La première me semble assez bien équilibrée au niveau dosage du flash même si comparée à la troisième elle parait être légèrement sous exposée, l'arrière plan ne laissant pas transparaitre qu'elle a été prise de jour. Seul dans l'angle inférieur droit le cycliste qui est le plus proche est surexposé....mais ça c'est une question de cadrage ou de proximité des sujets.
En effet pour avoir les deux autres coureurs il fallait déclencher au moment ou cela a été fait.
La deux est sous ex massivement pour cause de non recyclage du flash. C'est l'intérêt des flashs les plus puissants de pouvoir recharger rapidement, leur électronique étant conçue pour mais aussi d'être en capacité de ne délivrer qu'une puissance partielle lors du déclenchement.
La 3 semble par contre un peu trop claire sans que cela soit "cramé" pour autant.
En fait il y a plusieurs manières d'essayer d'équilibrer la lumière ambiante et la lumière du flash : la première est d'essayer le mode dit de syncro lente : le posemètre va doser la lumière du flash pour que celle-ci s'harmonise à la lumière ambiante. la vitesse d'obturation sera la même qu'en lumière ambiante sans l'éclair et celui-ci sera dosé pour ne pas prendre la prédominance dans l'exposition globale.
ATTENTION : dans ce mode prendre acte que la vitesse d'obturation sera celle mesurée pour la lumière ambiante, donc elle sera plus lente que celle qui serai sélectionnée en mode d'expo automatique au flash.
Il est possible également en mode automatique de diminuer/augmenter la puissance du flash en appliquant une correction d'exposition, comme on le fait en lumière ambiante.
Il est également possible mais cela demande plus d'expérience de moduler l'éclairage en mode de mesure de l'exposition manuelle. L'ouverture/fermeture du diaph ou l'augmentation/diminution de la vitesse d'obturation auront une incidence sur l'éclairage du flash réglé pour une puissance donnée.
C'est dans ce mode qu'opéraient les photographes par le passé avant l'invention de la mesure d'exposition dite TTL ; Through the lens = à travers l'objectif permettant au posemètre de mesurer plus précisément la quantité de lumière qui entrait par l'objectif.
Mais là encore il faut jongler avec les paramètres et le senti acquis avec la pratique et ce d'autant plus sur un sujet en mouvement.
Ne pas oublier que le numérique permet de multiplier les essais sans coût annexe que celui du temps passé.....à l'époque de l'argentique il fallait payer le développement des pellicules et bonjour la grimace proportionnelle au nombre d'images ratées.
Pour ce qui est du choix de la focale ou de l'amplitude du zoom, il fat prendre en compte la possibilité de faire varier les cadrages ou de pouvoir bouger autour de l'emplacement "stratégique" de la prise de vue.
Exemple sur la troisième image : le piquet sur la butte en haut à gauche de l'image ; les deux bandes de délimitation du circuit sont surexposées et attire de ce fait le regard. l'arbre sur la droite ferme l'image mais le cadrage générale, outre qu'il introduit cet élément surexposé qui attire donc l'oeil sur la gauche, laisse une impression d'écrasement du cycliste par rapport à l'environnement.
La possibilité de bouger ou l'amplitude de variation de focale du zoom permet de mieux valoriser le sujet et d'éliminer les éléments parasites de l'image parce que ne lui apportant rien sur le plan informatif ou esthétique.

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Une autre possibilité d'image à essayer : faire du filé en vitesse lente en cadrant non plus de face ou de bais mais de profil. Le mode syncro lente sera dans ce cas tout indiqué, combinant à la fois l'éclairage du sujet et une vitesse lente pour le détaché d'un arrière plan qui s'étirera en longueur dans le sens de déplacement du cycliste.
autre solution, en choisissant une vitesse assez lente, avec la syncro sur le deuxième rideau de l'obturateur ( l'éclair n'est pas déclenché au début de la pose mais juste avant la fin de celle-ci ), on obtient une image fantôme de la silhouette du sujet à laquelle se superposera une image nette produite par l'éclair du flash.
Le mode stroboscopique s'utilise le plus souvent avec une lumière ambiante très sombre ( mais on peut l'assombrir en choisissant de la sous-exposée de manière importante )
Le principe est que la suite d'éclairs émis à fréquence régulière va imprimer plusieurs images du sujet durant la pose qui devra être d'une durée assez longue et calculée en relation avec le nombre d'éclairs mais aussi la durée pendant laquelle le sujet traversera le champ cadré par l'objectif.
Toutes ces techniques sont de nature à donner des images très originales lorsque les paramètres de mise en oeuvre sont maitrisés.
Mais elles demandes beaucoup de pratiques et d'essais et la réussite est souvent aléatoire.