Cette problématique concerne surtout les scÚnes dont le range d'expo est trÚs grand, au-delà des capacités "naturelles" des capteurs actuels. En situation normale, avec un histo régulier, on peut rester dans les clous à droite et à gauche et shooter à droite n'est pas obligatoire. C'est quand la scÚne présente des contrastes forts avec un histo trÚs irrégulier que c'est vraiment important d'aller à la limite, et je n'ai pas de recette miracle pour ne pas dépasser cette limite.
Dans un théùtre, l'histo est inutilisable en pratique car il est le plus souvent bimodal, l'information se concentrant Ă l'extrĂȘme gauche avec quelques rĂ©sidus Ă l'extrĂȘme droite. Plus la focale est courte, plus le phĂ©nomĂšne est caricatural.
Voici quelques exemples tirés de mon dernier shooting théùtre. A 200mm, les contrastes sont moins violents :

A 85mm, l'information est Ă 90% dans les extrĂȘmes BL, avec des traces ailleurs et un petit pic dans les HL histoire d'avoir quand mĂȘme une zone Ă cramer :

Bien qu'ayant fait au mieux pour récupérer le max de signal, on voit que les noirs sont moins profonds et que le bruit reste présent malgré le passage de noiseware...
Retour à 200mm avec des éclairages directionnels qui créent des contrastes élevés. La encore l'histo ne ressemble à rien et il faut ramer pour obtenir quelque chose d'à peu prÚs regardable et qui ne soit pas troué :

Voilà donc quelques exemples de la galÚre des photos en luminosité moyenne trÚs faible mais à forte variabilité. Et ce n'était pas le plus difficile que j'ai eu à shooter, loin de là ...