm, tu n'auras qu'un point sur la photo.
Descente sous parachute, c'est beaucoup plus lent, et assez peu spectaculaire (sauf acrobaties avec ailes volante). Pour moi une vitesse élevée est loin d'être indispensable (sauf si c'est toi qui tremble d'émotion

). Coté réglage, même piège que pour tout sujet dans le ciel pris du ciel (oiseau, avion, montgolfière...): contre jour sur un ciel souvent très lumineux (et attention, des nuages blancs ou gris clairs sont bien plus lumineux qu'un ciel bleu en général). Il faut surexposer parfois assez largement pour que le sujet soit bien exposé (sans pour autant bruler le ciel). Tu peux faire l'essai de réglage sur des avions passant au-dessus du terrain pas trop haut _ ou peu après le décollage, encore assez bas). Plus que le parachutiste, ce sont les éventuelles couleurs ou motif du parachute qui peuvent être intéressants pour la photo
Les photos intéressantes, c'est l'atterrissage, mais il faut déjà savoir si ta moitié est spécialiste de l'atterrissage de précision (dans ce cas, tu sais où te placer), ou si c'est plus le vent que lui qui va décider où il va arriver...
Et cela va vite, sans compter qu'un coup de vent au dernier moment peut changer pas mal les choses
(j'ai déjà vu un parachutiste expérimenté avec une aile volante
être déséquilibré et être envoyé à une dizaine de mètres par un coup de vent imprévu au ras du sol). Bref, c'est là où il faut essayer d'être près au grand angle (le parachutiste avec son parachute déployé occupe un grand angle de champ, idem d'ailleurs si tu veux le prendre une fois au sol avec le parachute étendu par le vent), et ne pas avoir à attendre qu'un AF se cale (au minimum MaP pré réglée en manuel sur le point de chute ou la distance choisie, e encore mieux à l'hyperfocale).
Bien évidemment, tu peux assurer en te mettant plus loin du point de chute avec un téléobjectif. Tu seras moins tributaire du point d'aterrissage précis, mais la photo sera peu dynamique, assez banale avec cette perspective lointaine.