J'avais pas lu ce sujet en Mars...
Si je ne me perds pas ans tout ce qui a été dit, pour du portrait en 24x36, je pense effectivement que le 85/1,4 est le mieux... si on a le budget.
Je cerne plus mal ce que tu veux faire (une fois par an?!) avec le 200. J'ai lu juste "écraser les plans"; en portrait? C'est plutôt une démarche en paysage.
Si c'est juste du dépannage, et en attendant d'avoir rempli ta tirelire après l'achat du 85, tu as un petit et pas si mauvais que cela 100-200/4,5 Minolta. Petit et discret en photo de rue. Je l'emmène encore parfois avec mon alpha 900 quand je ne veux pas m'encombrer d'un trop gros télé. Incapable de te dire ce qu'il vaut en AF, je n'ai jamais eu beaucoup d'exigence sur ce plan là (par ex. en photo de rue, je préfère me mettre en MF sur l'hyperfocale). Mais il date (1987) des début de l'AF; il n'est certainement pas un foudre de guerre.
Bon, tu ne feras pas des tirages A2 ou même A3 avec un piqué d'enfer avec, mais si c'est pour un usage très occasionnel et dans l'attente d'un objectif plus haut de gamme.... (et en numérique, on peut post-traiter facilement pour améliorer le rendu)
Et vu son prix: voici quelques années, il se vendait entre 60 et 80 €, parfois même 50 €. Par contre j'ignore si on le trouve encore assez souvent en occasion
Attention au 85/1,4 vers 1,4 en portrait rapproché: vu la très faible profondeur de champ, pour en tirer tout le potentiel, on est quasiment obligé de faire de la MaP manuelle ou de la retouche manuelle du point (en DMF) après l'AF. Rien ne garantit à cette ouverture que le point se fasse précisément à l'endroit qu'on souhaite sur le visage
(par ex. on a vite fait d'avoir la MaP sur le nez ou les sourcils au lieu des yeux. J'avais fait quelques essais qui montrait que par ex. sur le collimateur AF central, l'AF pouvait accrocher un détail contrasté bien en dehors du collimateur dessiné dans le viseur, en pratique presque sur toute la surface du cercle de la mesure spot). Un 1,4 il faut commencer par l'apprivoiser et apprendre à s'en servir!
Pour finir, j'ai toujours trouvé que des focales fixes relèvent d'une autre démarche qu'un zoom , plus exigeante pour le photographe, mais qui donc obtient de meilleurs résultats,(outre les aspects encombrement, poids, qualité à prix égal...). C'est vrai que j'ai débuté la photo à la fin des années 1960, époque où les zooms grand public n'existaient pas (d'abord un unique 50mm puis un 28 en complément, puis un 200 mm).
J'utilise les deux types d'objectifs, mais le zoom pour son agilité en focale plutôt quand je ne peux pas trop me déplacer (par ex. sport où on est bloqué sur le bord du terrain voire dans des tribunes). Sinon je préfère un fixe.
Je fais la remarque car tu es adeptes pour l'instant des focales fixes (ce qui devient rare!)
. A toi de voir, car on peut aussi se dire que pour un usage très occasionnel, tu auras plus d'occasion d'utiliser un 70-200 qu'un 200 fixe.