
Cette semaine j'ai décidé de mettre à l'honneur un membre qui est un pilier du forum et l'un de mes mentors : pschitt.
Cela fait un an jour pour jour que Claude Alain est parti et nous fait partagé son périple depuis l'Amérique du Nord sur son fil qui est désormais culte sur DXD.
Il fut difficile de choisir une photo tellement la production est de très haute qualité

Pour autant j'ai choisi cette photo pour la lumière, la compo, les courbes...
Claude, tu as déjà été sélectionné pour la photo de la semaine, pour mémoire c'était ici. Il s'agissait d'une photo prise sur ces anciens terrains de chasse

1/. Bon, Claude, passons au chose sérieuse

Merci pour cette sélection Quentin mais il n'était pas besoin de me faire de la pub, le fil de VivaLaVida est déjà bien suivi !

Oui, le 15 septembre, cela fera un an que je parcours l'Amérique du Nord avec VivaLaVida. Nous sommes partis avec un peu de difficulté de la Caroline du Nord où je l'ai construit, l'administration américaine n'étant pas des plus simples pour un étranger qui souhaite immatriculer un véhicule à son nom. J'ai ainsi d'abord visité les "environs" de cet état (Tennessee, Caroline du Sud, Géorgie, nord de la Floride) avant de réellement larguer les amarres en décembre. J'ai pris la route vers l'ouest en traversant la Géorgie, l'Alabama, la Louisiane, le Texas où j'ai passé plusieurs semaines à découvrir bien des sites splendides et peu connus. J'ai alors rapidement traversé Nouveau Mexique et Arizona par le sud pour rejoindre un ami en Basse Californie début février. Nous avons voyagé ensemble en Baja California (Mexique) un mois. J'ai ensuite poursuivi la route seul en direction du nord, à travers la Californie, le Nevada, l'Arizona, l'Utah, l'Idaho et le Montana. Passage au Canada en traversant l'Alberta, la Colombie Britannique et le Yukon avant d'arriver début juillet en Alaska, un rêve de gosse. A l'heure où j'écris ces lignes, j'y suis encore. Je viens de sortir d'une semaine dans le "wild", le long de la Dalton Highway, tout au nord, alors que les premières neiges ont recouvert les sommets et amené les couleurs de l'automne sur la toundra, sonnant la fin du court été arctique.
Les lieux que j'ai préférés ? Impossible de répondre, il y en a tant ! Et je n'ai pas envie de choisir, chacun a quelque chose a apporter.

Quant aux rencontres, il y en a tant que là encore, il m'est difficile d'en citer une plutôt qu'une autre. Je mentionnerais pourtant Pierre, un jeune canadien que j'ai pris en stop d'Inuvick à Dawson City, sur les 700 kilomètres de la Dempster Highway. Il sortait de 18 jours en solitaire : descente de la Mackenzie River, plus de 2'000 km de kayak en solitaire à 25 ans, une sacrée première expérience en solo !
2/. Partir à l'autre coin du monde seul pour découvrir notre planète est certainement un rêve que chacun aimerait réalisé, mais il faut tout même oser franchir le pas ! Laisser sa famille, ses amis,... d'ailleurs tu en parlais d'en le précédent interview. Depuis ton départ, est ce la chose la plus difficile à vaincre ?
Franchement non. Je rencontre tellement plus de gens en voyageant ainsi que dans ma "précédente" vie ! Bien sûr, certains amis me manquent mais je retournerai "passer des vacances" en Suisse, là où je vivais avant, pour les revoir. Mon frère jumeau est venu voyager six semaines avec moi ce printemps et se fut vraiment sympa. En Alaska, une excellente amie voyage avec moi quelques semaines également. Elle quittera VLV lundi prochain. En outre, je ne suis pas parti dans l'inconnu. Je voyage depuis que je suis enfant, mon père nous ayant emmené mon frère et moi dans de nombreux voyages dès l'âge de cinq ans. J'ai également fait plusieurs voyages en Afrique entre vingt et trente ans, puis d'autres ailleurs ensuite. Si je mets ensemble tous les voyages effectués jusqu'à présent, je ne suis pas loin de dix ans de voyages à mon actif...

3/. D'un point de vue logistique, tu as mise au point un engin de fou : VLV qui est juste un monstre de voyage


Oui, j'ai conçu et construit VivaLaVida de mes propres mains. J'avais une idée assez précise de ce que je voulais et si je l'ai réalisée aux États Unis, c'est parce que c'est carrément la moitié du prix d'un projet similaire en Europe, sans compter que là , il n'y a pas de problèmes d'homologation d'un tel véhicule. Bien sûr, j'ai dû faire quelques concessions, à commencer par une boîte automatique plutôt que manuelle. Mais il n'y a pas de solution parfaite où que ce soit. Partir sur une base camion style Unimog présentait aussi des inconvénients, en particulier côté budget et encombrement ; je voulais un véhicule capable de se faufiler dans les petites routes forestières, ce que le gabarit d'un camion ne permet pas...
Pour résumer les caractéristiques de VLV, il s'agit à la base d'un fourgon Ford E350 châssis long. J'y ai greffé une transmission 4x4 évoluée (ponts spécifiques, boîte de transfert spéciale, blocages de différentiels sur les deux essieux et à l'inter-ponts, compresseur d'air embarqué, doubles amortisseurs à chaque roues, suspensions à air (pratique pour mettre VLV de niveau au campement), double réservoir diesel d'une capacité totale d'env. 260 litres offrant une autonomie d'env 1'500 km), treuil 9 tonnes déplaçable de l'avant à l'arrière... L'intérieur dispose d'une excellente isolation et de tout le confort d'un petit camper: évier, frigo, réchaud vitrocéramique, chauffage, chauffe-eau, douche, toilette, le tout fonctionnant au diesel pour éviter les soucis d'une installation propane.
Voici quelques images pour ceux qui n'ont pas suivi le fil depuis le début.
VLV, un simple cargo utilitaire, avant sa reconversion...
... et après ! Passablement de changement, non ?

L'intérieur, vu de l'avant...
... et de l'arrière.
Le réchaud vitrocéramique fonctionnant au diesel est fixé à même la porte et se transforme en cuisine d'été.
Et une petite dernière qui illustre les capacités de franchissement assez incroyables de VivaLaVida. Il a déjà été à des places où certaines Jeep pourtant modifiées étaient en échec !
Tu as raison, j'ai rencontré quelques soucis de fiabilité: un turbo cassé, des injecteurs à remplacer puis quelques problèmes de chauffe, enfin un soucis d'arbre de transmission. Comme Ford a arrêté de produire le E350 à moteur diesel en 2010, j'ai dû trouver une occasion, sans doute l'une des étapes les plus difficiles du projet. Pas moins de six mois pour parvenir à en trouver une qui avait déjà 104'000 miles, soit plus de 150'000 kilomètres. Je n'ai sans doute pas eu beaucoup de chance avec cette occasion malgré des travaux de fiabilisation effectués sur le moteur avant le départ, pour renforcer quelques faiblesses connues sur cette version. Par ailleurs, la piste mets la mécanique à vraiment rude épreuve et VLV en parcourt beaucoup : plus de 15'000 km depuis mon départ ! Outre la boulonnerie qui se dessert sans cesse malgré le Loctite rouge, j'ai dû changer plusieurs rotules, les freins arrières grippés par la boue, remplacer des boulons d'arbre de transmission qui se sont fait la malle... bref, les aléas du voyage.
Jusqu'à présent, j'ai toujours pu nous dépatouiller seul mais pour le cas où je serais vraiment "tanqué" loin de tout, j'ai un petit communicateur GPS qui me permet d'appeler de l'aide ou de déclencher les services de secours en cas de situation grave. Il est toujours dans mon sac à dos quand je pars marcher...
4/. Revenons en à cette photo, j'ai été émerveillée par cette ambiance. Raconte nous ce moment (lieu, lumière, technique)
J'ai pris cette image dans les montagnes de l'Idaho. C'était une fin d'après midi à la fin du printemps. Je montais une petite route forestière, espérant dormir près de sources chaudes où il fait bon se délasser et comme j'avais eu un peu de peine à la trouver, il était déjà tard. La lumière était magnifique et le point de vue tout autant. Cette crête se trouvait de l'autre côté de la vallée, j'ai donc sorti le 70-400 pour "isoler" cette diagonale. Pas de technique particulière si ce n'est un diminution de l'expo pour ne pas brûler les HL qui n'occupent qu'un faible partie de l'image, le reste étant très sombre...
5/. Ta production photographique est vraiment de grande qualité à telle point que maintenant on parle de photo "pschittesque" ! Souvent une photo de ce nom rassemble une compo soignée, une lumière divine et un traitement aux petits oignons. Je pense que nous sommes tous demandeurs ici de conseils concernant ces trois sujets qui font que la pratique paysagiste est si passionnante


Tu as raison, la photo de paysage est passionnante ! Elle m'a toujours attiré sans que je sache vraiment pourquoi. Découvrir de nouveaux paysages, en particulier ceux retirés et peu accessibles, participe à me rendre heureux, ça ne fait aucun doute, et j'essaie de partager quelques instantanés au travers des images que je rapporte de mes très nombreuses marches ou sortie à VTT ou kayak, sans oublier certaines glanées au gré du parcours de VivaLaVida.
Mais cette pratique est très exigeante, techniquement d'abord. Le plus souvent, une scène de paysage présente une très grande dynamique et une grande profondeur de champ. Les éléments flous, bouchés ou brûlés étant rarement heureux, il faut donc gérer cette dynamique à la prise de vue tout en maximisant la profondeur de champ. L'A99 fait des merveilles avec son excellente dynamique mais je dois malgré tout souvent utiliser le bracketing d'exposition pour avoir suffisamment de matière dans les BL. En outre, pour 90% de mes images, j'ai un filtre neutre dégradé devant l'objectif. Sur l'aspect technique, je dirais à un débutant qu'il faut toujours exposer pour les hautes lumières et plaçant l'histogramme bien à droite mais sans cramer les HL. Quelque soit la situation, je m'y efforce pour disposer de suffisamment de "matière" dans les BL lors du post-traitement. Tu remarqueras que ce premier conseil ne fait pas partie des trois points que tu as cités mais il me semble vraiment essentiel, techniquement parlant. Il est évidemment lié au post-traitement qui suit forcément, ne serait-ce que pour replacer l'histogramme au niveau de la scène photographiée.
Pour reprendre les trois points que tu as cités :
La composition : c'est sans doute le plus compliqué et seule la pratique partagée - pour recevoir des critiques et ainsi découvrir/comprendre ce qui touche les personnes qui découvrent ces images - permet de petit à petit s'améliorer. Sans fausse modestie, je suis encore et toujours souvent mécontent, insatisfait de mes compos. Certes, photographiant beaucoup de paysages vierges, je dois composer avec, trouver les éléments et les placer dans le cadres de manière à tenter d'obtenir quelque chose d'harmonieux. Mais même si vous êtes nombreux à apprécier mes images, je trouve que je n'y parviens pas si souvent... Bref, outre la gestion de premier, moyens et arrière plans, une compo réussie intègre souvent des éléments inter-plans qui favorisent le parcours du regard entre ces plans. La règle des tiers aidera les débutant au placement du point fort de l'image mais n'est évidemment pas une règle absolue, loin s'en faut. Outre les plans eux-même, j'attache beaucoup d'importance aux macro-contrastes, autrement dit à la luminosité des éléments-clé de la composition. Cela me permet de faire le lien avec le deuxième point cité.
La lumière. C'est évidemment l'une des clés de la photo paysagiste. Il est illusoire de croire qu'un post-traitement pourra rattraper une mauvaise lumière. J'ai conçu VivaLaVida comme une maison sur roues me permettant d'attendre de bonnes conditions de lumière où que je sois, en complète autonomie. Car le photographe paysagiste attend souvent..! C'est une évidence, les lumières rasantes, avec un soleil bas sur l'horizon, mettent le relief en valeur et allongent les ombres, favorisant les macro-contrastes. Elles réchauffent également les couleurs mais diminuent leur gamme; en début ou fin de journée, il faut donc gérer ces deux paramètres. A l'inverse, l'ambiance de milieu de journée provoque souvent des lumières dures et aplatit le relief, je la déconseille ainsi, par temps ensoleillé tout au moins. Bref, le photographe demeure tributaire de la lumière et devra attendre de belles conditions s'il souhaite obtenir une belle image. Je conseillerais ainsi au débutant de commencer le photo de paysage par des lieux qu'il connaît et auquel il peut facilement accéder; il pourra ainsi s'y rendre facilement lorsque les conditions seront propices... Et de ne pas sortir que par ciel bleu mais aussi essayer de photographier sous un ciel couvert ou pluvieux.
Quant au traitement, j'y attache personnellement beaucoup d'importance car j'essaie de transmettre au mieux la réalité du moment, non pas à "créer" une ambiance artificielle. Et c'est sans doute le plus difficile car nos matériels actuels sont moins performants que la nature. Je m'explique. Une scène en contrejour présentera souvent une dynamique entre 20 et 22, l'œil humain entre 17 et 19 selon les personnes, le meilleur capteur numérique actuel "accessible" ne sait enregistrer mieux que 16 IL de dynamique, un bon écran wide gammut env. 16 IL aussi, un écran bureautique env. 14 et une impression typique moins de 9..! Le post-traitement doit donc permettre de transmettre le ressentit d'une scène pouvant atteindre plus de 20 IL sur un support à la dynamique sensiblement inférieure. Ainsi, outre le bracketing d'exposition déjà cité, le traitement par zone m'apparaît absolument indispensable pour maîtriser les micro-contrastes autant dans les HL, BL que luminosité médiane. Une clé pour le traitement par zone : apprendre à sélectionner avec une grande précision. C'est pour cela que j'utilise To'shop - et pour ces calques bien entendu, tellement pratiques. Mais au débutant, je dirais que Lightroom permet déjà de faire de très bons traitements, sans oublier la fonction de catalogage, essentielle lorsque les images s'accumulent.
6/. Je dois l'avouer, tu es un véritable mentor pour moi et j'ai toujours beaucoup aimé tes critiques, conseils, avis toujours très constructifs. Le partage semble être quelque chose qui t'anime... La transmission de savoir faire est quelque chose d'important pour toi ?
Oui, j'aime partager car il me semble que c'est la raison d'être de la photographie. A quoi bon prendre des photos si elles restent sur son propre disque dur..? Et je l'ai dit plus haut, j'aime découvrir le ressenti des personnes qui découvrent mes images, c'est pour moi un moteur pour tenter de m'améliorer, transmettre toute les merveilles que je découvre chaque jour à ceux qui ne peuvent s'offrir la vie qui est la mienne aujourd'hui. J'essaie aussi de continuer à amener ma critique et mon ressentit sur certaines images postées sur le forum, en particulier dans la section paysage et ce malgré ma capacité irrégulière à me connecter. J'ai beaucoup reçu du forum et j'essaie à mon tour de transmettre un petit peu de mon expérience. Je n'ai plus guère l'occasion de proposer des variantes de traitement ou des petits tutos comme j'en avait l'habitude auparavant mais si je peux au moins amener quelques commentaires que j'espère constructifs...

7/. D'ailleurs, tu partages avec nous un nombre impressionant de photos, on a dépassé les 500 en moins d'un an ! (d'ailleurs, quand je pense au temps que tu dois passer en PT, ca doit être impressionnant !). Alors je te propose de faire un exercice difficile : sélectionné les 3 photos dont tu es le plus fier depuis que tu es parti dans ces lointaines contrées ! Au boulot :
Pfiou, sacré défi que tu me lances là . Je ne peux le faire que de tête car de là où je t'écris, je n'ai qu'une connexion GSM et donc pas de possibilité de passer en revue les images postées... Alors de mémoire, juste pour relever le défit, je sélectionnerais celles dont je me souviens des émotions fortes que j'aie eues en les prenant:
- mon premier ours sauvage "en solo" alors que je marchais depuis plusieurs heures dans une forêt de l'Alberta. Ce n'est de loin pas ma meilleure image mais l'émotion de cette rencontre restera gravée à jamais...
- une photo d'orage Ă l'ambiance incroyable, au dessus du Great Salt Lake.
- Enfin, une photo d'un canyon au Texas, en fin de journée et plein contrejour violent. Je ne pensais pas parvenir à retranscrire cette lumière intense mais mon traitement a dû plaire car j'ai reçu de très nombreux commentaires admiratifs sur cette image... C'était un traitement difficile, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour obtenir ce rendu (soft-blending de trois images à -2/0/+2 IL).
Et il y en a encore quelque autres ramenées du Yukon et de l'Alaska mais comme elles n'ont pas encore été présentées sur AlphaDxD (j'ai bien du retard dans mes mises à jour...

8/. En parlant de ses centaines de photos, est ce que tu as des projets pour les partager via un autre moyen qu'internet : livre, expo, ... ?
Oui, j'ai prévu de faire un ou plusieurs livres mais à ce jour, je n'ai pas encore pris le temps de m'y pencher sérieusement. A vrai dire, j'hésite sur la manière de les catégoriser, par thème, par lieu, comme un fil du parcours de VivaLaVida... Si tu étais à ma place, que ferais tu ?

Pas d'exposition prévue à ce jour par contre; c'est difficile à monter en Europe depuis ici et il n'y a guère de culture de la photographie paysagiste en Europe, Grande Bretagne et pays nordiques exceptés. J'ai par contre deux ou trois contacts ici aux US pour exposer dans des galeries privées; je vais essayer d'en faire aboutir un ou deux au moins.
9/. Revenons en à ton voyage. Tu as parcouru des milliers de km ces derniers mois, mais ou te diriges tu désormais ?
Comme je l'ai dit précédemment, je suis actuellement encore en Alaska. Lorsque la neige et le froid me pousseront vers le sud, je redescendrai la longue route canadienne avant d'aller sans doute en Oregon. Ensuite, j'ai plusieurs idées mais je ne suis pas encore fixé; tu le découvriras donc dans le fil VivaLaVida d'ici quelques temps..!

10/. Avant de te laisser le mot de la fin, je voulais te remercier encore une fois pour plusieurs choses. Tout d'abord pour ce que tu fais depuis des années pour les forums (pour les membres, croyez moi, même si vous ne voyez pas ce qui se passe en back stage, pschitt assure un travail important à distance !!!), pour ta disponibilité, tes critiques, conseils, avis. Mais aussi pour ta production qui est juste superbe et qui, je pense, inspire beaucoup de personnes ici ! Plus personnellement je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi depuis toutes ces années ! Si j'aime autant la photographie, tu y es vraiment pour quelque chose ! Alors merci MONSIEUR ! Continu de nous faire vibrer au travers de tes photos et j'espère que l'on aura un jour l'occasion de se rencontrer !
Que puis je te répondre si ce n'est que c'était et c'est toujours un plaisir pour moi aussi. J'espère ne pas être devenu le MONSIEUR que tu écris, rester toujours le Pschitt accessible que j'ai été depuis mes débuts sur le forum, de parvenir à continuer à aider au travers les commentaires que je fais, de continuer à donner envie de pratiquer la photo de paysage malgré la difficulté et parfois l'ingratitude qu'elle peut générer. Quand je vois les progrès que tu as toi-même faits depuis tes débuts sur le forum, ça me motive à continuer ! J'essaie ainsi de participer à cette fantastique communauté que représente AlphaDxD, une plateforme d'échange unique à mes yeux. Et si je suis moins fréquemment connecté qu'auparavant, pardonnez-le moi, vous savez pourquoi ! Dans l'autre sens, je continue à apprécier les commentaires sur mes images, positifs ou négatifs; merci à tout ceux qui prennent le temps d'en écrire . Et si j'arrive à transmettre un peu de rêve au travers des images du fil VivaLaVida, en particulier à ceux qui ne peuvent voyager comme j'ai la chance de pouvoir le faire, alors j'en suis heureux.
Merci à toi pour cette sélection Quentin et à vous tous, membres d'AlphaDxD, engagés dans la Team ou non, confirmés ou débutants, qui faites de ce forum ce qu'il est : une plateforme d'échange sans égal ! Merci aussi à vous tous qui suivez le fil de VivalaVida avec tant de fidélité...