speed20200 a écrit :en manuel ca ne parait pas évident de premier abord

et dans ce cas la mise au point je la fait ou ? sur la route par exemple ? pas en arrière plan ni en avant plan je suppose ,ca veut dire aussi que si je déclenche 50 cm avant ou après ca risque d'être flou non ?
avec cette méthode en 1/50 par exemple qu'en est il pour les iso ?
est ce que la 1er methode "figer l'instant" n'est pas plus facile pour débuter ? a condition que la photo ne soit pas pleine de bruit comme sur les miennes bien sur et comment remédier a ca surtout ?
j'ai vu aussi que l'on peut changer la zone de l'autofocus ne serait il pas mieux de regler sur local au lieu de large par exemple ?
@AlphaFred17 la photo 4 me parait net ce qui me derange c'est surtout le bruit qu'il y a dessus peut etre trop rapide 1/2000 ? ou peut etre trop d'iso ?
Sur tes remarques:
Si tu tiens à l'AF, oui le choix d'un collimateur local, sur lequel on cale le mobile dans le viseur est le choix à faire. En large, ton AF peut accrocher sur autre chose que ton mobile, par ex. sur un motif contrasté du fond. Même ensuite s'il essaye de se recaler sur le collimateur qui est sur le mobile, cela peut prendre du temps...
Ce qui augmente le bruit, c'est la montée en ISO. Pour limiter le bruit, il faut se fixer un ISO max. (a priori 800 ISO avec ton boitier). Tu peux améliorer le bruit en post-traitement, mais c'est toujours au détriment du piqué sur les fins détails.
A 1/50, combien d'ISO: cela dépend de l'éclairage de la scène, et de la vitesse d'obturation choisie. Comme détaillé plus bas, les trois paramètres sont intimement liés (Les ISO déterminent la quantité de lumière qui doit arrriver sur le capteur pour que l'exposition soit bonne. Ensuite cette quantité de lumière dépend à la fois de la vitesse (temps pendant lequel la lumière arrive au capteur) et de l'ouverture du diaphragme (plus il est grand ouvert, plus la quantité de lumière par seconde qu'il laisse passer est grande).
Mais comme déjà dit, en manuel, il suffit de s'entraîner (OK, moi j'ai commencé par faire de la photo pendant 15 ans avant l'invention de l'AF en 1985, je n'avais pas le choix. Mais je faisais des photos nettes en bord de piste aux 24h du Mans, avec des bolides à plus de 300 km/h).
Les automatismes rassurent, mais dans certaines circonstances sont moins efficaces que le cerveau humain et les muscles qu'il commandent (heureusement

).
En plus, c'est bien plus facile d'apprendre/s'entraîner en numérique, on peut vérifier le résultat tout de suite, et rectifier dès le passage suivant. En argentique on rentrait chez soi, on attendait le développement, etc...
La MAP nanuelle: tu repères l'endroit sur la piste où passe à chaque fois le mobile (auto, moto, cheval, etc...) et tu fais la MaP à cet endroit: donc sur la piste, pas sur le fond! C'est d'autant plus précis que les mobiles suivent tous la même trajectoire, sinon il faut prendre de la marge avec la profondeur de champ (zone de netteté), en fermant le diaphragme (si la lumière le permet). D'où l'importance aussi d'avoir un repère fixe pour déclencher au bon moment (tenir compte du temps de latence du photographe et du boitier, mais là aussi, il suffit de faire quelques essais et de rectifier pour ajuster).
Les paramètres d'exposition (quelque soit le mode de MaP):Figer le mouvement, le problème c'est que tu as besoin d'une vitesse très rapide si tu es près du mobile (1/2000 ou plus), ce qui exige une bonne lumière et un objectif qui ouvre suffisamment. Mais plus tu ouvres le diaph. pour compenser la vitesse élevée, plus la profondeur de champ se réduit, donc tu risques plus un flou de mise au point. Tu peux certes monter en ISO pour fermer plus le diaph. à vitesse élevée, mais comme tu le constates, c'est avec plus de bruit dans l'image.
Il n'y a pas de miracle... quand on gagne sur un paramètre (la vitesse), on perd sur d'autres.
Parfois, les conditions de lumière, de rapidité du sujet, ne permettent pas de photographier...
La première chose à apprendre en photo, c'est quand il ne faut pas photographier
(ou alors faire ce qu'on appelle du sauvetage, mais le résultat sera médiocre).Le mieux à mon avis est de déterminer d'abord la vitesse minimale dont tu as besoin pour figer le mouvement (premiers essais). Pour cela tu peux te mettre en "S" et à des ISO assez faibles (par ex. 400) pour ne pas avoir de pb. de bruit. Et tu testes différentes vitesses (1/1000, 1/2000.... et avec la loupe sur l'écran arrrière, tu retiens la plus basse qui fige le mouvement). Pour cette vitesse minimale, et ces ISO, regardes ensuite l'ouverture de diaph. que calcule le boitier. Si c'est trop ouvert, monte en ISO (chaque fois que tu doubles les ISO le diaph. va se fermer d'un cran: par ex. si (à vitesse inchangée) tu avais f/4 à 400 ISO, tu auras f/5,6 à 800 ISO, f/8 à 1600 ISO... Bien sur il faut que la luminosité de la scène reste la même, attention aux nuages qui passent devant le soleil par exemple... le boitier ouvrira à nouveau plus le diaph. pour compenser la baisse de luminosité.
Il faut s'habituer à surveiller avant chaque prise de vue le diaph. (ou la vitesse quand on fixe le diaph. en mode A) pour vérifier qu'on reste dans les limites qu'on se fixe.
Le filé, comme dit plus haut, permet de donner beaucoup plus de dynamique à la photo, et a l'avantage de perrmettre des diaphs plus fermés (donc plus de profondeur de champ, moins de risque de flou de mise au point) grace à une vitesse beaucoup plus lente.
Sachant que c'est le mouvement de filé qui "floutera" en partie le fond, permettant de détacher le mobile du fond malgré la profondeur de champ plus élevée (tu as intérêt à avoir un arrière plan flou pour mieux isoler ta moto ou autre mobile; or si la profondeur de champ est trop forte, le fond risque d'être aussi net que la moto, ce sera aussi moins esthétique).
Pour le filé, idem: s'entraîner et s'entraîner... Tu prends le mobile dans le cadre du viseur loin avant le point où tu fais la photo. Tu le suis le plus fidèlement possible dans sa trajectoire, en essayant de lui garder le plus possible la même position dans le viseur, tu déclenches au moment pré-repéré sans surtout interrompre le suivi, que tu poursuis loin après le déclenchement. On prend le coup de main assez vite. Le tout est d'être bien stable, positionner les jambes, le torse, les épaules pour avoir un maximum de fluidité dans le mouvement de suivi (faire aussi des essais sur les premiers passages pour trouver la bonne position...).
Pour tout cela, il n'est pas rare que je fasse une dizaine d'essais à blanc avant de trouver la bonne position, les bons paramètres de prise de vue... Le succès, c'est avant tout de la préparations, de l'entraînement, de la rigueur... Ne pas croire qu'on peut arriver au bord du circuit et déclencher tout de suite en faisant confiance à son boitier pour réussir la photo
