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J'ai une question concernant le cadrage de photos lors de prises de vue paysage. Sur les deux photos ci-dessous, quelle est la photo qui devrait être retenue ? En un mot : faut-il avoir quelque chose qui ferme la partie gauche de la photo ou est-ce inutile ?

1 - Avec feuillage


2 - Sans feuillage


Merci de vos commentaires et avis

Ensuite pour le fun :

3 - Pour le fun

Hum, pour moi il n'y a pas assez de feuillage pour fermer à gauche, donc plutôt la 2.

Pour moi aussi En l'état, le peu de feuillage donne plutôt une sensation d'inabouti...

sommep a écrit :Hum, pour moi il n'y a pas assez de feuillage pour fermer à gauche, donc plutôt la 2.

Salut René!

Voici mon avis sur la question:

Le feuillage de la 1 n'est pas assez proéminent pour être un élément de fermeture, il est plutôt perçu comme un élément perturbateur, un intrus.

La fermeture n'est pas une obligation en photo de paysage, elle sert dans certains cas, à éviter que le regard ne sorte par un endroit non désiré. Dans les cas extrêmes on peut même décider d'avoir "un cadre dans le cadre" centré, cela créera alors un effet "vortex" hypnotisant, immobilisant le regard dans l'image.
A noter qu'à l'inverse du cadrage horizontal, le cadrage vertical est perçu par le cerveau comme une fermeture naturelle des bords latéraux et comme une ouverture vers l'avant. Il faut donc composer en conséquence.

Maitriser les différents cadrages permet déjà de composer suivant ce que l'on souhaite transmettre au lecteur: une sensation d'espace (cadrage horizontal) ou une sensation de profondeur (cadrage vertical).
La décision de placer une ou plusieurs fermetures vient plus tard dans la création de la composition, lorsque l'on se rend compte, par exemple, que certains éléments ou leur disposition, tendent à diriger le regard vers le bord de l'image. On disposera alors une fermeture ou une réorientation à cet endroit là.

Je trouve que dans ton image ce n'est pas le cas, le chateau contraste suffisament avec le reste de l'image pour que le regard s'y attarde.
Et lorsque celui-ci finit par le quitter c'est pour aller sur la masse très détaillée que constitue l'arbre à droite du château. Et on finit par refaire le va et vient entre les deux.
Je trouve personellement que sur ce type d'image (où deux masses d'intérêt visuel occupent plus de la moitié de l'image) les bords doivent être propres afin de ne pas interrompre le "ping pong" du regard.

En ce sens je trouve que le petit bout de feuillage qui rentre dans le cadre à droite vient un peu trop attirer le regard et également que le haut de l'arbre est trop près du bord supérieur. Ca crée un point de tension qui finit par attirer l'oeil.

Merci à tous pour vos conseils

J.C a écrit :Salut René!

Voici mon avis sur la question:

Le feuillage de la 1 n'est pas assez proéminent pour être un élément de fermeture, il est plutôt perçu comme un élément perturbateur, un intrus.

La fermeture n'est pas une obligation en photo de paysage, elle sert dans certains cas, à éviter que le regard ne sorte par un endroit non désiré. Dans les cas extrêmes on peut même décider d'avoir "un cadre dans le cadre" centré, cela créera alors un effet "vortex" hypnotisant, immobilisant le regard dans l'image.
A noter qu'à l'inverse du cadrage horizontal, le cadrage vertical est perçu par le cerveau comme une fermeture naturelle des bords latéraux et comme une ouverture vers l'avant. Il faut donc composer en conséquence.

Maitriser les différents cadrages permet déjà de composer suivant ce que l'on souhaite transmettre au lecteur: une sensation d'espace (cadrage horizontal) ou une sensation de profondeur (cadrage vertical).
La décision de placer une ou plusieurs fermetures vient plus tard dans la création de la composition, lorsque l'on se rend compte, par exemple, que certains éléments ou leur disposition, tendent à diriger le regard vers le bord de l'image. On disposera alors une fermeture ou une réorientation à cet endroit là.

Je trouve que dans ton image ce n'est pas le cas, le chateau contraste suffisament avec le reste de l'image pour que le regard s'y attarde.
Et lorsque celui-ci finit par le quitter c'est pour aller sur la masse très détaillée que constitue l'arbre à droite du château. Et on finit par refaire le va et vient entre les deux.
Je trouve personellement que sur ce type d'image (où deux masses d'intérêt visuel occupent plus de la moitié de l'image) les bords doivent être propres afin de ne pas interrompre le "ping pong" du regard.

En ce sens je trouve que le petit bout de feuillage qui rentre dans le cadre à droite vient un peu trop attirer le regard et également que le haut de l'arbre est trop près du bord supérieur. Ca crée un point de tension qui finit par attirer l'oeil.

Toutafé

Bon exemple Renato.
Je ne connaissais pas cette notion d’espace et de profondeur liés au aux différents formats. De bien bonnes explications J.C, merci.