3 optiques dans la gamme :
- le 5.6/120, qui existe aussi en montures Rollei SL66 (adaptable sur nos boitiers via une bague d'adaptation ET le soufflet SL66) et Rollei SLX (à ma connaissance non adaptable). C'est une optique clairement dédiée à la macro, de formule 6/4 quasi symétrique très proche du 4/100 pour Contax. Réputé moyen à l'infini, et très performant en proxy/macro. Existe en version C à traitement monocouche et CF à traitement multicouches T* (et en Rollei monocouche et multicouches HFT)
- le 4/120 qui existe aussi en Rollei SLX, plus généraliste, formule 6/4 moins symétrique que le 5.6/120, meilleur à l'infini mais légèrement en retrait au delà de 1:2. Existe uniquement en version CF à traitement multicouches T* (et en Rollei multicouches HFT) EDIT : il existe également en Rollei SL66
Ces 2 optiques sont connues pour leur rendu très comparable, leurs très bonnes performances optiques et leur bokeh typique des Planars, un peu chargé et "dur" avec un rendu des points lumineux en arrière et avant plan assez brutal, montarnt la forme du diaph avec des bords très "tranchés".
- et enfin le "mal aimé" des 3, le S-Planar 5.6/135. Existant uniquement en Hasselblad V, c'est une tête pour soufflet sans rampe de MAP et utilisable uniquement sur le soufflet Hasselblad. C'est un objectif de formule dissymétrique 7/5 de type "Septon" très similaire à l'objectif standard Hasselblad 2.8/80, formule créée spécifiquement pour adapter des double-Gauss à un diamètre d'obturateur plus faible que celui utilisé normalement pour ces combinaisons focale/ouverture (en l'occurrence un N°0 au lieu d'un N°1). Un peu moins bon que le 5.6/120 en macro, un peu moins bon que le 4/120 à l'infini, il fut surtout destiné aux travaux de reproduction sur banc parce que très homogène sur l'ensemble du champ et surtout avec moins de variations du vignettage et de la distorsion selon la distance. Il fut discontinué à la fin des années 80.
Paradoxalement c'est sans doute celui qui est le plus intéressant à adapter sur les boitiers numériques. D'une part il permet (monté sur son soufflet bien entendu) de travailler en continu de l'infini à 1:1 comme avec un macro classique (contre seulement 1:4 et 1:4.5 pour les 5.6/120 et 4/120 respectivement), d'autre part son rendu est différent des 120mm, avec certes un peu plus de sensibilité au "flare" (2 surfaces air/verre en plus) mais un bokeh sensiblement plus fondu et plus doux, un effet "3D" encore plus prononcé et une image du diaph moins dure sur les points de hautes lumières.
Après mure réflexion et cherchant un macro Zeiss plus long que mon 4/100, c'est celui que j'ai choisi.
Voici une première image réalisée avec ce joli jouet, avec un crop 100% pour se rendre compte de la résolution réelle de l'objectif.
- image d'origine, f8, Sony A850
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- crop 100%
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