Pas de problème pour le 50/1,7 en numérique (D7D et D5D puis alpha 100 puis alpha700). Les autres, je ne sais pas, jamais essayé personnellement, mais autant on s'inquiétait au début (2005-2006) pour le traitement des lentilles, et surout les rayons trop inclinés arrivant sur les microlentilles (en grand angle donc surtout), autant il a été rare que le capteur et ses microlentilles dégrade le résultat d'une optique.
Dans pas mal de cas, on constate une sensiblilité plus grande au flare à cause des capteurs bien plus réfléchissants qu'une pellicule (donc si contre jour surtout, ou source lumineuse ponctuelle forte en bord de champ), mais autrement, certains objectifs sont même meilleurs en numérique qu'en argentique. Pour les AC, pas de règles, cela peut varier même d'un boitier numérique à l'autre avec le même objectif. Mais jamais rien vu de catastrophique. En plus, ces petits problème se règlent assez bien en post-traitement.
Sur l'alpha 100 avec son filtre passe-bas très "permissif", certains objectifs étaient même nettement améliorés.
Il faut dire qu'un capteur APS-C n'utilise que la partie centrale de l'image donnée par l'objectif, là où il est meilleur que sur les bords.
Avec ensuite les capteurs 24x36, on a retrouvé parfois des angles mous avec certains objectifs (dont l 50/1,7) pourtant bons en APS-C. Mais en fait, on avait la même chose en argentique, et le niveau d'exigence avait beaucoup monté entre temps (une bonne pellicule argentique correspond à un capteur 6 à 8 Mpixels...

).
Il n'y a qu'à comparer les photos publiées dans les revues photo des années 80 ou 90 et ce qu'on demande aujourd'hui pour considérer qu'une photo est bonne
Même si on ne peut être aussi certain de la constance des perf en passant de l'argentique (D7) à un numérique APS-C (alors qu'effectivement plus de pixels sur le capteur ne dégradent jamais la qualité d'un objectif), je n'ai jamais vu vraiment de mauvaises surprises avec des objectifs corrects ou bons.